La DGA a confirmé avoir réussi à faire voler un NH90 de l'ALAT avec un moteur alimenté en carburant durable à 84 %. En plus d'avoir réduit de 75 % les émissions de CO2 de l'hélicoptère et analysé les effets de ce biocarburant, la DGA signe également une première mondiale en ce qui concerne la teneur en biocarburant utilisé.
Le 3 février, la Direction générale de l'armement (DGA) a fait voler pour la première fois un hélicoptère utilisant du carburant durable. L'essai a eu lieu depuis la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhônes), sur un hélicoptère de transport moyen NH-90 de l'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT). Durant ce vol, l'un des deux moteurs a été alimenté avec du carburant atteignant 84 % de SAF (carburant durable) et ce, sans aucune modification de l'hélicoptère ou encore du moteur.
Le but de ce vol, en plus de confirmer sa faisabilité, devait permettre d'analyser les caractéristiques du carburant sur les performances du moteur (consommation et puissance) et les conséquences opérationnelles que pourraient engendrer son utilisation (fonctionnement du circuit carburant, performances générales, signature thermique). Cet essai réussi ouvre également la voie à de futurs essais ; vols de plus longue durée ou encore développement d'aromatiques bio pour augmenter la proportion de SAF. L'objectif est d'arriver à pouvoir faire décoller les différents appareils des Forces armées en utilisant un carburant 100 % bio, permettant une réduction des émissions de CO2 estimées à 90 %.
La DGA était soutenue dans cet essai par Safran Helicopter Engines, TotalEnergies et Airbus Helicopter. Le vol d'essai a duré trois heures et permis une réduction de 75 % des émissions de CO2. Le carburant en question a été raffiné par TotalEnergies, qui s'est basé sur un raffinage d'huiles de cuisson usagées (hydrotraitement des huiles et des graisses). Cette méthode permet une production et une utilisation quatre fois plus écologique que nécessaire pour du carburant fossile classique.
Il faut noter que c'est la première fois qu'un hélicoptère militaire vole avec du SAF disposant d'une teneur aussi élevée.
La DGA a confirmé avoir réussi à faire voler un NH90 de l'ALAT avec un moteur alimenté en carburant durable à 84 %. En plus d'avoir réduit de 75 % les émissions de CO2 de l'hélicoptère et analysé les effets de ce biocarburant, la DGA signe également une première mondiale en ce qui concerne la teneur en biocarburant utilisé.
Le 3 février, la Direction générale de l'armement (DGA) a fait voler pour la première fois un hélicoptère utilisant du carburant durable. L'essai a eu lieu depuis la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhônes), sur un hélicoptère de transport moyen NH-90 de l'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT). Durant ce vol, l'un des deux moteurs a été alimenté avec du carburant atteignant 84 % de SAF (carburant durable) et ce, sans aucune modification de l'hélicoptère ou encore du moteur.
Le but de ce vol, en plus de confirmer sa faisabilité, devait permettre d'analyser les caractéristiques du carburant sur les performances du moteur (consommation et puissance) et les conséquences opérationnelles que pourraient engendrer son utilisation (fonctionnement du circuit carburant, performances générales, signature thermique). Cet essai réussi ouvre également la voie à de futurs essais ; vols de plus longue durée ou encore développement d'aromatiques bio pour augmenter la proportion de SAF. L'objectif est d'arriver à pouvoir faire décoller les différents appareils des Forces armées en utilisant un carburant 100 % bio, permettant une réduction des émissions de CO2 estimées à 90 %.
La DGA était soutenue dans cet essai par Safran Helicopter Engines, TotalEnergies et Airbus Helicopter. Le vol d'essai a duré trois heures et permis une réduction de 75 % des émissions de CO2. Le carburant en question a été raffiné par TotalEnergies, qui s'est basé sur un raffinage d'huiles de cuisson usagées (hydrotraitement des huiles et des graisses). Cette méthode permet une production et une utilisation quatre fois plus écologique que nécessaire pour du carburant fossile classique.
Il faut noter que c'est la première fois qu'un hélicoptère militaire vole avec du SAF disposant d'une teneur aussi élevée.
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