L'A330 MRTT vient de rajouter une nouvelle corde à son arc : le ravitaillement automatique. Grâce à une coopération entre Airbus et la Force aérienne de la République de Singapour, l'INTA a pu délivrer la certification tant attendue. Celle-ci permet à Airbus de continuer sur sa lancée de "premières mondiales" concernant le ravitaillement en vol et d'envisager les futurs projets (A4R, Auto'Mate,...). Il va sans dire que c'est aussi un point positif pour le LMXT aux États-Unis, face au KC-46A et ses caméras défectueuses.
Le 12 février 2020, Airbus et Singapour s'étaient mis d'accord pour collaborer sur le développement de l'A330 SMART MRTT pour la Force aérienne de la République de Singapour (RSAF). Une campagne d'essai a été récemment organisée, avec un A330 SMART MRTT de la RSAF et un F-16C, appartenant aussi à la RSAF. Or, depuis ce 19 juillet, l'A330 MRTT est désormais le premier ravitailleur certifié au ravitaillement en vol automatique (Automatic Air-to-Air Refuelling, A3R). La certification a été délivrée par l'Institut National de Technique Aérospatiale espagnol (INTA). Un ravitaillement automatique permet d'augmenter la sécurité de la procédure tout en augmentant son efficacité. Par ailleurs, le standard SMART permet d'améliorer la maintenance de l'appareil.
Dans un communiqué de presse, le directeur des systèmes militaires d'Airbus Defense et Espace ajoute que l'A330 MRTT a déjà été le premier ravitailleur à ravitailler un appareil automatiquement : "La certification de la capacité A3R est le résultat d'un voyage qui a débuté en 2018, avec le premier contact automatisé au monde avec une perche télescopique dans le cadre d'une opération conjointe avec la Royal Australian Air Force (RAAF). [...]"
Airbus ne s'arrête cependant pas à une capacité A3R : elle requiert à l'opérateur de surveiller la manœuvre. La future capacité A4R (Autonomous Assets Air-to-Air Refuelling), actuellement en développement, doit permettre de totalement effacer le rôle de l'opérateur. Il y a aussi le projet Auto'Mate qui doit permettre le développement d'une capacité autonome de vol en formation (Autonomous Formation Flight, AF2) ou encore le projet de ravitaillement automatique mais cette fois-ci, depuis l'appareil à ravitailler. Les premiers essais pour ces projets devraient commencer en 2023, avec une démonstration officielle entre un A310 et des drones DT-25. Ces différents programmes sont gérés par UpNext, une filiale d'Airbus spécialisée dans les technologies de pointe.
Il va sans dire que cette certification et les futures améliorations du ravitaillement en vol chez Airbus sont des arguments de poids pour le LMXT (projet entre Lockheed Martin et Airbus) face au KC-46A Pegasus. Par ailleurs, ce dernier n'est toujours pas entré en service actif à 100 % puisque ses caméras ne détectaient pas les avions lors de certaines situations (plus d'infos dans cet article).
L'A330 MRTT vient de rajouter une nouvelle corde à son arc : le ravitaillement automatique. Grâce à une coopération entre Airbus et la Force aérienne de la République de Singapour, l'INTA a pu délivrer la certification tant attendue. Celle-ci permet à Airbus de continuer sur sa lancée de "premières mondiales" concernant le ravitaillement en vol et d'envisager les futurs projets (A4R, Auto'Mate,...). Il va sans dire que c'est aussi un point positif pour le LMXT aux États-Unis, face au KC-46A et ses caméras défectueuses.
Le 12 février 2020, Airbus et Singapour s'étaient mis d'accord pour collaborer sur le développement de l'A330 SMART MRTT pour la Force aérienne de la République de Singapour (RSAF). Une campagne d'essai a été récemment organisée, avec un A330 SMART MRTT de la RSAF et un F-16C, appartenant aussi à la RSAF. Or, depuis ce 19 juillet, l'A330 MRTT est désormais le premier ravitailleur certifié au ravitaillement en vol automatique (Automatic Air-to-Air Refuelling, A3R). La certification a été délivrée par l'Institut National de Technique Aérospatiale espagnol (INTA). Un ravitaillement automatique permet d'augmenter la sécurité de la procédure tout en augmentant son efficacité. Par ailleurs, le standard SMART permet d'améliorer la maintenance de l'appareil.
Dans un communiqué de presse, le directeur des systèmes militaires d'Airbus Defense et Espace ajoute que l'A330 MRTT a déjà été le premier ravitailleur à ravitailler un appareil automatiquement : "La certification de la capacité A3R est le résultat d'un voyage qui a débuté en 2018, avec le premier contact automatisé au monde avec une perche télescopique dans le cadre d'une opération conjointe avec la Royal Australian Air Force (RAAF). [...]"
Airbus ne s'arrête cependant pas à une capacité A3R : elle requiert à l'opérateur de surveiller la manœuvre. La future capacité A4R (Autonomous Assets Air-to-Air Refuelling), actuellement en développement, doit permettre de totalement effacer le rôle de l'opérateur. Il y a aussi le projet Auto'Mate qui doit permettre le développement d'une capacité autonome de vol en formation (Autonomous Formation Flight, AF2) ou encore le projet de ravitaillement automatique mais cette fois-ci, depuis l'appareil à ravitailler. Les premiers essais pour ces projets devraient commencer en 2023, avec une démonstration officielle entre un A310 et des drones DT-25. Ces différents programmes sont gérés par UpNext, une filiale d'Airbus spécialisée dans les technologies de pointe.
Il va sans dire que cette certification et les futures améliorations du ravitaillement en vol chez Airbus sont des arguments de poids pour le LMXT (projet entre Lockheed Martin et Airbus) face au KC-46A Pegasus. Par ailleurs, ce dernier n'est toujours pas entré en service actif à 100 % puisque ses caméras ne détectaient pas les avions lors de certaines situations (plus d'infos dans cet article).
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