Raytheon et Kongsberg ont tiré pour la première fois leur missile AMRAAM-ER depuis le lance-missile antiaérien NASAMS. Ce missile, dernier né de la famille des AMRAAM, est spécialement conçu pour être tiré depuis le NASAMS et offrir une défense antiaérienne plus précise et surtout, plus élargie.
Le système lance-missiles antiaérien National Advanced Surface-to-Air Missile System, plus connu sous son acronyme NASAMS, viens de franchir un nouveau pas en avant : ce 27 février, Raytheon et Kongsberg, ainsi que les Forces armées norvégiennes (en soutien), ont annoncé avoir tiré pour la première fois le missile antiaérien longue portée Advanced Medium Range Air to Air Missile-Extended Range (AMRAAM-ER) depuis un NASAMS. Il vient ainsi ajouter une nouvelle variante de l'AMRAAM pouvant être tirée depuis le NASAMS. Concrètement, ce système peut assurer une défense antiaérienne courte portée à l'aide de missile AIM-9 Sidewinder, et moyenne et longue portée, à l'aide de missiles AIM-120 AMRAAM, en fonction de leur variante.
Contrairement aux Sidewinder et précédentes versions de l'AMRAAM, l'AMRAAM-ER est une variante développée dès le début pour être utilisée dans une optique sol-air. Cette récente variante de l'AIM-120, dévoilée en 2015, reprend le système de guidage radar de l'AIM-120 C-8, une propulsion agrandie par l'entreprise Nammo, une no-escape zone élargie, une vitesse augmentée, des algorithmes de contrôle optimisés,... Les données techniques sont encore rares et la portée et l'altitude de tir ne sont pas encore connues avec exactitude. En revanche, Kongsberg a déjà précisé que la portée de ce nouveau missile est augmentée de 50 % en comparaison à la portée de l'AIM-120 AMRAAM C-7. La portée de l'AMRAAM C-7 étant estimée à plus de 120 kilomètres, l'AMRAAM-ER aurait alors une portée supérieure à 180 kilomètres. Son altitude maximale est aussi augmentée de 70 % par rapport à l'altitude maximale de l'AIM-120 C-7.
La future mise en service de ce missile permet donc d'augmenter la bulle de protection fournie par le NASAMS, tout en augmentant l'efficacité du missile intercepteur. Il faut noter que le NASAMS est prévu pour détruire des avions, hélicoptères mais aussi missiles de croisière. De fait, il faut s'attendre à une capacité anti-missile allongée avec l'AMRAAM-ER.
Raytheon et Kongsberg ont tiré pour la première fois leur missile AMRAAM-ER depuis le lance-missile antiaérien NASAMS. Ce missile, dernier né de la famille des AMRAAM, est spécialement conçu pour être tiré depuis le NASAMS et offrir une défense antiaérienne plus précise et surtout, plus élargie.
Le système lance-missiles antiaérien National Advanced Surface-to-Air Missile System, plus connu sous son acronyme NASAMS, viens de franchir un nouveau pas en avant : ce 27 février, Raytheon et Kongsberg, ainsi que les Forces armées norvégiennes (en soutien), ont annoncé avoir tiré pour la première fois le missile antiaérien longue portée Advanced Medium Range Air to Air Missile-Extended Range (AMRAAM-ER) depuis un NASAMS. Il vient ainsi ajouter une nouvelle variante de l'AMRAAM pouvant être tirée depuis le NASAMS. Concrètement, ce système peut assurer une défense antiaérienne courte portée à l'aide de missile AIM-9 Sidewinder, et moyenne et longue portée, à l'aide de missiles AIM-120 AMRAAM, en fonction de leur variante.
Contrairement aux Sidewinder et précédentes versions de l'AMRAAM, l'AMRAAM-ER est une variante développée dès le début pour être utilisée dans une optique sol-air. Cette récente variante de l'AIM-120, dévoilée en 2015, reprend le système de guidage radar de l'AIM-120 C-8, une propulsion agrandie par l'entreprise Nammo, une no-escape zone élargie, une vitesse augmentée, des algorithmes de contrôle optimisés,... Les données techniques sont encore rares et la portée et l'altitude de tir ne sont pas encore connues avec exactitude. En revanche, Kongsberg a déjà précisé que la portée de ce nouveau missile est augmentée de 50 % en comparaison à la portée de l'AIM-120 AMRAAM C-7. La portée de l'AMRAAM C-7 étant estimée à plus de 120 kilomètres, l'AMRAAM-ER aurait alors une portée supérieure à 180 kilomètres. Son altitude maximale est aussi augmentée de 70 % par rapport à l'altitude maximale de l'AIM-120 C-7.
La future mise en service de ce missile permet donc d'augmenter la bulle de protection fournie par le NASAMS, tout en augmentant l'efficacité du missile intercepteur. Il faut noter que le NASAMS est prévu pour détruire des avions, hélicoptères mais aussi missiles de croisière. De fait, il faut s'attendre à une capacité anti-missile allongée avec l'AMRAAM-ER.
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