Saab a reçu la commande du gouvernement suédois pour poursuivre le développement du Gripen entre 2026 et 2028. Un gage important pour le constructeur qui multiplie les efforts pour l’export.
L’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) a commandé à Saab de continuer le développement du Gripen pour une valeur de 2,5 milliards de couronnes (230 Mds€). Ainsi, l’avion de chasse restera à la page pour soutenir les nouveaux besoins de capacité. La commande inclut l’exploitation et le soutien des avions d’essai mais aussi des équipements comme les bancs d’essai et les simulateurs. Ces équipements sont indispensables pour développer et tester les nouvelles capacités du Gripen, une « mise à niveau constante pour faire face aux menaces actuelles et futures », d’après le directeur de la division aéronautique de Saab Lars Tossman dans un communiqué.
Le développement du Gripen remonte aux années 1980. L’évolution du Gripen E (monoplace) et du Gripen F (biplace) permettra à Saab de rester en compétition à l’export face au Rafale, et même d'avoir une place face au F-35 dans un contexte géopolitique de défiance envers les Etats-Unis. Un des derniers commanditaires est la Colombie, qui a contractualisé 17 appareils, dont deux biplaces. Compatible avec le Meteor, le Gripen est préféré pour son coût. Mais le marché actuellement visé est le Canada, où Saab et la Suède ont réalisé plusieurs visites ces derniers mois. Saab propose d’inclure de façon substantielle le Canada dans la chaîne de production du Gripen, qui pourrait générer entre 9000 et 10 000 emplois, en contrepartie d’une part des commandes de l’aviation royale canadienne. Se rapprochant de son allié Arctique et se méfiant toujours plus des Etats-Unis, le Canada réfléchit à acquérir une flotte mixte plutôt qu’une flotte exclusivement composée de F-35.
Saab a reçu la commande du gouvernement suédois pour poursuivre le développement du Gripen entre 2026 et 2028. Un gage important pour le constructeur qui multiplie les efforts pour l’export.
L’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) a commandé à Saab de continuer le développement du Gripen pour une valeur de 2,5 milliards de couronnes (230 Mds€). Ainsi, l’avion de chasse restera à la page pour soutenir les nouveaux besoins de capacité. La commande inclut l’exploitation et le soutien des avions d’essai mais aussi des équipements comme les bancs d’essai et les simulateurs. Ces équipements sont indispensables pour développer et tester les nouvelles capacités du Gripen, une « mise à niveau constante pour faire face aux menaces actuelles et futures », d’après le directeur de la division aéronautique de Saab Lars Tossman dans un communiqué.
Le développement du Gripen remonte aux années 1980. L’évolution du Gripen E (monoplace) et du Gripen F (biplace) permettra à Saab de rester en compétition à l’export face au Rafale, et même d'avoir une place face au F-35 dans un contexte géopolitique de défiance envers les Etats-Unis. Un des derniers commanditaires est la Colombie, qui a contractualisé 17 appareils, dont deux biplaces. Compatible avec le Meteor, le Gripen est préféré pour son coût. Mais le marché actuellement visé est le Canada, où Saab et la Suède ont réalisé plusieurs visites ces derniers mois. Saab propose d’inclure de façon substantielle le Canada dans la chaîne de production du Gripen, qui pourrait générer entre 9000 et 10 000 emplois, en contrepartie d’une part des commandes de l’aviation royale canadienne. Se rapprochant de son allié Arctique et se méfiant toujours plus des Etats-Unis, le Canada réfléchit à acquérir une flotte mixte plutôt qu’une flotte exclusivement composée de F-35.
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