Explosion du Starship : SpaceX face à un rapport accablant de la FAA
Explosion du Starship : SpaceX face à un rapport accablant de la FAA
© SpaceX

publié le 26 décembre 2025 à 12:20

304 mots

Explosion du Starship : SpaceX face à un rapport accablant de la FAA

L’explosion du Starship lors d’un vol d’essai le 16 janvier 2025 s’est révélée plus dangereuse pour le trafic aérien qu’on le suggérait. SpaceX dément en bloc.


Alors que l’entreprise réfléchit à faire son entrée en bourse, SpaceX fait face à des révélations du Wall Street Journal. Tout remonte au 16 janvier quand décolle une nouvelle version du prototype du Starship. Le décollage depuis Boca Chica (alias Starbase), à la frontière du Texas avec le Mexique, se déroule bien. Le premier étage (Super Heavy) suit bien sa partition, se détache du second étage (Ship 28), puit revient sans encombre au pas de tir de manière toujours aussi impressionnante.

Peu après sa séparation, le second étage n’émet plus de données. Il s’autodétruit trois minutes après. Pendant, ce temps, les aiguilleurs du ciel ont fait face à un « risque potentiellement extrême pour la sécurité », d’après un rapport de la FAA. Les documents consultés par le WSJ révèlent que SpaceX n’a pas immédiatement informé la FAA de l’explosion via la ligne d’urgence officielle, contrairement aux exigences de l’agence fédérale. Par conséquent, les zones d’exclusions le long du couloir de sécurité préalablement défini par SpaceX n’ont été activées qu’au bout de quatre minutes après l’explosion, et ce uniquement après la réception de messages de SpaceX via des conversations internes et que les opérateurs de Miami aient été prévenu par des pilotes qui ont vu les débris. SpaceX ne les a finalement prévenu officiellement que 15 minutes plus tard…

Les débris sont retombés au-dessus des territoires des Turk & Caicos et des Bahamas. Faute de carburant, trois avions ont décidé de traverser la zone dangereuse, un vol JetBlue et un vol Iberia pour San Juan, et un jet privé pour Saint Martin. Leur traversée a été sans encombre. Les opérateurs de la FAA les avaient prévenu : « vous le ferez à vos risques et périls ». L’ensemble des trois vols transportait près de 450 passagers. Un choc avec un débris du Starship aurait pu être fatal.

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26/12/2025 12:20
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Explosion du Starship : SpaceX face à un rapport accablant de la FAA

L’explosion du Starship lors d’un vol d’essai le 16 janvier 2025 s’est révélée plus dangereuse pour le trafic aérien qu’on le suggérait. SpaceX dément en bloc.

Explosion du Starship : SpaceX face à un rapport accablant de la FAA
Explosion du Starship : SpaceX face à un rapport accablant de la FAA

Alors que l’entreprise réfléchit à faire son entrée en bourse, SpaceX fait face à des révélations du Wall Street Journal. Tout remonte au 16 janvier quand décolle une nouvelle version du prototype du Starship. Le décollage depuis Boca Chica (alias Starbase), à la frontière du Texas avec le Mexique, se déroule bien. Le premier étage (Super Heavy) suit bien sa partition, se détache du second étage (Ship 28), puit revient sans encombre au pas de tir de manière toujours aussi impressionnante.

Peu après sa séparation, le second étage n’émet plus de données. Il s’autodétruit trois minutes après. Pendant, ce temps, les aiguilleurs du ciel ont fait face à un « risque potentiellement extrême pour la sécurité », d’après un rapport de la FAA. Les documents consultés par le WSJ révèlent que SpaceX n’a pas immédiatement informé la FAA de l’explosion via la ligne d’urgence officielle, contrairement aux exigences de l’agence fédérale. Par conséquent, les zones d’exclusions le long du couloir de sécurité préalablement défini par SpaceX n’ont été activées qu’au bout de quatre minutes après l’explosion, et ce uniquement après la réception de messages de SpaceX via des conversations internes et que les opérateurs de Miami aient été prévenu par des pilotes qui ont vu les débris. SpaceX ne les a finalement prévenu officiellement que 15 minutes plus tard…

Les débris sont retombés au-dessus des territoires des Turk & Caicos et des Bahamas. Faute de carburant, trois avions ont décidé de traverser la zone dangereuse, un vol JetBlue et un vol Iberia pour San Juan, et un jet privé pour Saint Martin. Leur traversée a été sans encombre. Les opérateurs de la FAA les avaient prévenu : « vous le ferez à vos risques et périls ». L’ensemble des trois vols transportait près de 450 passagers. Un choc avec un débris du Starship aurait pu être fatal.



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