Un KC-30A MRTT australien a récemment effectué pas moins de 412 contacts avec un RC-135 américain mais aussi 34 contacts avec A-10C américain. Ces essais ont pour objectifs de confirmer la capacité de ravitaillement de ces différents appareils par la flotte de KC-30A australiens.
Le 8 janvier, le ministère de la Défense australien a annoncé que l'interopérabilité de ses ravitailleurs KC-30A MRTT (dénomination australienne de l'A330 Phénix) allait prochainement augmenter. Concrètement, un KC-30A du 30ème escadron a été déployé sur la base aérienne d'Edwards (Californie, États-Unis). Depuis cette base, l'avion a participé au ravitaillement de deux appareils américains, encore non certifiés pour le ravitaillement par les KC-30A australiens ;
Ces différents contacts sont le fruit de pas moins de trois mois de préparation quasi constante entre les différents équipages, l'Aircraft Research and Development Unit australien (ARDU) et le 418ème Flight Test Squadron américain (FLTS). Les différentes données récoltées sont actuellement en cours d'analyse par les équipes d'essais des deux pays. Une fois les doutes définitivement levés, une deuxième phase d'essai qualificative sera lancée, permettant à la Force aérienne royale australienne (RAAF) et à l'US Air Force (USAF) de confirmer l'interopérabilité entre ces différents modèles d'appareils.
Il faut noter que si un Rivet Joint a été testé par l'USAF, c'est la totalité de la flotte d'appareil se basant sur le C-135 qui sera apte au ravitaillement par les KC-30A australiens ; RC-135 V/W Rivet Joint, RC-135S Cobra Ball, WC-135R Constant Phoenix,...
Cette interopérabilité est très importante ; les tensions sont vives sur de nombreuses régions de l'Asie-Pacifique. Or, le gros des appareils américains est positionné aux États-Unis ; la moindre intervention aérienne nécessite donc le déploiement de ravitailleurs, d'où l'importance stratégique des sept KC-30A australiens, positionnés aux portes de l'Asie du Sud-Est. Chacun de ces appareils peut emporter plus de 100 tonnes de kérosène mais peut diminuer cette quantité pour gagner en autonomie ; avec 50 tonnes de carburant transférable, un KC-30A peut s'éloigner de sa base sur près de 1.800 kilomètres tout en restant sur la zone de ravitaillement pendant plus de quatre heures... sans compter la possibilité de ravitailler le KC-30A par un autre tanker pour augmenter cette élongation ou la quantité de carburant transférable.
Enfin, il faut préciser que les KC-30A australiens sont déjà interopérables avec de nombreux appareils américains, dont les bombardiers stratégiques B-1B Lancer, B-52H Stratofortress ou encore le B-2A Spirit, comme démontré par l'image ci-dessous, à l'occasion du déploiement de pas moins de 4 des 20 B-2A Spirit de l'USAF.
Un KC-30A MRTT australien a récemment effectué pas moins de 412 contacts avec un RC-135 américain mais aussi 34 contacts avec A-10C américain. Ces essais ont pour objectifs de confirmer la capacité de ravitaillement de ces différents appareils par la flotte de KC-30A australiens.
Le 8 janvier, le ministère de la Défense australien a annoncé que l'interopérabilité de ses ravitailleurs KC-30A MRTT (dénomination australienne de l'A330 Phénix) allait prochainement augmenter. Concrètement, un KC-30A du 30ème escadron a été déployé sur la base aérienne d'Edwards (Californie, États-Unis). Depuis cette base, l'avion a participé au ravitaillement de deux appareils américains, encore non certifiés pour le ravitaillement par les KC-30A australiens ;
Ces différents contacts sont le fruit de pas moins de trois mois de préparation quasi constante entre les différents équipages, l'Aircraft Research and Development Unit australien (ARDU) et le 418ème Flight Test Squadron américain (FLTS). Les différentes données récoltées sont actuellement en cours d'analyse par les équipes d'essais des deux pays. Une fois les doutes définitivement levés, une deuxième phase d'essai qualificative sera lancée, permettant à la Force aérienne royale australienne (RAAF) et à l'US Air Force (USAF) de confirmer l'interopérabilité entre ces différents modèles d'appareils.
Il faut noter que si un Rivet Joint a été testé par l'USAF, c'est la totalité de la flotte d'appareil se basant sur le C-135 qui sera apte au ravitaillement par les KC-30A australiens ; RC-135 V/W Rivet Joint, RC-135S Cobra Ball, WC-135R Constant Phoenix,...
Cette interopérabilité est très importante ; les tensions sont vives sur de nombreuses régions de l'Asie-Pacifique. Or, le gros des appareils américains est positionné aux États-Unis ; la moindre intervention aérienne nécessite donc le déploiement de ravitailleurs, d'où l'importance stratégique des sept KC-30A australiens, positionnés aux portes de l'Asie du Sud-Est. Chacun de ces appareils peut emporter plus de 100 tonnes de kérosène mais peut diminuer cette quantité pour gagner en autonomie ; avec 50 tonnes de carburant transférable, un KC-30A peut s'éloigner de sa base sur près de 1.800 kilomètres tout en restant sur la zone de ravitaillement pendant plus de quatre heures... sans compter la possibilité de ravitailler le KC-30A par un autre tanker pour augmenter cette élongation ou la quantité de carburant transférable.
Enfin, il faut préciser que les KC-30A australiens sont déjà interopérables avec de nombreux appareils américains, dont les bombardiers stratégiques B-1B Lancer, B-52H Stratofortress ou encore le B-2A Spirit, comme démontré par l'image ci-dessous, à l'occasion du déploiement de pas moins de 4 des 20 B-2A Spirit de l'USAF.
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