Forte de son nouveau budget, l’agence spatiale européenne (ESA) va ouvrir 400 nouveaux postes l’année prochaine. A cela s’ajoutent 120 départs à la retraite à remplacer. À vos CVs !
Et si vous profitiez des fêtes de fin d’année pour parfaire votre CV ? L’année prochaine sera sous le signe de l’emploi au sein de l’ESA. Lors d’une conférence de presse le 18 décembre, l’ESA a annoncé l’ouverture de 400 nouveaux postes, soit une augmentation de près de 13% du staff, une ouverture assez inédite !
La décision a été approuvée lors du 342 conseil de l’ESA, réunissant les ministres des États membres. Tous les citoyens des 23 membres de l’agence spatiale européenne, incluant le Royaume-Uni, pourront postuler. Même chose pour les états associés (Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Canada), et les états coopérants (Bulgarie, Croatie, Malte, Chypre).
L’ESA va rechercher tout type de personnel, des ingénieurs et des techniciens mais aussi des data scientists, des ingénieurs commerciaux, et autres métiers. Le processus de recrutement devrait avoir lieu à différents moments de l'année 2026. Il faudra donc particulièrement surveiller le site jobs.esa.int !
Ces derniers mois, l’ESA a annoncé de possibles extensions sur le Vieux Continent. L’agence a annoncé le lancement du chantier d’extension de l’European Astronaut Center pour accueillir plus de personnel d’ici 2028. En marge de la conférence ministérielle, l’ESA a annoncé la possibilité d’ouvrir un centre spatial arctique à Tromso en Norvège et d’un centre de sécurité spatiale en Pologne.
C’est une conséquence directe du vote du budget 2026-2028 à la conférence ministérielle de Brême le 27 novembre 2025. L’ESA va recevoir 22,3 Mds€, une augmentation de plus de 30%. Certains programmes ont même reçu plus d’argent que prévu. Seul le volet dédié à l’exploration, qui englobe l’astronautique et les missions lunaires et martiennes, doit gérer un manque de 800 M€. Interrogé lors de la conférence de presse, le directeur de l’exploration Daniel Neuschwander a précisé que plus d’éléments seront apportés en février après une grande revue des programmes. La contribution de l’ESA au programme lunaire américain (modules de la station Gateway) semble inchangée pour le moment.
Avec cette annonce d’ouverture future de postes, l’ESA conclut finalement une année très riche, avec un nombre record de participations de l’agence à près d’une quarantaine de satellites déployés en orbite cette année, avec quelques missions propres comme Biomass. Le vote de ce budget record résulte aussi d’une année 2025 très compliquée sur le plan international, avec un partenaire américain incertain et versatile, confirmant son soutien à Exomars mais annulant le programme Mars Sample Return de retour d’échantillons martiens, mettant la sonde européenne Earth Return Orbiter au rebut. De son côté, l’ESA a donc renforcé ses liens avec le Japon, l’Inde, l’Australie, et surtout avec le Canada, membre associé qui a augmenté de 400% sa contribution au budget de l’agence.
Forte de son nouveau budget, l’agence spatiale européenne (ESA) va ouvrir 400 nouveaux postes l’année prochaine. A cela s’ajoutent 120 départs à la retraite à remplacer. À vos CVs !
Et si vous profitiez des fêtes de fin d’année pour parfaire votre CV ? L’année prochaine sera sous le signe de l’emploi au sein de l’ESA. Lors d’une conférence de presse le 18 décembre, l’ESA a annoncé l’ouverture de 400 nouveaux postes, soit une augmentation de près de 13% du staff, une ouverture assez inédite !
La décision a été approuvée lors du 342 conseil de l’ESA, réunissant les ministres des États membres. Tous les citoyens des 23 membres de l’agence spatiale européenne, incluant le Royaume-Uni, pourront postuler. Même chose pour les états associés (Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Canada), et les états coopérants (Bulgarie, Croatie, Malte, Chypre).
L’ESA va rechercher tout type de personnel, des ingénieurs et des techniciens mais aussi des data scientists, des ingénieurs commerciaux, et autres métiers. Le processus de recrutement devrait avoir lieu à différents moments de l'année 2026. Il faudra donc particulièrement surveiller le site jobs.esa.int !
Ces derniers mois, l’ESA a annoncé de possibles extensions sur le Vieux Continent. L’agence a annoncé le lancement du chantier d’extension de l’European Astronaut Center pour accueillir plus de personnel d’ici 2028. En marge de la conférence ministérielle, l’ESA a annoncé la possibilité d’ouvrir un centre spatial arctique à Tromso en Norvège et d’un centre de sécurité spatiale en Pologne.
C’est une conséquence directe du vote du budget 2026-2028 à la conférence ministérielle de Brême le 27 novembre 2025. L’ESA va recevoir 22,3 Mds€, une augmentation de plus de 30%. Certains programmes ont même reçu plus d’argent que prévu. Seul le volet dédié à l’exploration, qui englobe l’astronautique et les missions lunaires et martiennes, doit gérer un manque de 800 M€. Interrogé lors de la conférence de presse, le directeur de l’exploration Daniel Neuschwander a précisé que plus d’éléments seront apportés en février après une grande revue des programmes. La contribution de l’ESA au programme lunaire américain (modules de la station Gateway) semble inchangée pour le moment.
Avec cette annonce d’ouverture future de postes, l’ESA conclut finalement une année très riche, avec un nombre record de participations de l’agence à près d’une quarantaine de satellites déployés en orbite cette année, avec quelques missions propres comme Biomass. Le vote de ce budget record résulte aussi d’une année 2025 très compliquée sur le plan international, avec un partenaire américain incertain et versatile, confirmant son soutien à Exomars mais annulant le programme Mars Sample Return de retour d’échantillons martiens, mettant la sonde européenne Earth Return Orbiter au rebut. De son côté, l’ESA a donc renforcé ses liens avec le Japon, l’Inde, l’Australie, et surtout avec le Canada, membre associé qui a augmenté de 400% sa contribution au budget de l’agence.
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