Northrop Grumman a été choisi comme unique vainqueur de la phase 1 concernant le futur missile SiAW de l’USAF. Cette dernière a attribué un budget de 705 millions de dollars pour des développements et essais plus poussés. Ce missile devra principalement équiper les F-35 de l’USAF et détruire des cibles de grande valeur en stand-in.
Le 25 mai 2022, l'USAF lançait la phase 1 du développement de son futur missile air-sol supersonique, baptisé Stand-in Attack Weapon (SiAW). Trois entreprises avaient été sélectionnées pour la phase 1 : Lockheed Martin, L3Harris et Northrop Grumman. Or, ce 25 septembre 2023, l'USAF semble avoir fait son choix : elle a accordé un budget de 705 millions de dollars à Northrop Grumman (communiqué de presse), qui peut désormais monter en phase 2. Ainsi, durant les prochains 36 mois, l'entreprise aérospatiale américaine devra développer le missile mais aussi vérifier son intégration sur des plateforme ainsi que tester le missile en vol :
Les travaux et développements seront effectués depuis l'usine de Northridge (Californie, États-Unis) et "l'usine du futur" de Rocket Center (Virginie occidentale, États-Unis). Au niveau du calendrier, l'USAF prévoit une capacité opérationnelle initiale (IOC) pour 2026. Ses cibles seront multiples :
Grâce à une architecture ouverte, le SiAW pourra rapidement être amélioré. Il permettra aussi de remplacer les missiles antiradars AGM-88 HARM de l'USAF, tout en devenant plus précis avec une plus grande autonomie que le HARM. Comme son nom l'indique, ce missile sera conçu pour être tiré en stand-in, à savoir, à portée des défenses aériennes ennemies. De fait, l'avion porteur sera obligatoirement un avion furtif. De précédentes déclarations indiquaient que l'avion de combat F-22 Raptor ne pouvait emporter ce missile dans sa soute, laissant de fait l'avion de combat F-35 Lightning II comme seule plateforme d'emport. À voir toutefois si les bombardiers stratégiques furtifs B-2A Spirit et futurs B-21 Raider seront également capables d'emporter ce missile.
Il faut noter la ressemblance du futur SiAW de l'USAF avec le missile antiradar AGM-88G AARGM-ER de l'US Navy. Elle s'explique tout simplement par le fait que le SiAW se base sur l'AARGM-ER - également développé et construit par Northrop Grumman - mais dans une optique de destruction de cibles diverses et pas seulement pour répondre à un besoin de mission de suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD).
Northrop Grumman a été choisi comme unique vainqueur de la phase 1 concernant le futur missile SiAW de l’USAF. Cette dernière a attribué un budget de 705 millions de dollars pour des développements et essais plus poussés. Ce missile devra principalement équiper les F-35 de l’USAF et détruire des cibles de grande valeur en stand-in.
Le 25 mai 2022, l'USAF lançait la phase 1 du développement de son futur missile air-sol supersonique, baptisé Stand-in Attack Weapon (SiAW). Trois entreprises avaient été sélectionnées pour la phase 1 : Lockheed Martin, L3Harris et Northrop Grumman. Or, ce 25 septembre 2023, l'USAF semble avoir fait son choix : elle a accordé un budget de 705 millions de dollars à Northrop Grumman (communiqué de presse), qui peut désormais monter en phase 2. Ainsi, durant les prochains 36 mois, l'entreprise aérospatiale américaine devra développer le missile mais aussi vérifier son intégration sur des plateforme ainsi que tester le missile en vol :
Les travaux et développements seront effectués depuis l'usine de Northridge (Californie, États-Unis) et "l'usine du futur" de Rocket Center (Virginie occidentale, États-Unis). Au niveau du calendrier, l'USAF prévoit une capacité opérationnelle initiale (IOC) pour 2026. Ses cibles seront multiples :
Grâce à une architecture ouverte, le SiAW pourra rapidement être amélioré. Il permettra aussi de remplacer les missiles antiradars AGM-88 HARM de l'USAF, tout en devenant plus précis avec une plus grande autonomie que le HARM. Comme son nom l'indique, ce missile sera conçu pour être tiré en stand-in, à savoir, à portée des défenses aériennes ennemies. De fait, l'avion porteur sera obligatoirement un avion furtif. De précédentes déclarations indiquaient que l'avion de combat F-22 Raptor ne pouvait emporter ce missile dans sa soute, laissant de fait l'avion de combat F-35 Lightning II comme seule plateforme d'emport. À voir toutefois si les bombardiers stratégiques furtifs B-2A Spirit et futurs B-21 Raider seront également capables d'emporter ce missile.
Il faut noter la ressemblance du futur SiAW de l'USAF avec le missile antiradar AGM-88G AARGM-ER de l'US Navy. Elle s'explique tout simplement par le fait que le SiAW se base sur l'AARGM-ER - également développé et construit par Northrop Grumman - mais dans une optique de destruction de cibles diverses et pas seulement pour répondre à un besoin de mission de suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD).
Commentaires