Plusieurs vidéos montrent que l’Ukraine a développé une capacité antiaérienne pour ses drones de surface. Si la destruction du drone démontre que l’efficacité du système n’est pas encore optimale, c’est aussi une véritable menace en devenir pour les moyens aériens de la Flotte russe de la mer Noire.
Malgré une marine de très petite taille, l'Ukraine continue de frapper des unités ou structures en lien avec la Flotte russe de la mer Noire. À terre ou à quai, les missiles de croisière SCALP-EG/Storm Shadow ont ainsi détruit plusieurs navires comme par exemple une corvette de la classe Karakurt, un sous-marin de la classe Kilo ou encore le quartier général de la Flotte russe de la mer Noire. Les navires russes ne sont pas non plus à l'abri en pleine mer : les drones de surface suicide ukrainiens ont aussi détruit plusieurs navires, comme un patrouilleur de la classe Vasily Bykov, un navire de débarquement de char de la classe Ropucha,...
Les drones utilisés au départ ont alors la place à des drones plus perfectionné. Le Sea Baby par exemple, peut naviguer sur une distance de 1 000 kilomètres avec une charge militaire de 850 kg... avec une vitesse de 49 nœuds, soit 90,7 km/h. Si ces capacités sont impressionnantes, ce modèle se distingue des autres drones : en plus de détenir une capacité "suicide", il peut emporter d'autres armes. Il peut emporter jusqu'à six lance-roquettes RPV-16, tirant chacun une roquette thermobarique avec une charge de 2,1 kg. Cette capacité a été filmée pour la toute première fois à la fin de l'année 2023, en tirant ces roquettes sur Sébastopol (Crimée).
Désormais, un nouveau drone est apparu sur la mer Noire et a été filmé par les Forces armées russes. La vidéo publiée sur X (ci-dessous) montre un hélicoptère d'assaut maritime Ka-29 Helix-B en train de détruire un drone de surface (USV) ukrainien, ressemblant à un Magura V5 . Sur la seconde vidéo (ci-dessous), il est possible d'apercevoir que l'USV est étonnamment équipé de deux rails, dont un vide et un second équipé d'un missile air-air moyenne portée R-73 (AA-11 Archer). Normalement utilisé en air-air, ce missile a été intégré sur cet USV dans une optique mer-air.
Aucune information n'est disponible sur le missile manquant. En ce qui concerne la destruction du drone, l'hélicoptère russe a eu de la chance : le drone ne semble pas équipé de moyens de détections aériens. Il faut donc que l'opérateur de l'USV détecte visuellement sa cible, laissant le missile se guider en complète autonomie. Éventuellement, l'opérateur peut recevoir des informations via un radar longue portée ukrainien et donc, tirer le missile en fonction de la détection. Cependant, cette seconde option est assez hasardeuse. Par ailleurs, le Ka-29 était bien trop proche du drone ukrainien pour pouvoir être engagé par le missile restant : en plus d'avoir une distance de sécurité, le capteur infrarouge du missile doit pouvoir détecter l'hélicoptère russe, ce dernier étant justement dans son angle mort.
Aujourd'hui, les Forces ukrainiennes peuvent déployer une véritable petite flottille multi-missions de drones de surface ;
Avec une grande coordination, une petite flottille de ces drones pourrait faire de sérieux dégâts en mer Noire, avec une capacité de toucher des navires en mer, attaquer des cibles à terre et le tout, sous la couverture de quelques drones antiaériens. Mais si la vidéo montre que cette couverture antiaérienne n'est pas encore optimisée, elle peut représenter une véritable menace en devenir pour l'Aéronavale russe. La détection de ces drones est avant tout assurée par une poignée d'antédiluviens hydravions Be-12 Mail, ainsi que par des hélicoptères maritimes, ces derniers étant également utilisés pour la destruction en mer des USV détectés. Or, le développement de cette capacité USV antiaérien et l'arrivée de missiles R-73 dans la zone peut obliger la Marine russe à ne plus faire décoller ses moyens aériens et donc, de pouvoir faciliter l'approche des côtes de Crimée par les drones de surfaces ukrainiens.
Plusieurs vidéos montrent que l’Ukraine a développé une capacité antiaérienne pour ses drones de surface. Si la destruction du drone démontre que l’efficacité du système n’est pas encore optimale, c’est aussi une véritable menace en devenir pour les moyens aériens de la Flotte russe de la mer Noire.
Malgré une marine de très petite taille, l'Ukraine continue de frapper des unités ou structures en lien avec la Flotte russe de la mer Noire. À terre ou à quai, les missiles de croisière SCALP-EG/Storm Shadow ont ainsi détruit plusieurs navires comme par exemple une corvette de la classe Karakurt, un sous-marin de la classe Kilo ou encore le quartier général de la Flotte russe de la mer Noire. Les navires russes ne sont pas non plus à l'abri en pleine mer : les drones de surface suicide ukrainiens ont aussi détruit plusieurs navires, comme un patrouilleur de la classe Vasily Bykov, un navire de débarquement de char de la classe Ropucha,...
Les drones utilisés au départ ont alors la place à des drones plus perfectionné. Le Sea Baby par exemple, peut naviguer sur une distance de 1 000 kilomètres avec une charge militaire de 850 kg... avec une vitesse de 49 nœuds, soit 90,7 km/h. Si ces capacités sont impressionnantes, ce modèle se distingue des autres drones : en plus de détenir une capacité "suicide", il peut emporter d'autres armes. Il peut emporter jusqu'à six lance-roquettes RPV-16, tirant chacun une roquette thermobarique avec une charge de 2,1 kg. Cette capacité a été filmée pour la toute première fois à la fin de l'année 2023, en tirant ces roquettes sur Sébastopol (Crimée).
Désormais, un nouveau drone est apparu sur la mer Noire et a été filmé par les Forces armées russes. La vidéo publiée sur X (ci-dessous) montre un hélicoptère d'assaut maritime Ka-29 Helix-B en train de détruire un drone de surface (USV) ukrainien, ressemblant à un Magura V5 . Sur la seconde vidéo (ci-dessous), il est possible d'apercevoir que l'USV est étonnamment équipé de deux rails, dont un vide et un second équipé d'un missile air-air moyenne portée R-73 (AA-11 Archer). Normalement utilisé en air-air, ce missile a été intégré sur cet USV dans une optique mer-air.
Aucune information n'est disponible sur le missile manquant. En ce qui concerne la destruction du drone, l'hélicoptère russe a eu de la chance : le drone ne semble pas équipé de moyens de détections aériens. Il faut donc que l'opérateur de l'USV détecte visuellement sa cible, laissant le missile se guider en complète autonomie. Éventuellement, l'opérateur peut recevoir des informations via un radar longue portée ukrainien et donc, tirer le missile en fonction de la détection. Cependant, cette seconde option est assez hasardeuse. Par ailleurs, le Ka-29 était bien trop proche du drone ukrainien pour pouvoir être engagé par le missile restant : en plus d'avoir une distance de sécurité, le capteur infrarouge du missile doit pouvoir détecter l'hélicoptère russe, ce dernier étant justement dans son angle mort.
Aujourd'hui, les Forces ukrainiennes peuvent déployer une véritable petite flottille multi-missions de drones de surface ;
Avec une grande coordination, une petite flottille de ces drones pourrait faire de sérieux dégâts en mer Noire, avec une capacité de toucher des navires en mer, attaquer des cibles à terre et le tout, sous la couverture de quelques drones antiaériens. Mais si la vidéo montre que cette couverture antiaérienne n'est pas encore optimisée, elle peut représenter une véritable menace en devenir pour l'Aéronavale russe. La détection de ces drones est avant tout assurée par une poignée d'antédiluviens hydravions Be-12 Mail, ainsi que par des hélicoptères maritimes, ces derniers étant également utilisés pour la destruction en mer des USV détectés. Or, le développement de cette capacité USV antiaérien et l'arrivée de missiles R-73 dans la zone peut obliger la Marine russe à ne plus faire décoller ses moyens aériens et donc, de pouvoir faciliter l'approche des côtes de Crimée par les drones de surfaces ukrainiens.
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