L’Agence spatiale européenne a confirmé avoir été victime d’un piratage de données, mais dément toute fuite de données internes critiques.
L’alerte avait été lancée le 26 décembre dernier, laissant dire que de potentiels documents critiques avaient été piratés au sein de serveurs internes à l’agence. Dans un communiqué d’aujourd’hui, l’ESA confirme avoir été victime d’un « problème de cybersécurité », mais précise que seuls des serveurs externes au réseau sont concernés. L’analyse de sécurité approfondie est en cours et des mesures ont été prises pour protéger des systèmes potentiellement affectés.
Quels documents ont été piratés ? L’ESA précise que quelques serveurs externes auraient été affectés. Ils stockent des documents non-classifiés d’ingénierie partagés à la communauté scientifique. Dans les captures d’écran de documents volés, on retrouve par exemple un document interne à Airbus Defence & Space sur la sonde Juice de l’ESA, mais datant de 2015. Près de 200 Go de documents auraient été volés, mais rien ne confirme aujourd’hui que des documents classifiés en feraient partie. Airbus Defence & Space ainsi que les autres partenaires ont été prévenus afin qu’ils vérifient de leur côté l’ampleur de l’incident.
Si l’incident semble limité, il reste d’ampleur pour l’agence spatiale européenne qui est en train de devenir un partenaire de plus en plus important de la défense européenne. À la dernière conférence ministérielle, les états membres ont voté un nouveau budget record dans ce sens. L’ESA contribue déjà au perfectionnement technique de solutions européennes à vocation duale comme le système de positionnement Galileo. L’ESA sera également maître d’œuvre des premiers éléments de la future constellation européenne de satellites de reconnaissance EOGS, via le programme ERS (European Resilience from Space).
L’Agence spatiale européenne a confirmé avoir été victime d’un piratage de données, mais dément toute fuite de données internes critiques.
L’alerte avait été lancée le 26 décembre dernier, laissant dire que de potentiels documents critiques avaient été piratés au sein de serveurs internes à l’agence. Dans un communiqué d’aujourd’hui, l’ESA confirme avoir été victime d’un « problème de cybersécurité », mais précise que seuls des serveurs externes au réseau sont concernés. L’analyse de sécurité approfondie est en cours et des mesures ont été prises pour protéger des systèmes potentiellement affectés.
Quels documents ont été piratés ? L’ESA précise que quelques serveurs externes auraient été affectés. Ils stockent des documents non-classifiés d’ingénierie partagés à la communauté scientifique. Dans les captures d’écran de documents volés, on retrouve par exemple un document interne à Airbus Defence & Space sur la sonde Juice de l’ESA, mais datant de 2015. Près de 200 Go de documents auraient été volés, mais rien ne confirme aujourd’hui que des documents classifiés en feraient partie. Airbus Defence & Space ainsi que les autres partenaires ont été prévenus afin qu’ils vérifient de leur côté l’ampleur de l’incident.
Si l’incident semble limité, il reste d’ampleur pour l’agence spatiale européenne qui est en train de devenir un partenaire de plus en plus important de la défense européenne. À la dernière conférence ministérielle, les états membres ont voté un nouveau budget record dans ce sens. L’ESA contribue déjà au perfectionnement technique de solutions européennes à vocation duale comme le système de positionnement Galileo. L’ESA sera également maître d’œuvre des premiers éléments de la future constellation européenne de satellites de reconnaissance EOGS, via le programme ERS (European Resilience from Space).
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