Le groupe aéronautique et de défense américain Boeing a annoncé mercredi qu'il ne participerait à la compétition lancée par le gouvernement belge pour choisir un nouvel avion de combat destiné à succéder aux F-16 vieillissants au cours de la prochaine décennie, en dénonçant des règles du jeu biaisées.
"Nous regrettons qu'après avoir examiné la demande, nous ne voyons pas l'opportunité de concourir avec des règles du jeu véritablement équitables avec le Super Hornet F/A-18", ajoute le groupe, qualifiant son appareil d'"extrêmement capable" pour son rapport coût-efficacité.
La décision de Boeing limite de facto à quatre le nombre de concurrents possibles pour ce marché d'un montant initial de 3,573 milliards d'euros pour l'achat de 34 nouveaux avions de combat, tout en sachant que le coût total sur la durée de vie du futur chasseur - estimée à 40 ans - et la fin de vie des F-16 vieillissants s'élève à une quinzaine de milliards d'euros.
Le gouvernement a approuvé le 17 mars l'envoi d'un appel d'offres pour trouver un successeur aux chasseurs-bombardiers F-16. Le ministère de la Défense a dans la foulée adressé ce RfGP (Request for Grand Proposal) à cinq agences étatiques, trois européennes et deux américaines, en leur demandant de répondre d'ici le 7 septembre à un long et complexe questionnaire et de rentrer leurs dernières propositions chiffrées pour le 14 février 2018.
Cet appel d'offres a été envoyé aux agences étatiques représentant les cinq avions candidats: l'US Navy Program Manager Air 265 pour le F/A-18 E/F Super Hornet de Boeing, le Joint Program Office (JPO) pour le F-35 Lightning II de Lockheed Martin, la Direction générale de l'Armement (DGA, dépendant du ministère français de la Défense), pour le Rafale F3R de Dassault, la Swedish Defence Material Administration (FMV) pour le Saab JAS-39 E Gripen et le ministère britannique de la Défense (MoD) pour l'Eurofighter Typhoon.
Le gouvernement Michel a fait du remplacement des 54 F-16 actuels - dont les plus anciens sont entrés en service au début des années 1980 - une priorité de sa politique en matière de Défense, avec une signature de contrat attendue au plus tard début 2019.
Le groupe aéronautique et de défense américain Boeing a annoncé mercredi qu'il ne participerait à la compétition lancée par le gouvernement belge pour choisir un nouvel avion de combat destiné à succéder aux F-16 vieillissants au cours de la prochaine décennie, en dénonçant des règles du jeu biaisées.
"Nous regrettons qu'après avoir examiné la demande, nous ne voyons pas l'opportunité de concourir avec des règles du jeu véritablement équitables avec le Super Hornet F/A-18", ajoute le groupe, qualifiant son appareil d'"extrêmement capable" pour son rapport coût-efficacité.
La décision de Boeing limite de facto à quatre le nombre de concurrents possibles pour ce marché d'un montant initial de 3,573 milliards d'euros pour l'achat de 34 nouveaux avions de combat, tout en sachant que le coût total sur la durée de vie du futur chasseur - estimée à 40 ans - et la fin de vie des F-16 vieillissants s'élève à une quinzaine de milliards d'euros.
Le gouvernement a approuvé le 17 mars l'envoi d'un appel d'offres pour trouver un successeur aux chasseurs-bombardiers F-16. Le ministère de la Défense a dans la foulée adressé ce RfGP (Request for Grand Proposal) à cinq agences étatiques, trois européennes et deux américaines, en leur demandant de répondre d'ici le 7 septembre à un long et complexe questionnaire et de rentrer leurs dernières propositions chiffrées pour le 14 février 2018.
Cet appel d'offres a été envoyé aux agences étatiques représentant les cinq avions candidats: l'US Navy Program Manager Air 265 pour le F/A-18 E/F Super Hornet de Boeing, le Joint Program Office (JPO) pour le F-35 Lightning II de Lockheed Martin, la Direction générale de l'Armement (DGA, dépendant du ministère français de la Défense), pour le Rafale F3R de Dassault, la Swedish Defence Material Administration (FMV) pour le Saab JAS-39 E Gripen et le ministère britannique de la Défense (MoD) pour l'Eurofighter Typhoon.
Le gouvernement Michel a fait du remplacement des 54 F-16 actuels - dont les plus anciens sont entrés en service au début des années 1980 - une priorité de sa politique en matière de Défense, avec une signature de contrat attendue au plus tard début 2019.
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