Des images satellites permettent de confirmer l’impact des missiles sur les deux navires russes alors qu’ils subissaient un entretien dans la base navale de Sébastopol. Les impacts confirment les dégâts mais démontrent également la précision de l’attaque. La Flotte russe de la mer Noire subit ainsi deux pertes, dont un coûteux sous-marins et une défaite au sein même de sa base principale sur la mer Noire.
Du 12 au 13 septembre, les deux cales sèches de la base navale de Sébastopol ont été attaquées par des missiles. Il existe très peu d'images de la zone après l'attaque, en dehors d'une image partielle du navire de débarquement Minsk (classe Ropucha). Cette image permet déjà de confirmer les dégâts importants subis par le navire : il manque une partie de la superstructure arrière (jaune) et le mat est incliné (rouge), laissant penser à des dégâts sur la superstructure dans sa globalité. Aucune image du sous-marin d'attaque à propulsion conventionnelle Rostov-on-Don (classe Kilo améliorée) n'existait jusqu'à présent.
Cependant, en fin de journée, des premières images satellites permettaient de confirmer des dégâts importants aux deux cales sèches. Ces images étaient toutefois trop pixelisées. Il aura fallu attendre quelques temps encore pour enfin détenir plusieurs séries d'images précises des deux cales sèches (ci-dessous).
Elle est intéressante sur plusieurs points :
Concrètement, les Ukrainiens réussissent à maintenir une pression très forte sur la Crimée mais aussi sur Flotte russe de la mer Noire. Pourtant, c'est un véritable conflit asymétrique : sur le papier, la trentaine de navire de guerre russes (4 frégates, 21 corvettes et 5 sous-marins d'attaque à propulsion conventionnelle) - sans oublier les navires de débarquement, chasseurs de mines, etc - ne devraient faire qu'une bouchée des petits patrouilleurs de quelques dizaines de mètres ukrainiens. Mais les marins ukrainiens utilisent une véritable techno-guérilla (drones de surface et désormais sous-marin, drones aériens, missiles sol-mer,...) permettant de maintenir une certaine liberté de navigation dans ses eaux proches tout en détruisant ou endommageant des navires russes, comme le croiseur Moskva, l'attaque maritime contre un autre navire de la classe Ropucha... à l'Est de la mer Noire (vidéo ci-dessous),...
S'il ne s'agit pas de la première attaque (réussie ou non) sur Sébastopol ou sa région (8 avions de combat détruits sur la base aérienne de Saky), cette retentissante attaque est une victoire pour l'Ukraine et un véritable affront pour la Flotte russe de la mer Noire. Celle-ci voit ainsi sa base navale principale en mer Noire touchée directement par des moyens ukrainiens, perdant deux cales sèches (momentanément) et surtout, deux bâtiments !
Des images satellites permettent de confirmer l’impact des missiles sur les deux navires russes alors qu’ils subissaient un entretien dans la base navale de Sébastopol. Les impacts confirment les dégâts mais démontrent également la précision de l’attaque. La Flotte russe de la mer Noire subit ainsi deux pertes, dont un coûteux sous-marins et une défaite au sein même de sa base principale sur la mer Noire.
Du 12 au 13 septembre, les deux cales sèches de la base navale de Sébastopol ont été attaquées par des missiles. Il existe très peu d'images de la zone après l'attaque, en dehors d'une image partielle du navire de débarquement Minsk (classe Ropucha). Cette image permet déjà de confirmer les dégâts importants subis par le navire : il manque une partie de la superstructure arrière (jaune) et le mat est incliné (rouge), laissant penser à des dégâts sur la superstructure dans sa globalité. Aucune image du sous-marin d'attaque à propulsion conventionnelle Rostov-on-Don (classe Kilo améliorée) n'existait jusqu'à présent.
Cependant, en fin de journée, des premières images satellites permettaient de confirmer des dégâts importants aux deux cales sèches. Ces images étaient toutefois trop pixelisées. Il aura fallu attendre quelques temps encore pour enfin détenir plusieurs séries d'images précises des deux cales sèches (ci-dessous).
Elle est intéressante sur plusieurs points :
Concrètement, les Ukrainiens réussissent à maintenir une pression très forte sur la Crimée mais aussi sur Flotte russe de la mer Noire. Pourtant, c'est un véritable conflit asymétrique : sur le papier, la trentaine de navire de guerre russes (4 frégates, 21 corvettes et 5 sous-marins d'attaque à propulsion conventionnelle) - sans oublier les navires de débarquement, chasseurs de mines, etc - ne devraient faire qu'une bouchée des petits patrouilleurs de quelques dizaines de mètres ukrainiens. Mais les marins ukrainiens utilisent une véritable techno-guérilla (drones de surface et désormais sous-marin, drones aériens, missiles sol-mer,...) permettant de maintenir une certaine liberté de navigation dans ses eaux proches tout en détruisant ou endommageant des navires russes, comme le croiseur Moskva, l'attaque maritime contre un autre navire de la classe Ropucha... à l'Est de la mer Noire (vidéo ci-dessous),...
S'il ne s'agit pas de la première attaque (réussie ou non) sur Sébastopol ou sa région (8 avions de combat détruits sur la base aérienne de Saky), cette retentissante attaque est une victoire pour l'Ukraine et un véritable affront pour la Flotte russe de la mer Noire. Celle-ci voit ainsi sa base navale principale en mer Noire touchée directement par des moyens ukrainiens, perdant deux cales sèches (momentanément) et surtout, deux bâtiments !
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