Après 2 mois de mission, le porte-avions Charles de Gaulle est rentré à Toulon. Ce retour marque la fin de la mission Clemenceau 22. Le calendrier de cette mission a quelque peu été modifié avec la guerre en Ukraine. Sur la fin de cette mission, le porte-avions a également passé un nouveau cap à son compteur.
Le 8 avril vers 7 heure du matin, le porte-avions Charles de Gaulle est entré dans la rade de Toulon, marquant la fin de la mission Clemenceau 22. Depuis le 3 février, le Clemenceau et son escadre internationale ont sillonné la Méditerrannée (article sur le début de la mission Clemenceau 22). La mission a toutefois été réorientée avec la guerre en Ukraine ; protection du flanc Sud-Est de l'OTAN en compagnie des groupes aéronavals des porte-avions Cavour de la Marina Militare et Harry S. Truman de l'US Navy. Le groupe aéronaval embarqué a renforcé la couverture aérienne de la Roumanie et de la Bulgarie en soutien aux forces aériennes de ces deux pays. Une troisième couverture aérienne a d'ailleurs été intégrée en urgence : lorsqu'un drone ukrainien datant de l'époque soviétique s'est crashé à Zagreb, la Croatie a demandé moins de 24h après l'incident le soutien de la France et le déploiement de moyens aériens depuis le porte-avions (plus de précisions dans cet article).
C'est durant la fin de la mission que le compte Twitter du chef d'état-major de la Marine a annoncé ce cap assez impressionnant : le porte-avions français a désormais 50.000 appontages au compteur.
Pour rappel, il faut revenir au mardi 6 juillet 1999 pour voir le premier appontage sur le porte-avions : à 13h38, le Super-Étendard n°35 piloté par Eric Gérard s'accrochait à l'un des brins d'arrêt du bâtiment. Il sera suivi à 19h04 par le prototype du Rafale marqué M02, piloté par Yves Kerhervé. Les deux avions effectueront le lendemain les premiers catapultages. Il faut attendre le 3 août pour voir le premier appontage du E-2C Hawkeye n°1, piloté par Eric Barnouin à 11h35.
Le Charles de Gaulle est aussi un bel exemple de l'interopérabilité de la Marine Nationale avec la Marine américaine car c'est le seul porte-avions capable d’accueillir les différents avions de l'aéronavale américaine. Cet exemple d'interopérabilité commence le 22 mai 2005 avec les appontages des C-2 Greyhound n°45, F/A-18C Hornet n°400 et E-2C Hawkeye N°600 de l'US Navy, détachés du porte-avions Dwight D. Eisenhower.
Cette interopérabilité à d'ailleurs été reconnue par la visite du Secrétaire de la Marine américaine à bord du porte-avions et de la remise de la Meritorious Unit Commendation (article centré sur cet événement). D'ailleurs, durant la mission Clemenceau 22, le porte-avions a aussi vu l'appontage de Super Hornet américains et un E-2D Hawkeye a effectué plusieurs approches. Pendant ce temps, des Rafale F3R et les deux E-2C Hawkeye du groupe aérien embarqué effectuaient des appontages et catapultages depuis le porte-avions américain (article sur ce sujet).
Un peu moins de 23 ans après les premiers appontages, le porte-avions s'est grandement modernisé et est passé au "tout Rafale".
Aujourd'hui, aucune information n'est connue sur l'appareil ayant effectué le 50.000ème appontage.
Le porte-avions pouvait compter sur la protection tour à tour des frégates grecques Adria et Hydra ainsi que deux sous-marins grecques. Ce fut également l'occasion pour la Marine Nationale d'effectuer un certains nombre d'exercices avec la Marine grecque via le porte-avions, l'Atlantique 2 ou encore certains navires détachés de l'escorte du groupe aéronaval. L'escadre compte aussi la frégate espagnole Amiral Juan de Borbon et le destroyer américain Ross. Celui-ci a d'ailleurs démontré un exemple bien moins connu de l'interopérabilité entre les deux marines lorsqu'une panne de son système de refroidissement a été réparée par les techniciens du pétrolier ravitailleur Marne. Ces derniers sont en charge des réparations techniques de toute l'escadre (article sur ce sujet).
Après 2 mois de mission, le porte-avions Charles de Gaulle est rentré à Toulon. Ce retour marque la fin de la mission Clemenceau 22. Le calendrier de cette mission a quelque peu été modifié avec la guerre en Ukraine. Sur la fin de cette mission, le porte-avions a également passé un nouveau cap à son compteur.
C'est durant la fin de la mission que le compte Twitter du chef d'état-major de la Marine a annoncé ce cap assez impressionnant : le porte-avions français a désormais 50.000 appontages au compteur.
Pour rappel, il faut revenir au mardi 6 juillet 1999 pour voir le premier appontage sur le porte-avions : à 13h38, le Super-Étendard n°35 piloté par Eric Gérard s'accrochait à l'un des brins d'arrêt du bâtiment. Il sera suivi à 19h04 par le prototype du Rafale marqué M02, piloté par Yves Kerhervé. Les deux avions effectueront le lendemain les premiers catapultages. Il faut attendre le 3 août pour voir le premier appontage du E-2C Hawkeye n°1, piloté par Eric Barnouin à 11h35.
Le Charles de Gaulle est aussi un bel exemple de l'interopérabilité de la Marine Nationale avec la Marine américaine car c'est le seul porte-avions capable d’accueillir les différents avions de l'aéronavale américaine. Cet exemple d'interopérabilité commence le 22 mai 2005 avec les appontages des C-2 Greyhound n°45, F/A-18C Hornet n°400 et E-2C Hawkeye N°600 de l'US Navy, détachés du porte-avions Dwight D. Eisenhower.
Cette interopérabilité à d'ailleurs été reconnue par la visite du Secrétaire de la Marine américaine à bord du porte-avions et de la remise de la Meritorious Unit Commendation (article centré sur cet événement). D'ailleurs, durant la mission Clemenceau 22, le porte-avions a aussi vu l'appontage de Super Hornet américains et un E-2D Hawkeye a effectué plusieurs approches. Pendant ce temps, des Rafale F3R et les deux E-2C Hawkeye du groupe aérien embarqué effectuaient des appontages et catapultages depuis le porte-avions américain (article sur ce sujet).
Un peu moins de 23 ans après les premiers appontages, le porte-avions s'est grandement modernisé et est passé au "tout Rafale".
Aujourd'hui, aucune information n'est connue sur l'appareil ayant effectué le 50.000ème appontage.
Je crains que l’intégration parfaitement réussie du CDG dans une escadre Otan, sous commandement US, avec le soutien de navires de pays alliés ne ... fasse réagir des petits esprits chagrins tournés vers le passé (presque celui des locomotives au charbon...) alors que c’est un signe de progrès dans la stratégie militaire réclamée à cors et à cris par les militaires français eux même ! Wait and see... plus
Le 8 avril vers 7 heure du matin, le porte-avions Charles de Gaulle est entré dans la rade de Toulon, marquant la fin de la mission Clemenceau 22. Depuis le 3 février, le Clemenceau et son escadre internationale ont sillonné la Méditerrannée (article sur le début de la mission Clemenceau 22). La mission a toutefois été réorientée avec la guerre en Ukraine ; protection du flanc Sud-Est de l'OTAN en compagnie des groupes aéronavals des porte-avions Cavour de la Marina Militare et Harry S. Truman de l'US Navy. Le groupe aéronaval embarqué a renforcé la couverture aérienne de la Roumanie et de la Bulgarie en soutien aux forces aériennes de ces deux pays. Une troisième couverture aérienne a d'ailleurs été intégrée en urgence : lorsqu'un drone ukrainien datant de l'époque soviétique s'est crashé à Zagreb, la Croatie a demandé moins de 24h après l'incident le soutien de la France et le déploiement de moyens aériens depuis le porte-avions (plus de précisions dans cet article).
Le porte-avions pouvait compter sur la protection tour à tour des frégates grecques Adria et Hydra ainsi que deux sous-marins grecques. Ce fut également l'occasion pour la Marine Nationale d'effectuer un certains nombre d'exercices avec la Marine grecque via le porte-avions, l'Atlantique 2 ou encore certains navires détachés de l'escorte du groupe aéronaval. L'escadre compte aussi la frégate espagnole Amiral Juan de Borbon et le destroyer américain Ross. Celui-ci a d'ailleurs démontré un exemple bien moins connu de l'interopérabilité entre les deux marines lorsqu'une panne de son système de refroidissement a été réparée par les techniciens du pétrolier ravitailleur Marne. Ces derniers sont en charge des réparations techniques de toute l'escadre (article sur ce sujet).
Je crains que l’intégration parfaitement réussie du CDG dans une escadre Otan, sous commandement US, avec le soutien de navires de pays alliés ne ... fasse réagir des petits esprits chagrins tournés vers le passé (presque celui des locomotives au charbon...) alors que c’est un signe de progrès dans la stratégie militaire réclamée à cors et à cris par les militaires français eux même ! Wait and see... plus
J’apprends aussi que la Fremm Alsace vient d’être intégrée à un SNMG Otan et que dans un mois, ce sera au tour de la ... Fremm Auvergne. plus
Mais mon P'tit ANE OSSET, t'es en retard d'une guerre....! c'est toi l'esprit chagrin, toujours teinté de french bashing. qui s'étonne que ... Notre Marine Nationale, notre AAE ou notre Armée de Terre, puissent intégrer des missions OTAN, c'est le cas depuis des lustres, sous commandement français ou d'une autre nation...! Et personne ne s'en plaint , ni s'en étonne.....mise à part toi !!!! ESTONIE: - mission LYNX de l'Armée de Terre intégrée à la mission otan EFP ( Enhanced Forward Presence) - mission otan EAP (Enhanced Air Policing) par notre AAE POLOGNE : - missions de défense aérienne du flanc oriental de l’Alliance Atlantique par l'AAE, placées sous le contrôle opérationnel de l’OTAN. ROUMANIE : - mission AIGLE de l'Armée de Terre ( NATO Response Force) accompagnée par 300 militaires....belges ! Et j'en passe... Pour ta gouverne, la France assure en 2022 le commandement de la force de réaction rapide de l'OTAN (NATO Response Force), et ce n'est pas le PA CDG qui a intégré une escadre OTAN, mais des navires OTAN (BELGIQUE (et oui), ESPAGNE, GRECE, USA) qui intégraient le GAN, lequel demeurerait sous commandement national, même si des officiers des navires OTAN opéraient au sein de l'état major français afin d'améliorer l'interopérabilité. Capisce !!! Merci ETIENNE, pour tes commentaires toujours aussi pertinents ... plus
Bonsoir, combien de temps le CDG va t'il rester à Toulon ? Retournera t'il en Méditerranée ? Merci
@ ANE OSSET ". FÉLICITATIONS ! Je vois que tu as retenu (et vraisemblablement noté...) ce que je t’avais dit (ou enseigné ??? 😉) ... Comme ventriloque, tu dois également faire des progrès. Bisous." Mise à part nous raconter tes blagues à 2 balles sans consistance et toujours teintées de french bashing ou tes soi-disant infos OPEN SOURCE ( Les 4 SNLE français tous à la mer...!!!! 😂😂) , je ne vois ce que tu pourrais nous enseigné. MONSIEUR, se voit en plus comme un expert délivrant la bonne parole et sa science....! 😂 😂 alors qu'il n'est qu'un humoriste belge de seconde zone réfugié sur notre site....LE BOUFFON DU ROI belge....! Je te conseille de revoir tes classiques et tes sources, Sans rancune, mon P'tit ANE ....OSSET ! plus
@ ANE OSSET "Que vous dire à part être plus attentif à votre aurtograf ? " "Bon, blague à part, je divulgue ton adresse IP ... et qui tu es ?" BOUFFON .....!!!! plus
Deux PA auraient du sens militairement, sauf à demander (poliment au téléphone) à un adversaire éventuel d'attendre que notre unique PA soit disponible pour ... nous chercher des noises. Comme nous n'avons pas les moyens de nous offrir 2 PA, il paraît plus raisonnable de ne pas en avoir du tout et d'investir dans les domaines d'avenir. plus
@hannosset: Petite pirouette en menaçant de dévoiler l'IP d'un autre bloggeur. Pathétique!
Je crains que l’intégration parfaitement réussie du CDG dans une escadre Otan, sous commandement US, avec le soutien de navires de pays alliés ne ... fasse réagir des petits esprits chagrins tournés vers le passé (presque celui des locomotives au charbon...) alors que c’est un signe de progrès dans la stratégie militaire réclamée à cors et à cris par les militaires français eux même ! Wait and see... plus