Gros mouvements en vue dans le secteur américain des lanceurs ? Le patron d’United Launch Alliance (ULA) Tory Bruno est passé chez le nouveau géant Blue Origin. Une très grosse prise pour le fondateur Jeff Bezos face à SpaceX.
Le 23 décembre, le patron d’ULA avait annoncé quitter le groupe, après 12 ans de présidence. Dans un communiqué aujourd’hui 26 décembre, Blue Origin annonce qu’il les a rejoint pour diriger leur nouvelle branche dédiée aux questions de défense et de sécurité nationale. Tory Bruno a en effet un profil tout indiqué pour cela. Avant de rejoindre le groupe ULA né de la fusion des activités de lancements de Boeing et de Lockheed Martin, Tory Bruno était patron de Lockheed Martin Strategic and Missile Defence Systems. Pendant 12 ans de présidence chez ULA, il a défendu la place du groupe dans l’attribution des contrats juteux du Pentagone pour la mise en orbite de satellites militaires. Tory Bruno connaît également bien la recette pour certifier un nouveau lanceur à des missions de sécurité nationale, avec la nouvelle fusée Vulcan qui a obtenu sa certification en seulement deux vols (le minimum).
Tory Bruno a été le principal point de contact entre Blue Origin et ULA dès son arrivée en 2014. Un mois après sa nomination comme patron d’ULA, il annonçait un contrat avec Blue Origin pour fournir des moteurs BE-4 à la fusée Vulcan, en remplacement des moteurs russes RD-180 qui équipent la fusée Atlas V.
Depuis plusieurs années, règne la rumeur d’un rachat d’ULA par Blue Origin. L’arrivée de Tory Bruno chez Blue Origin réactive les interrogations. D’abord, son premier chantier sera de faire certifier la New Glenn pour lancer des charges utiles du Pentagone dès que possible. Mais à l’heure où la défense pilote des grands projets qui se traduiront par une pluie de lancements dédiés, ne serait-ce pas le bon moment pour acquérir l’entreprise qui maîtrise le mieux ce type de mission ? De plus, la fusée Vulcan sera complémentaire à New Glenn en termes de capacités.
Pour rappel, le Pentagone a la charge de déployer une grande constellation satellite (PWSA) d’alerte avancée et de communication en orbite basse. Il y a aussi le titanesque projet de bouclier antimissile annoncé par Donald Trump, le Golden Dome. SpaceX, ULA, Blue Origin, Northrop Grumman, Rocket Lab, toutes les grandes compagnies américaines de lancement déploient les grands moyens pour décrocher une part substantielle de la poule aux œufs d’or. Face à SpaceX, la carte de l’acquisition d’ULA est une des plus intéressantes à jouer pour Blue Origin.
Gros mouvements en vue dans le secteur américain des lanceurs ? Le patron d’United Launch Alliance (ULA) Tory Bruno est passé chez le nouveau géant Blue Origin. Une très grosse prise pour le fondateur Jeff Bezos face à SpaceX.
Le 23 décembre, le patron d’ULA avait annoncé quitter le groupe, après 12 ans de présidence. Dans un communiqué aujourd’hui 26 décembre, Blue Origin annonce qu’il les a rejoint pour diriger leur nouvelle branche dédiée aux questions de défense et de sécurité nationale. Tory Bruno a en effet un profil tout indiqué pour cela. Avant de rejoindre le groupe ULA né de la fusion des activités de lancements de Boeing et de Lockheed Martin, Tory Bruno était patron de Lockheed Martin Strategic and Missile Defence Systems. Pendant 12 ans de présidence chez ULA, il a défendu la place du groupe dans l’attribution des contrats juteux du Pentagone pour la mise en orbite de satellites militaires. Tory Bruno connaît également bien la recette pour certifier un nouveau lanceur à des missions de sécurité nationale, avec la nouvelle fusée Vulcan qui a obtenu sa certification en seulement deux vols (le minimum).
Tory Bruno a été le principal point de contact entre Blue Origin et ULA dès son arrivée en 2014. Un mois après sa nomination comme patron d’ULA, il annonçait un contrat avec Blue Origin pour fournir des moteurs BE-4 à la fusée Vulcan, en remplacement des moteurs russes RD-180 qui équipent la fusée Atlas V.
Depuis plusieurs années, règne la rumeur d’un rachat d’ULA par Blue Origin. L’arrivée de Tory Bruno chez Blue Origin réactive les interrogations. D’abord, son premier chantier sera de faire certifier la New Glenn pour lancer des charges utiles du Pentagone dès que possible. Mais à l’heure où la défense pilote des grands projets qui se traduiront par une pluie de lancements dédiés, ne serait-ce pas le bon moment pour acquérir l’entreprise qui maîtrise le mieux ce type de mission ? De plus, la fusée Vulcan sera complémentaire à New Glenn en termes de capacités.
Pour rappel, le Pentagone a la charge de déployer une grande constellation satellite (PWSA) d’alerte avancée et de communication en orbite basse. Il y a aussi le titanesque projet de bouclier antimissile annoncé par Donald Trump, le Golden Dome. SpaceX, ULA, Blue Origin, Northrop Grumman, Rocket Lab, toutes les grandes compagnies américaines de lancement déploient les grands moyens pour décrocher une part substantielle de la poule aux œufs d’or. Face à SpaceX, la carte de l’acquisition d’ULA est une des plus intéressantes à jouer pour Blue Origin.
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