Le Corps des Marines semble s’intéresser au drone 210TL d’Avidrone Aerospace. Avec une capacité de transport de 16 kg, il représenterait une solution de transport léger sans pilote. L’USMC cherche à tout prix à détenir pour 2030 différents types de drones, en ce compris des drones de transport, vitaux pour ravitailler les Marines sur les plages.
Le Force Design 2030 du Corps des Marines (USMC) prévoit clairement un investissement sur les prochaines années dans le domaine des drones. L'USMC cherche à se doter d'engins capables d'être projetés au sein des Marine Expeditionnary Unit (MEU), d'être compatibles avec les navires de soutien aux opérations de débarquement de l'US Navy et bien évidemment, d'être compatibles avec les moyens de commandement et de contrôle (C2) de l'USMC.
Du 4 au 7 mars 2024, la Pacifique Operational Science&Technology (Post) Conference fut l'occasion de découvrir de nombreuses technologies et systèmes prometteurs. Le dernier jour, un drone avait justement reçu l'autorisation de décoller durant les démonstrations en vol effectuées sur la base aérienne Marine Corps Air Station Kaneohe Bay (Hawaii, États-Unis). Il s'agissait d'un drone 210TL, développé et produit par l'entreprise canadienne Avidrone Aerospace.
Ce drone est pensé dès le départ pour assurer des missions logistiques légères pour des forces armées. Il se présente sous la forme d'un drone avec deux rotors (trois pales) en tandem. La charge à transporter est alors fixée entre les deux rotors. Cette charge peut au maximum avoir une masse de 16 kg, permettant au drone de voler sur une distance de 31 kilomètres mais une charge réduite à 2 kg allonge la portée du drone à 100 kilomètres. Pour ce faire, le drone est capable de voler en totale autonomie, notamment via un tracé pré-enregistré sur le système de pilote automatique G4.
Le DoD est intéressé par ce drone et, comme expliqué par Avidrone, le 210TL est désormais autorisé à voler dans des espaces aériens restreints. Le Corps des Marines est plus que probablement intéressé par ce drone ; facile à assembler, propulsion électrique, portée variable, vol automatique,... Il n'est toutefois pas le seul drone intéressant l'USMC ; il y a presque un an, les 29 et 30 mars 2023, l'USMC avait effectué une démonstration de ravitaillement sur une plage à l'aide d'un drone quadcopter Malloy T150. Ce dernier est bien plus lourd que le 210TL, avec une capacité d'emport de 68 kg.
Le 18 avril 2023, l'entreprise américaine Leidos confirmait le développement pour l'USMC d'un prototype de drone de transport à rotor contrarotatifs, baptisé SeaOnyx. Il devrait pouvoir transporter une charge maximale variant entre 136 kg à 272 kg, le tout, avec un rayon d'action de 25 à 100 miles nautiques (soit 13,5 à 54 kilomètres). Une démonstration est attendue 18 mois après la commande de l'USMC, soit au maximum pour le mois d'octobre 2024.
Le Corps de Marines voit ainsi de nombreux avantages au travers de ces drones de transport. Il y a tout d'abord le redéploiement des hélicoptères de transport et tiltrotors pour des charges encombrantes ou trop lourdes pour les drones, les petites charges étant transportées par les drones. Qui dit drone dit aussi gain de place ; à l'intérieur du hangar du navire de soutien aux opérations de débarquement, ces engins prennent une place bien plus faible que les autres appareils pilotés. Sur les plages, la petite taille de ces drones permet l'utilisation de zones considérées trop petites pour les hélicoptères et tiltrotors. L'entretien est également bien plus aisé. Cependant, l'arrivée de ces drones représente aussi des défis : le 210TL représenterait une solution légère, là où le SeaOnyx serait une solution de transport "lourd"... mais demandant ainsi une gestion de la flotte disponible en fonction des priorités et charges à débarquer. C'est aussi un trafic aérien autonome à gérer : avions de combat, hélicoptères, tiltrotors, drones pilotés, drones autonomes,... lors d'une opération amphibie, les moyens aériens disponibles au sein de l'USMC sont conséquents et demandent ainsi une gestion du trafic aérien pour ces drones autonomes ou équipés d'un système de pilote automatique. Et c'est sans compter sur la large panoplie de drones, venant encore plus encombrer cet espace aérien : transport, munition rôdeuse, reconnaissance, etc.
Le Corps des Marines semble s’intéresser au drone 210TL d’Avidrone Aerospace. Avec une capacité de transport de 16 kg, il représenterait une solution de transport léger sans pilote. L’USMC cherche à tout prix à détenir pour 2030 différents types de drones, en ce compris des drones de transport, vitaux pour ravitailler les Marines sur les plages.
Le Force Design 2030 du Corps des Marines (USMC) prévoit clairement un investissement sur les prochaines années dans le domaine des drones. L'USMC cherche à se doter d'engins capables d'être projetés au sein des Marine Expeditionnary Unit (MEU), d'être compatibles avec les navires de soutien aux opérations de débarquement de l'US Navy et bien évidemment, d'être compatibles avec les moyens de commandement et de contrôle (C2) de l'USMC.
Du 4 au 7 mars 2024, la Pacifique Operational Science&Technology (Post) Conference fut l'occasion de découvrir de nombreuses technologies et systèmes prometteurs. Le dernier jour, un drone avait justement reçu l'autorisation de décoller durant les démonstrations en vol effectuées sur la base aérienne Marine Corps Air Station Kaneohe Bay (Hawaii, États-Unis). Il s'agissait d'un drone 210TL, développé et produit par l'entreprise canadienne Avidrone Aerospace.
Ce drone est pensé dès le départ pour assurer des missions logistiques légères pour des forces armées. Il se présente sous la forme d'un drone avec deux rotors (trois pales) en tandem. La charge à transporter est alors fixée entre les deux rotors. Cette charge peut au maximum avoir une masse de 16 kg, permettant au drone de voler sur une distance de 31 kilomètres mais une charge réduite à 2 kg allonge la portée du drone à 100 kilomètres. Pour ce faire, le drone est capable de voler en totale autonomie, notamment via un tracé pré-enregistré sur le système de pilote automatique G4.
Le DoD est intéressé par ce drone et, comme expliqué par Avidrone, le 210TL est désormais autorisé à voler dans des espaces aériens restreints. Le Corps des Marines est plus que probablement intéressé par ce drone ; facile à assembler, propulsion électrique, portée variable, vol automatique,... Il n'est toutefois pas le seul drone intéressant l'USMC ; il y a presque un an, les 29 et 30 mars 2023, l'USMC avait effectué une démonstration de ravitaillement sur une plage à l'aide d'un drone quadcopter Malloy T150. Ce dernier est bien plus lourd que le 210TL, avec une capacité d'emport de 68 kg.
Le 18 avril 2023, l'entreprise américaine Leidos confirmait le développement pour l'USMC d'un prototype de drone de transport à rotor contrarotatifs, baptisé SeaOnyx. Il devrait pouvoir transporter une charge maximale variant entre 136 kg à 272 kg, le tout, avec un rayon d'action de 25 à 100 miles nautiques (soit 13,5 à 54 kilomètres). Une démonstration est attendue 18 mois après la commande de l'USMC, soit au maximum pour le mois d'octobre 2024.
Le Corps de Marines voit ainsi de nombreux avantages au travers de ces drones de transport. Il y a tout d'abord le redéploiement des hélicoptères de transport et tiltrotors pour des charges encombrantes ou trop lourdes pour les drones, les petites charges étant transportées par les drones. Qui dit drone dit aussi gain de place ; à l'intérieur du hangar du navire de soutien aux opérations de débarquement, ces engins prennent une place bien plus faible que les autres appareils pilotés. Sur les plages, la petite taille de ces drones permet l'utilisation de zones considérées trop petites pour les hélicoptères et tiltrotors. L'entretien est également bien plus aisé. Cependant, l'arrivée de ces drones représente aussi des défis : le 210TL représenterait une solution légère, là où le SeaOnyx serait une solution de transport "lourd"... mais demandant ainsi une gestion de la flotte disponible en fonction des priorités et charges à débarquer. C'est aussi un trafic aérien autonome à gérer : avions de combat, hélicoptères, tiltrotors, drones pilotés, drones autonomes,... lors d'une opération amphibie, les moyens aériens disponibles au sein de l'USMC sont conséquents et demandent ainsi une gestion du trafic aérien pour ces drones autonomes ou équipés d'un système de pilote automatique. Et c'est sans compter sur la large panoplie de drones, venant encore plus encombrer cet espace aérien : transport, munition rôdeuse, reconnaissance, etc.
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