publié le 06 octobre 2023 à 03:15
512 mots
Un avion de combat F-16 Fighting Falcon de l’US Air Force a abattu au-dessus de la Syrie un drone turc. Le F-16 a reçu l’ordre de détruire le drone car celui-ci se trouvait dans une zone d’opération aérienne restreinte et à moins d’un kilomètre de forces américaines. Cette destruction s’est produite dans un contexte de frappes de drones turcs sur le nord-est de la Syrie en réponse à un récent attentat à Ankara.
Ce 5 octobre, la Turquie a lancé plusieurs drones sur le nord-est de la Syrie afin de cibler des infrastructures identifiées comme appartenant au PKK et YPG. Au total, trois modèles de drones étaient mobilisés : ANKA, TB2 et AKINCI. Ces frappes étaient une réponse à l'attentat effectué le 1er octobre 2023 contre des bâtiments officiels à Ankara (Reuters).
Cependant, les États-Unis disposent toujours en Syrie de forces spéciales afin de traquer les reliquats de Daesh. Ces troupes au sol sont notamment couvertes par des avions de combat ou drones de l'US Air Force. Dans ce cas, une zone d'opération arienne restreinte (ROZ) est mise en place, afin d'éviter tout survol d'avions civils mais aussi et surtout militaires afin d'éviter un tir ami. Or, un drone turc est entré dans cette zone, comme expliqué par le général Pat Ryder, le porte-parole du Pentagone :
"Aujourd'hui, à approximativement 07h30, heure locale [06h30 à Paris] en Syrie, nos forces ont observé des drones effectuant des frappes aériennes dans les environs d'Hassaké (Syrie). Certaines de ces frappes étaient dans une zone d'opération aérienne restreinte américaine (ROZ), près d'Hassaké et étaient à un kilomètre des bunkers où s'étaient réfugiés des forces américaines. À approximativement 11h30 heure locale [10h30 à Paris], un drone turc est à nouveau rentré dans la ROZ, en direction de la zone où se trouvaient les forces américaines. Le commandant américain a alors évalué le drone, qui était alors à moins d'un kilomètre des forces américaines, était une menace potentielle et des chasseurs F-16 américains ont abattu le drone en auto-défense à approximativement 11h40 heure locale [10h40 à Paris]."
En plus d'ajouter qu'aucun militaire américain n'avait été touché, le général Ryder précise :
"Nous n'avons aucune indication que la Turquie ciblait intentionnellement les forces américaines."
Rapidement après l'incident, Département de la Défense américain (DoD) à annoncé que Lloyd J. Austin III, le Secrétaire à la Défense (ministre de la Défense américain) s'est entretenu par téléphone avec Yasar Guler, le ministre turc de la Défense.
Les images disponibles en sources ouvertes (OSINT) sont extrêmement variées, en ce compris des images de drones abattus en Ukraine ou en octobre 2020 dans le Haut-Karabagh. Plusieurs sources s'accordent toutefois sur un drone ANKA ou un drone ANKA-I (source). Cette dernière version (image ci-dessous) est un drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) ANKA modifié pour emporter des capteurs de reconnaissance électromagnétique et assurer des missions de reconnaissance COMINT (analyse des communications) et ELINT (analyse des signaux de radars, brouilleurs,...). Ils sont notamment utilisés par l'Organisation nationale de renseignement turque (MIT).
Il s'agit d'un drone des services secrets turcs, pas de l'armée de l'air de ce pays, d'où les ambiguïtés hier
Un avion de combat F-16 Fighting Falcon de l’US Air Force a abattu au-dessus de la Syrie un drone turc. Le F-16 a reçu l’ordre de détruire le drone car celui-ci se trouvait dans une zone d’opération aérienne restreinte et à moins d’un kilomètre de forces américaines. Cette destruction s’est produite dans un contexte de frappes de drones turcs sur le nord-est de la Syrie en réponse à un récent attentat à Ankara.
Ce 5 octobre, la Turquie a lancé plusieurs drones sur le nord-est de la Syrie afin de cibler des infrastructures identifiées comme appartenant au PKK et YPG. Au total, trois modèles de drones étaient mobilisés : ANKA, TB2 et AKINCI. Ces frappes étaient une réponse à l'attentat effectué le 1er octobre 2023 contre des bâtiments officiels à Ankara (Reuters).
Apparemment ce n'était pas drone turc, maintenant même si s'en était un ils en ont pleins d'autre.
Cependant, les États-Unis disposent toujours en Syrie de forces spéciales afin de traquer les reliquats de Daesh. Ces troupes au sol sont notamment couvertes par des avions de combat ou drones de l'US Air Force. Dans ce cas, une zone d'opération arienne restreinte (ROZ) est mise en place, afin d'éviter tout survol d'avions civils mais aussi et surtout militaires afin d'éviter un tir ami. Or, un drone turc est entré dans cette zone, comme expliqué par le général Pat Ryder, le porte-parole du Pentagone :
"Aujourd'hui, à approximativement 07h30, heure locale [06h30 à Paris] en Syrie, nos forces ont observé des drones effectuant des frappes aériennes dans les environs d'Hassaké (Syrie). Certaines de ces frappes étaient dans une zone d'opération aérienne restreinte américaine (ROZ), près d'Hassaké et étaient à un kilomètre des bunkers où s'étaient réfugiés des forces américaines. À approximativement 11h30 heure locale [10h30 à Paris], un drone turc est à nouveau rentré dans la ROZ, en direction de la zone où se trouvaient les forces américaines. Le commandant américain a alors évalué le drone, qui était alors à moins d'un kilomètre des forces américaines, était une menace potentielle et des chasseurs F-16 américains ont abattu le drone en auto-défense à approximativement 11h40 heure locale [10h40 à Paris]."
En plus d'ajouter qu'aucun militaire américain n'avait été touché, le général Ryder précise :
"Nous n'avons aucune indication que la Turquie ciblait intentionnellement les forces américaines."
Rapidement après l'incident, Département de la Défense américain (DoD) à annoncé que Lloyd J. Austin III, le Secrétaire à la Défense (ministre de la Défense américain) s'est entretenu par téléphone avec Yasar Guler, le ministre turc de la Défense.
Les images disponibles en sources ouvertes (OSINT) sont extrêmement variées, en ce compris des images de drones abattus en Ukraine ou en octobre 2020 dans le Haut-Karabagh. Plusieurs sources s'accordent toutefois sur un drone ANKA ou un drone ANKA-I (source). Cette dernière version (image ci-dessous) est un drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) ANKA modifié pour emporter des capteurs de reconnaissance électromagnétique et assurer des missions de reconnaissance COMINT (analyse des communications) et ELINT (analyse des signaux de radars, brouilleurs,...). Ils sont notamment utilisés par l'Organisation nationale de renseignement turque (MIT).
Apparemment ce n'était pas drone turc, maintenant même si s'en était un ils en ont pleins d'autre.
Il s'agit d'un drone des services secrets turcs, pas de l'armée de l'air de ce pays, d'où les ambiguïtés hier
Apparemment ce n'était pas drone turc, maintenant même si s'en était un ils en ont pleins d'autre.