Le 11 mars au matin, un drone de reconnaissance Tu-141 en provenance d'Ukraine a survolé la Hongrie et la Croatie avant de s'écraser dans Zagreb sans faire de victime. Moins de 24 heures après cet incident, la Croatie a demandé le survol d'un Hawkeye de la Marine Nationale afin de sécuriser son espace aérien.
Le 10 mars vers 23h23, un drone de reconnaissance Tu-141 Strizh a passé la frontière ukrainienne et a survolé la Roumanie, la Hongrie pour finalement arriver en Croatie et de s'écraser à Zagreb. Certaines sources parlent d'ailleurs d'une explosion (non confirmée) peu avant que le drone ne s'écrase.
Bien que l'accident n'ait fait aucune victime, il s'agit là d'une violation de l'espace aérien de trois pays membres de l'OTAN. Il a brièvement survolé la Roumanie, volé environ 40 minutes au dessus de la Hongrie et quelques minutes au-dessus de la Croatie. Durant tout ce temps, aucune autorité compétente n'a déployé de contre-mesures (tir d'un missile sol-air, interception par des chasseurs,...) même si les trois forces aériennes alliées ont détecté le drone durant tout son vol.
Le Président croate a déjà donné quelques informations sur cet incident : le drone venait d'Ukraine, volait à 1.300 mètres à une vitesse légèrement en dessous de 1.000 km/h. Il a bien été détecté par les radars aériens mais aucune solution n'a pu être appliquée car il n'est resté que quelques minutes en Croatie avant d'être à court de carburant et de s'écraser. Le Président Milanovic a aussi insisté que jusqu'à l'arrivée des 12 Rafale de Dassault, la Croatie était dépendante de ses alliés car les 12 MiG-21 de la Force aérienne croate sont dans un état de vol très discutable. Il a terminé par promettre que cet évènement montrait clairement que la Croatie devrait continuer à investir dans de nouveaux matériels militaires.
Le Tu-141 est un drone soviétique de reconnaissance visuelle : caméras de jour, caméras infra-rouge, collecte radar ou encore capteur électro-optique. Son autonomie est d'environ 1.000 km et vole à une vitesse subsonique de maximum 1.110 km/h.C'est un drone pré-programmé : après avoir inséré les différentes coordonnées et instructions, le drone est propulsé par un booster depuis une rampe mobile. Le drone effectue ensuite son vol grâce à son réacteur et ce, en complète autonomie, avant d'atterrir sur son point de chute grâce à un parachute. Le drone a effectué son premier vol en 1974 et ne volerai plus dans aucune force aérienne, hormis en Ukraine, qui en a remis certains en état de vol. D'ailleurs, la piste ukrainienne est probablement à suivre au vu de l'autonomie de ce dernier et de son trajet. Pour l'instant, la thèse de l'accident est privilégiée : le drone aurait subit un incident technique interne et aurait complètement dévié de sa trajectoire.
Le Premier ministre croate a alors demandé au Président Macron de déployer des appareils pour contrôler l'espace aérien croate. Le 12 mars, le groupe aéronaval français présent en mer Adriatique a ainsi dépêché un E-2C Hawkeye pour sécuriser l'espace aérien croate. Le Premier ministre s'est également tourné vers les États-Unis afin de savoir quelle aide ils pouvaient leur apporter.
Le Charles de Gaulle est actuellement entouré de 6 destroyers et frégates, de deux sous-marins et d'un pétrolier ravitailleur dans le cadre de la mission Clemenceau 22 (article détaillant la mission Clemenceau 22). Le groupe aérien embarqué comprend notamment deux E-2C Hawkeye. C'est un avion de guet avancé (AEW) tactique équipé d'un radar AN/APS-145 installé dans un radôme. Avec une portée de plus de 460 km, le radar est capable de détecter 600 cibles tout en gérant 40 interceptions différentes. Il gère principalement le trafic aérien mais peut aussi surveiller le trafic maritime. Grâce à ses turbopropulseurs, il peut économiser du carburant et assurer une permanence prolongée au dessus de la zone à surveiller. La France compte bientôt remplacer ses E-2C par une version modernisée et surtout ravitaillable en vol : le E-2D.
Le 11 mars au matin, un drone de reconnaissance Tu-141 en provenance d'Ukraine a survolé la Hongrie et la Croatie avant de s'écraser dans Zagreb sans faire de victime. Moins de 24 heures après cet incident, la Croatie a demandé le survol d'un Hawkeye de la Marine Nationale afin de sécuriser son espace aérien.
Le 10 mars vers 23h23, un drone de reconnaissance Tu-141 Strizh a passé la frontière ukrainienne et a survolé la Roumanie, la Hongrie pour finalement arriver en Croatie et de s'écraser à Zagreb. Certaines sources parlent d'ailleurs d'une explosion (non confirmée) peu avant que le drone ne s'écrase.
Bien que l'accident n'ait fait aucune victime, il s'agit là d'une violation de l'espace aérien de trois pays membres de l'OTAN. Il a brièvement survolé la Roumanie, volé environ 40 minutes au dessus de la Hongrie et quelques minutes au-dessus de la Croatie. Durant tout ce temps, aucune autorité compétente n'a déployé de contre-mesures (tir d'un missile sol-air, interception par des chasseurs,...) même si les trois forces aériennes alliées ont détecté le drone durant tout son vol.
Les USA viennent d’envoyer 2 F16 pour faire la police du ciel en Croatie.
Le Président croate a déjà donné quelques informations sur cet incident : le drone venait d'Ukraine, volait à 1.300 mètres à une vitesse légèrement en dessous de 1.000 km/h. Il a bien été détecté par les radars aériens mais aucune solution n'a pu être appliquée car il n'est resté que quelques minutes en Croatie avant d'être à court de carburant et de s'écraser. Le Président Milanovic a aussi insisté que jusqu'à l'arrivée des 12 Rafale de Dassault, la Croatie était dépendante de ses alliés car les 12 MiG-21 de la Force aérienne croate sont dans un état de vol très discutable. Il a terminé par promettre que cet évènement montrait clairement que la Croatie devrait continuer à investir dans de nouveaux matériels militaires.
Le Tu-141 est un drone soviétique de reconnaissance visuelle : caméras de jour, caméras infra-rouge, collecte radar ou encore capteur électro-optique. Son autonomie est d'environ 1.000 km et vole à une vitesse subsonique de maximum 1.110 km/h.C'est un drone pré-programmé : après avoir inséré les différentes coordonnées et instructions, le drone est propulsé par un booster depuis une rampe mobile. Le drone effectue ensuite son vol grâce à son réacteur et ce, en complète autonomie, avant d'atterrir sur son point de chute grâce à un parachute. Le drone a effectué son premier vol en 1974 et ne volerai plus dans aucune force aérienne, hormis en Ukraine, qui en a remis certains en état de vol. D'ailleurs, la piste ukrainienne est probablement à suivre au vu de l'autonomie de ce dernier et de son trajet. Pour l'instant, la thèse de l'accident est privilégiée : le drone aurait subit un incident technique interne et aurait complètement dévié de sa trajectoire.
Le Premier ministre croate a alors demandé au Président Macron de déployer des appareils pour contrôler l'espace aérien croate. Le 12 mars, le groupe aéronaval français présent en mer Adriatique a ainsi dépêché un E-2C Hawkeye pour sécuriser l'espace aérien croate. Le Premier ministre s'est également tourné vers les États-Unis afin de savoir quelle aide ils pouvaient leur apporter.
Le Charles de Gaulle est actuellement entouré de 6 destroyers et frégates, de deux sous-marins et d'un pétrolier ravitailleur dans le cadre de la mission Clemenceau 22 (article détaillant la mission Clemenceau 22). Le groupe aérien embarqué comprend notamment deux E-2C Hawkeye. C'est un avion de guet avancé (AEW) tactique équipé d'un radar AN/APS-145 installé dans un radôme. Avec une portée de plus de 460 km, le radar est capable de détecter 600 cibles tout en gérant 40 interceptions différentes. Il gère principalement le trafic aérien mais peut aussi surveiller le trafic maritime. Grâce à ses turbopropulseurs, il peut économiser du carburant et assurer une permanence prolongée au dessus de la zone à surveiller. La France compte bientôt remplacer ses E-2C par une version modernisée et surtout ravitaillable en vol : le E-2D.
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