Le 9 août, plusieurs grandes explosions et panaches de fumée étaient visibles depuis l'Ouest de la Crimée : une base aérienne russe a subi de nombreux dégâts. Les Forces armées russes perdent ainsi 10 avions de combat Su-24 et Su-30 détruits ou endommagés au sol. Cette base étant à 215 km derrière la ligne de front, de nombreuses hypothèses peuvent être infirmées mais il n’est pas encore possible d’expliquer ce qui a provoqué cet incident majeur.
Le 9 août, vers 15h20 (heure locale), plusieurs images et vidéos provenant de Crimée montraient de nombreuses explosions et une large colonne de fumée dans la région de Novofedorivka (Ouest de la Crimée, 50 km au Nord de Sébastopol). La ville comprend justement une base aérienne et les premières informations parlent d'une explosion dans un stock de munitions. Ce n'est pas exactement la situation sur place : grâce à des photos satellites prises la veille et des photos prises après l'incident, il est possible d'analyser les différents dégâts sur la base aérienne via la photo ci-dessous. Ce qui est particulièrement étonnant, c'est que les dégâts se retrouvent principalement dans une zone assez vaste (21 hectares) et que la ligne de front est éloignée, les premières troupes ukrainiennes étant situées à 215 km de la base en question.
Ainsi, les Forces russes perdent :
Certains véhicules de personnels travaillant sur la base sont également détruits suite à la chute d'objets allant du projectile à la poutrelle d'une structure métallique. Des camions militaires auraient également été détruits mais aucune image ne vient confirmer l'annonce.
Une vidéo (ici) montre aussi que l'avion de transport lourd Il-76 était en train de rouler au moment où les premières explosions commençaient à avoir lieu. L'incendie s'est aussi propagé à une grande partie des prairies situées entre les taxiways, expliquant ainsi la couleur ocre (avec encore quelques fumeroles) de la photo ci-dessus. D'ailleurs, il est possible de voir la différence de couleur de l'herbe intacte et l'herbe brûlée au Sud et Sud-Est de l'antique hydravion Be-12.
De plus, le tweet ci-joint montre que les explosions étaient assez puissantes. D'ailleurs, il est possible de trouver des images de bâtiments situés non loin de la base aérienne avec des dégâts légers (vitres cassées).
Les hypothèses de la cause de cette catastrophe pour l'Armée russe sont nombreuses. Cependant, il est déjà possible d'en écarter quelques une :
Par ailleurs, les dégâts sont éparpillés sur une zone de 21 hectares (soit un peu moins que les 24 hectares du Champs-de-Mars à Paris). Ainsi, il ne s'agit en tout cas pas d'une seule et unique erreur humaine ou d'un simple missile.
Enfin, d'autres hypothèses sont toujours ouvertes, comme par exemple, le raid de forces spéciales ukrainiennes, l'utilisation de plusieurs drones-suicides équipés d'explosifs ou de thermite (tel le drone civil Mugin-5 ayant attaqué la raffinerie de Rostov a les plus de 200km 26 juin), ou encore la mise en service du système de missile courte portée Hrim-2/Grim-2 (premiers essais en 2019, portée maximale - selon différentes sources - de 280 à 500 km), etc.
Le 9 août, plusieurs grandes explosions et panaches de fumée étaient visibles depuis l'Ouest de la Crimée : une base aérienne russe a subi de nombreux dégâts. Les Forces armées russes perdent ainsi 10 avions de combat Su-24 et Su-30 détruits ou endommagés au sol. Cette base étant à 215 km derrière la ligne de front, de nombreuses hypothèses peuvent être infirmées mais il n’est pas encore possible d’expliquer ce qui a provoqué cet incident majeur.
Le 9 août, vers 15h20 (heure locale), plusieurs images et vidéos provenant de Crimée montraient de nombreuses explosions et une large colonne de fumée dans la région de Novofedorivka (Ouest de la Crimée, 50 km au Nord de Sébastopol). La ville comprend justement une base aérienne et les premières informations parlent d'une explosion dans un stock de munitions. Ce n'est pas exactement la situation sur place : grâce à des photos satellites prises la veille et des photos prises après l'incident, il est possible d'analyser les différents dégâts sur la base aérienne via la photo ci-dessous. Ce qui est particulièrement étonnant, c'est que les dégâts se retrouvent principalement dans une zone assez vaste (21 hectares) et que la ligne de front est éloignée, les premières troupes ukrainiennes étant situées à 215 km de la base en question.
Un responsable américain (sous anonymat) indique qu'ils n'ont pas encore fournis d'ATACMS
Ainsi, les Forces russes perdent :
Certains véhicules de personnels travaillant sur la base sont également détruits suite à la chute d'objets allant du projectile à la poutrelle d'une structure métallique. Des camions militaires auraient également été détruits mais aucune image ne vient confirmer l'annonce.
Une vidéo (ici) montre aussi que l'avion de transport lourd Il-76 était en train de rouler au moment où les premières explosions commençaient à avoir lieu. L'incendie s'est aussi propagé à une grande partie des prairies situées entre les taxiways, expliquant ainsi la couleur ocre (avec encore quelques fumeroles) de la photo ci-dessus. D'ailleurs, il est possible de voir la différence de couleur de l'herbe intacte et l'herbe brûlée au Sud et Sud-Est de l'antique hydravion Be-12.
De plus, le tweet ci-joint montre que les explosions étaient assez puissantes. D'ailleurs, il est possible de trouver des images de bâtiments situés non loin de la base aérienne avec des dégâts légers (vitres cassées).
Les hypothèses de la cause de cette catastrophe pour l'Armée russe sont nombreuses. Cependant, il est déjà possible d'en écarter quelques une :
Par ailleurs, les dégâts sont éparpillés sur une zone de 21 hectares (soit un peu moins que les 24 hectares du Champs-de-Mars à Paris). Ainsi, il ne s'agit en tout cas pas d'une seule et unique erreur humaine ou d'un simple missile.
Enfin, d'autres hypothèses sont toujours ouvertes, comme par exemple, le raid de forces spéciales ukrainiennes, l'utilisation de plusieurs drones-suicides équipés d'explosifs ou de thermite (tel le drone civil Mugin-5 ayant attaqué la raffinerie de Rostov a les plus de 200km 26 juin), ou encore la mise en service du système de missile courte portée Hrim-2/Grim-2 (premiers essais en 2019, portée maximale - selon différentes sources - de 280 à 500 km), etc.
Un responsable américain (sous anonymat) indique qu'ils n'ont pas encore fournis d'ATACMS
jmarc G./// Si le plan B chez Dassault est opérationnel, j'en suis ravi. Visiblement, chez Dassault les Neurones fonctionnent bien, d'autant que l'Inde, la Grèce, les ... Emirats....Taiwan ....l'Armée de l'Air, l'Aéronavale...et j'en passe, ne s'en plaignent pas. Certains, sur cette plateforme, nous vantent, trop souvent les qualités du F35, celui-ci atteint à peine 30% de disponibilité sur toutes les bases où il est employé. La Norvège rompt le contrat avec Airbus Hélicos concernant les Nh90 marine, une brèche est ouverte dans ce genre d'initiative. Alors un pays, comme la Norvège, se lancerait-il dans cette procédure au sujet du F35 ??? Rien est écrit d'avance. plus
Un responsable américain (sous anonymat) indique qu'ils n'ont pas encore fournis d'ATACMS