Après avoir approuvé le plan de restructuration en décembre 2020, incluant des mesures de soutien de l’Etat pour un montant de 136,9 millions d’euros, l’exécutif européen se penche à présent sur des modifications apportées au plan initial.
La compagnie sud-américaine s'était volontairement placée sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites en mai 2020, suite à la crise de la Covid-19, ce qui lui a permis de se restructurer.
Un accord a été établi entre l’Etat et la Sematra sur le sort d’Air Austral dont le projet de restructuration a été envoyé à l’UE.
Sukhoi et Mig fusionneront dans une même entité juridique, dont la dénomination serait le « Centre d’entreprises de construction d’avions » (« Korporativnii tsentr samoliotostroyéniya »). Ce nouveau centre dirigera également Iliouchine, Tupolev et Irkut.
La nouvelle compagnie nationalisée présentera 4000 emplois de moins que l'ancienne Alitalia n'en comptait avant la crise du Covid.
Cette levée de fonds s'ajoute aux mesures annuelles d'économies de 280 millions de livres (308,4 M€) et 880 millions de livres (970 millions d'euros) de refinancement et de rééchelonnement de nouveaux appareils sur les cinq prochaines années.
La compagnie, qui prévoit de supprimer plus d'un tiers de ses effectifs, n'exclue pas des licenciements secs.
Le détail des suppressions de postes et la restructuration des secteurs d'activité doit être présenté par la direction d'Air France vendredi 3 juillet en Comité économique et social central. Hop ! va être durement touchée.
Le secrétaire d'Etat aux Transports veut garantir que les lignes que Air France va fermer ne soit pas récupérées par d'autres opérateurs aériens, notamment low cost.