publié le 20 octobre 2023 à 09:51
308 mots
Les premières estimations des attaques de Louhansk et Berdyansk annonçaient la destruction de neuf hélicoptères russes. Finalement, les images satellites confirment que les premières frappes d’ATACMS ukrainiens ont bel et bien endommagé ou détruit près de 21 hélicoptères russes.
Le 17 octobre dernier, les Forces armées ukrainiennes lançaient l’opération Dragonfly (opération Libellule). Cette opération consistait au lancement, pour la toute première fois en Ukraine, de missiles sol-sol MGM-140A ATACMS. Deux cibles étaient visées : les aéroports de Berdyansk et Luhansk. Ces deux aéroports sont utilisés par les Forces armées russes en Ukraine comme base pour de nombreux hélicoptères. Les premières vidéos confirmaient la destruction de plusieurs hélicoptères russes et une estimation de neuf hélicoptères détruits (article sur le sujet).
Avec les récentes images satellites des deux aéroports, il est désormais possible de confirmer que 21 hélicoptères ont été endommagés ou détruits dans cette frappe. C’est l’aéroport de Berdyansk qui souffre le plus, avec 15 hélicoptères touchés ou détruits, et 6 à Louhansk (images ci-dessous). Cette frappe montre que les lance-roquettes multiples M142 HIMARS et/ou M270 MLRS livrés montent en puissance : après les roquettes à guidage GPS de 80 kilomètres de portée, l'arrivée des MGM-140A ouvre la possibilité de frapper à 165 kilomètres... en attendant l'arrivée des GLSDB, dont la portée sera de 150 kilomètres.
Ces lanceurs ne seront toutefois pas la clé du conflit ukrainien mais après 1,5 année de guerre, les Forces armées ukrainiennes obtiennent enfin des moyens sol-sol de précision pour frapper des cibles stratégiques russes situées dans la profondeur du dispositif russe. La destruction d'autant d'hélicoptères démontre ainsi que sur le long terme, ces armes vont s'avérer décisives, limitant petit à petit les capacités russes en Ukraine (dépôts logistiques, aéroports, rassemblement de troupes,...).
Les premières estimations des attaques de Louhansk et Berdyansk annonçaient la destruction de neuf hélicoptères russes. Finalement, les images satellites confirment que les premières frappes d’ATACMS ukrainiens ont bel et bien endommagé ou détruit près de 21 hélicoptères russes.
Le 17 octobre dernier, les Forces armées ukrainiennes lançaient l’opération Dragonfly (opération Libellule). Cette opération consistait au lancement, pour la toute première fois en Ukraine, de missiles sol-sol MGM-140A ATACMS. Deux cibles étaient visées : les aéroports de Berdyansk et Luhansk. Ces deux aéroports sont utilisés par les Forces armées russes en Ukraine comme base pour de nombreux hélicoptères. Les premières vidéos confirmaient la destruction de plusieurs hélicoptères russes et une estimation de neuf hélicoptères détruits (article sur le sujet).
Avec les récentes images satellites des deux aéroports, il est désormais possible de confirmer que 21 hélicoptères ont été endommagés ou détruits dans cette frappe. C’est l’aéroport de Berdyansk qui souffre le plus, avec 15 hélicoptères touchés ou détruits, et 6 à Louhansk (images ci-dessous). Cette frappe montre que les lance-roquettes multiples M142 HIMARS et/ou M270 MLRS livrés montent en puissance : après les roquettes à guidage GPS de 80 kilomètres de portée, l'arrivée des MGM-140A ouvre la possibilité de frapper à 165 kilomètres... en attendant l'arrivée des GLSDB, dont la portée sera de 150 kilomètres.
Ces lanceurs ne seront toutefois pas la clé du conflit ukrainien mais après 1,5 année de guerre, les Forces armées ukrainiennes obtiennent enfin des moyens sol-sol de précision pour frapper des cibles stratégiques russes situées dans la profondeur du dispositif russe. La destruction d'autant d'hélicoptères démontre ainsi que sur le long terme, ces armes vont s'avérer décisives, limitant petit à petit les capacités russes en Ukraine (dépôts logistiques, aéroports, rassemblement de troupes,...).
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