La Federal Aviation Administration a ordonné la réduction de 10% du trafic aérien à partir d’aujourd’hui pour préserver le mental de ses contrôleurs aériens, non payés depuis plus de 37 jours de Shutdown. Un couvre-feu sur les lancements spatiaux a aussi été instauré.
La crise se poursuit alors que le shutdown américain d’une durée record continue depuis 37 jours. Tant que le gouvernement et le Congrès n’arriveront pas à se mettre d’accord sur le budget de l’année fiscale 2026 (qui a débuté le 1er octobre), les contrôleurs aériens, employés par la FAA, travaillent sans être payés. Leur rôle étant considéré comme essentiel, ils ne sont pas mis en chômage technique comme la plupart des employés fédéraux.
Au total, ce sont 13 000 contrôleurs aériens 50 000 employés de la TSA (Transport Security Administration) qui travaillent sans paye. Dans ces conditions stressantes, certains aiguilleurs du ciel « prennent des side-jobs », et font ainsi des heures supplémentaires pour boucler leur fin de mois, comme l’a déploré le ministre des Transports Sean Duffy en conférence de presse hier. La FAA a donc décidé de réduire le trafic de 10% dans les aéroports les plus fréquentés.
Près de 800 vols ont été annulés, ce qui augmente la pagaille et la frustration des passagers dans les aéroports américains concernés, à savoir une quarantaine où le trafic est le plus intense. Selon les compagnies aériennes, plus de 3 millions de passagers ont été impactés.
La FAA a également mis en place par arrêté un couvre-feu interdisant tout lancement ou rentrée atmosphérique pilotée par un opérateur commercial entre 6h et 22h (heure locale), afin de soulager le trafic aérien en journée. Le couvre-feu entrera en vigueur le 10 novembre. Certains vols sont directement impactés car ils ne peuvent changer les horaires de leur fenêtre de tir. C’est le cas du prochain vol New Glenn de Blue Origin qui doit envoyer vers Mars la mission Escapade de la Nasa. Le couvre-feu va aussi abîmer l’extrême cadence de tirs Falcon 9 de SpaceX (140 vols depuis le 1er janvier).
La Federal Aviation Administration a ordonné la réduction de 10% du trafic aérien à partir d’aujourd’hui pour préserver le mental de ses contrôleurs aériens, non payés depuis plus de 37 jours de Shutdown. Un couvre-feu sur les lancements spatiaux a aussi été instauré.
La crise se poursuit alors que le shutdown américain d’une durée record continue depuis 37 jours. Tant que le gouvernement et le Congrès n’arriveront pas à se mettre d’accord sur le budget de l’année fiscale 2026 (qui a débuté le 1er octobre), les contrôleurs aériens, employés par la FAA, travaillent sans être payés. Leur rôle étant considéré comme essentiel, ils ne sont pas mis en chômage technique comme la plupart des employés fédéraux.
Au total, ce sont 13 000 contrôleurs aériens 50 000 employés de la TSA (Transport Security Administration) qui travaillent sans paye. Dans ces conditions stressantes, certains aiguilleurs du ciel « prennent des side-jobs », et font ainsi des heures supplémentaires pour boucler leur fin de mois, comme l’a déploré le ministre des Transports Sean Duffy en conférence de presse hier. La FAA a donc décidé de réduire le trafic de 10% dans les aéroports les plus fréquentés.
Près de 800 vols ont été annulés, ce qui augmente la pagaille et la frustration des passagers dans les aéroports américains concernés, à savoir une quarantaine où le trafic est le plus intense. Selon les compagnies aériennes, plus de 3 millions de passagers ont été impactés.
La FAA a également mis en place par arrêté un couvre-feu interdisant tout lancement ou rentrée atmosphérique pilotée par un opérateur commercial entre 6h et 22h (heure locale), afin de soulager le trafic aérien en journée. Le couvre-feu entrera en vigueur le 10 novembre. Certains vols sont directement impactés car ils ne peuvent changer les horaires de leur fenêtre de tir. C’est le cas du prochain vol New Glenn de Blue Origin qui doit envoyer vers Mars la mission Escapade de la Nasa. Le couvre-feu va aussi abîmer l’extrême cadence de tirs Falcon 9 de SpaceX (140 vols depuis le 1er janvier).
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