Cette nouvelle aide diffère de la précédente aide d’un milliard car elle concerne uniquement des matériels et munitions qui n’existent pas encore : l’industrie de défense américaine doit se charger de produire ces six milliards d’aide militaire. De fait, cette aide arrivera à plus moyen terme mais assurera un flux de munitions vers l'Ukraine à plus long terme.
Après l'annonce d'un milliard de dollars d'aide militaire le 24 avril dernier, le Pentagone a annoncé un nouveau pack d'aide militaire à l'Ukraine. Contrairement au précédent pack d'aide, ce dernier ne verra pas une diminution des réserves de matériels et de munitions américaines mais bel et bien l'arrivée en Ukraine de matériels tout neufs ! Seule contrepartie, cette aide ne sera donc pas disponible à court terme, mais bel et bien à moyen/long terme, en fonction des matériels et munitions à produire. Ce pack de 6 milliards de dollars (soit 5,61 milliards d'euros) représente aussi un boost non négligeable pour les industriels de défense américains.
Missiles antiaériens pour les systèmes MIM-104 Patriot. Le type exact n'est pas identifié, l'Ukraine utilisant jusqu'à présent des Patriot PAC-2 longue portée, principalement contre les avions et hélicoptères de combat russes et Patriot PAC-3 CRI, principalement contre les missiles de croisière et balistiques russes.
Missiles antiaériens utilisés par les National Advanced Surface-to-Air Missile Systems (NASAMS). Au total, pas moins de 19 NASAMS sont ou doivent encore arriver en Ukraine, en ce compris 12 systèmes livrés par les États-Unis. Trois missiles peuvent être tiré depuis les lanceurs ; l'AIM-9 à courte portée, l'AMRAAM pour une moyenne à longue portée. L'AMRAAM-ER est également compatible mais ce missile est trop récent pour que les États-Unis le livre en Ukraine.
Équipements permettant l'intégration de lance-missiles, missiles ou encore radars antiaériens avec les systèmes antiaériens déjà détenus par les Forces armées ukrainiennes.
Équipements et systèmes anti-drones, plus que probablement des brouilleurs pour l'infanterie.
Munitions aériennes de précision.
Munitions rôdeuses Switchblade.
Drones multi-missions Puma.
Composants afin de soutenir la production ukrainienne de drones et d'autres capacités.
Munitions pour les systèmes équipés de roquettes à guidage laser.
Radars multi-missions.
Radars de contrebatterie, permettant de géolocaliser les tirs des pièces d'artillerie et lance-roquettes. Cette localisation permet ensuite d'effectuer un tir de contrebatterie pour détruire les systèmes, sauf si ceux-ci ont déjà rapidement quitté leur position de tir.
Munitions additionnelles pour les lance-roquettes M142 High Mobility Artillery Rocket Systems (HIMARS). Cela comprend plus que probablement des roquettes à guidage GPS GMLRS mais peut-être aussi des missiles balistiques ATACMS.
Obus de 152 et 155 mm. À noter que le calibre de 152 mm n'est pas un calibre OTAN.
Véhicules tactiques capables de tracter des armes et équipements. Cela peut comprendre des véhicules légers tout-terrains ou encore des camions de transport tout-terrains.
Munitions de démolition afin de créer ou inversement, détruire un obstacle.
Armes légères.
Munitions pour des armes légères.
Autres pièces et soutien à l'entrainement, la maintenance et le maintien en opération.
Il faut noter qu'aucun véhicule de combat n'a été listé et ne sera donc pas envoyé comme neuf en Ukraine. Il en est de même pour les systèmes antiaériens lourds.
Cette nouvelle aide diffère de la précédente aide d’un milliard car elle concerne uniquement des matériels et munitions qui n’existent pas encore : l’industrie de défense américaine doit se charger de produire ces six milliards d’aide militaire. De fait, cette aide arrivera à plus moyen terme mais assurera un flux de munitions vers l'Ukraine à plus long terme.
Après l'annonce d'un milliard de dollars d'aide militaire le 24 avril dernier, le Pentagone a annoncé un nouveau pack d'aide militaire à l'Ukraine. Contrairement au précédent pack d'aide, ce dernier ne verra pas une diminution des réserves de matériels et de munitions américaines mais bel et bien l'arrivée en Ukraine de matériels tout neufs ! Seule contrepartie, cette aide ne sera donc pas disponible à court terme, mais bel et bien à moyen/long terme, en fonction des matériels et munitions à produire. Ce pack de 6 milliards de dollars (soit 5,61 milliards d'euros) représente aussi un boost non négligeable pour les industriels de défense américains.
Missiles antiaériens pour les systèmes MIM-104 Patriot. Le type exact n'est pas identifié, l'Ukraine utilisant jusqu'à présent des Patriot PAC-2 longue portée, principalement contre les avions et hélicoptères de combat russes et Patriot PAC-3 CRI, principalement contre les missiles de croisière et balistiques russes.
Missiles antiaériens utilisés par les National Advanced Surface-to-Air Missile Systems (NASAMS). Au total, pas moins de 19 NASAMS sont ou doivent encore arriver en Ukraine, en ce compris 12 systèmes livrés par les États-Unis. Trois missiles peuvent être tiré depuis les lanceurs ; l'AIM-9 à courte portée, l'AMRAAM pour une moyenne à longue portée. L'AMRAAM-ER est également compatible mais ce missile est trop récent pour que les États-Unis le livre en Ukraine.
Équipements permettant l'intégration de lance-missiles, missiles ou encore radars antiaériens avec les systèmes antiaériens déjà détenus par les Forces armées ukrainiennes.
Équipements et systèmes anti-drones, plus que probablement des brouilleurs pour l'infanterie.
Munitions aériennes de précision.
Munitions rôdeuses Switchblade.
Drones multi-missions Puma.
Composants afin de soutenir la production ukrainienne de drones et d'autres capacités.
Munitions pour les systèmes équipés de roquettes à guidage laser.
Radars multi-missions.
Radars de contrebatterie, permettant de géolocaliser les tirs des pièces d'artillerie et lance-roquettes. Cette localisation permet ensuite d'effectuer un tir de contrebatterie pour détruire les systèmes, sauf si ceux-ci ont déjà rapidement quitté leur position de tir.
Munitions additionnelles pour les lance-roquettes M142 High Mobility Artillery Rocket Systems (HIMARS). Cela comprend plus que probablement des roquettes à guidage GPS GMLRS mais peut-être aussi des missiles balistiques ATACMS.
Obus de 152 et 155 mm. À noter que le calibre de 152 mm n'est pas un calibre OTAN.
Véhicules tactiques capables de tracter des armes et équipements. Cela peut comprendre des véhicules légers tout-terrains ou encore des camions de transport tout-terrains.
Munitions de démolition afin de créer ou inversement, détruire un obstacle.
Armes légères.
Munitions pour des armes légères.
Autres pièces et soutien à l'entrainement, la maintenance et le maintien en opération.
Il faut noter qu'aucun véhicule de combat n'a été listé et ne sera donc pas envoyé comme neuf en Ukraine. Il en est de même pour les systèmes antiaériens lourds.
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