Mardi 25 novembre, se tiendra le Sommet aéronautique et spatial de Bordeaux Métropole, organisé avec La Tribune. Au programme, mutations, aviation décarbonée, et l’orientation du spatial vers les enjeux de défense et de sécurité.
Une fois de plus depuis quelques mois, la question de l’orientation du marché spatial vers la défense et la sécurité monopolise les débats, devant tout autre sujet. La priorisation est au cœur des visions, avec un besoin européen de remonter la barre et d’augmenter ses capacités souveraines. Ainsi, la stratégie spatiale nationale dévoilée par Emmanuel Macron reprend l’intégralité de la stratégie spatiale de défense du Commandement de l’Espace. En écho, l’Allemagne dévoile sa stratégie spatiale de sécurité nationale. Du côté de l’Agence spatiale européenne, la vision 2040 du directeur général Josef Aschbacher épouse son rapprochement avec le commissaire européen Andrius Kubilius, en charge à la fois des questions de défense et des questions spatiales, une symbiose des portefeuilles pour répondre au contexte géopolitique actuel.
Aux stratégies suivent les budgets, avec l’Allemagne qui prévoit 35 milliards d’euros pour le spatial de défense au cours des 5 prochaines années, Emmanuel Macron qui annonce que les dépenses militaires dans les spatial vont passer de 6 à 10 Md€ entre 2026 et 2030, et les Etats membres de l’ESA qui souhaitent investir d’office plus d’un milliard de dollars dans la future constellation ERS, dont le budget final sera voté en 2028. L’Europe spatiale vise à significativement augmenter ses capacités, et cela inclut une plus forte interaction avec le marché. Au cœur de cette nouveauté, où dans une certaine mesure la défense européenne deviendra consommatrice de services spatiaux, intervient les applications imaginée et maturées par le New Space.
Pour discuter de ces enjeux, le sommet inclut une table ronde avec Caroline Laurent du CNES, Olivier Piepsz de Prométhée, François Raffenne d’ArianeGroup, et le général Jean-Daniel Testé d’Agena Space. Le sommet invite également la directrice générale d’Aerospace Valley Anouck Laborie. Aussi au programme, un atelier sur le rôle que pourraient tenir les bases aériennes. Dans ce cadre, on peut se permettre de faire le rapprochement avec la start-up bordelaise HyPrSpace qui réalise des essais de ses moteurs fusée sur un site de la DGA. Le Sommet aéronautique et spatial annonce également des tables rondes et des interventions sur l’aviation décarbonée ou encore le rôle des aéroports dans la mutation du transport aérien.
Mardi 25 novembre, se tiendra le Sommet aéronautique et spatial de Bordeaux Métropole, organisé avec La Tribune. Au programme, mutations, aviation décarbonée, et l’orientation du spatial vers les enjeux de défense et de sécurité.
Une fois de plus depuis quelques mois, la question de l’orientation du marché spatial vers la défense et la sécurité monopolise les débats, devant tout autre sujet. La priorisation est au cœur des visions, avec un besoin européen de remonter la barre et d’augmenter ses capacités souveraines. Ainsi, la stratégie spatiale nationale dévoilée par Emmanuel Macron reprend l’intégralité de la stratégie spatiale de défense du Commandement de l’Espace. En écho, l’Allemagne dévoile sa stratégie spatiale de sécurité nationale. Du côté de l’Agence spatiale européenne, la vision 2040 du directeur général Josef Aschbacher épouse son rapprochement avec le commissaire européen Andrius Kubilius, en charge à la fois des questions de défense et des questions spatiales, une symbiose des portefeuilles pour répondre au contexte géopolitique actuel.
Aux stratégies suivent les budgets, avec l’Allemagne qui prévoit 35 milliards d’euros pour le spatial de défense au cours des 5 prochaines années, Emmanuel Macron qui annonce que les dépenses militaires dans les spatial vont passer de 6 à 10 Md€ entre 2026 et 2030, et les Etats membres de l’ESA qui souhaitent investir d’office plus d’un milliard de dollars dans la future constellation ERS, dont le budget final sera voté en 2028. L’Europe spatiale vise à significativement augmenter ses capacités, et cela inclut une plus forte interaction avec le marché. Au cœur de cette nouveauté, où dans une certaine mesure la défense européenne deviendra consommatrice de services spatiaux, intervient les applications imaginée et maturées par le New Space.
Pour discuter de ces enjeux, le sommet inclut une table ronde avec Caroline Laurent du CNES, Olivier Piepsz de Prométhée, François Raffenne d’ArianeGroup, et le général Jean-Daniel Testé d’Agena Space. Le sommet invite également la directrice générale d’Aerospace Valley Anouck Laborie. Aussi au programme, un atelier sur le rôle que pourraient tenir les bases aériennes. Dans ce cadre, on peut se permettre de faire le rapprochement avec la start-up bordelaise HyPrSpace qui réalise des essais de ses moteurs fusée sur un site de la DGA. Le Sommet aéronautique et spatial annonce également des tables rondes et des interventions sur l’aviation décarbonée ou encore le rôle des aéroports dans la mutation du transport aérien.
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