Aviation d’affaire : l’EBAA France alerte à son tour sur les menaces de décrochage en France
Aviation d’affaire : l’EBAA France alerte à son tour sur les menaces de décrochage en France
© Dassault Aviation

publié le 09 novembre 2025 à 16:00

276 mots

Aviation d’affaire : l’EBAA France alerte à son tour sur les menaces de décrochage en France

Se joignant à la FNAM et à l’IATA, l’European Business Aviation Association France (EBAA France) alerte à son tour sur les conséquences de la hausse de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avion, la TSBA.


Le 11 octobre dernier, la Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers (FNAM), appuyée par l’IATA (Association internationale de transport aérien), alertait sur les conséquences graves de la très forte hausse de la TSBA sur le transport aérien en France. Dans un communiqué datant du 4 novembre, l’EBAA France rejoint l’appel et détaille les premiers impacts de la mesure sur l’aviation d’affaires, mise en place en mars dernier.

En 2025, les taxes françaises sur le secteur aérien se sont envolées, plaçant désormais la France sur le podium des pays de l’UE où le secteur est le plus taxé. Les taxes ont grimpé de 112% sur les voyages long-courriers en classe économique. En classe affaires, en vol long-courrier, les taxes ont augmenté de 67%.

Risque de décrochage des compagnies françaises

L’EBAA France déplore une application injuste des taxes, car elles concerneraient essentiellement les opérateurs français, les mettant en position de faiblesse face aux compagnies étrangères peu impactées. Par conséquent, l’EBAA France a annoncé un recul de 21.8 % des activités françaises tandis qu’on a une augmentation de 4 % pour les opérateurs étrangers, un dispositif fiscal qui « détruit le pavillon français ». En France, l’aviation d’affaires dessert 262 aéroports locaux et représente des milliers d’emplois, dont 3500 rien qu’au Bourget.

A l’heure où le gouvernement et le Parlement discutent du budget français pour 2026, l’EBAA a formulé trois vœux, dont la diminution du tarif de solidarité appliqué à l’aviation d’affaires pour qu’il soit aligné à celui appliqué à la classe affaires du transport aérien régulier. EBAA France souhaite aussi harmoniser la collecte entre opérateur français et étrangers, et orienter les recettes des taxes vers la décarbonation du secteur.

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09/11/2025 16:00
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Aviation d’affaire : l’EBAA France alerte à son tour sur les menaces de décrochage en France

Se joignant à la FNAM et à l’IATA, l’European Business Aviation Association France (EBAA France) alerte à son tour sur les conséquences de la hausse de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avion, la TSBA.

Aviation d’affaire : l’EBAA France alerte à son tour sur les menaces de décrochage en France
Aviation d’affaire : l’EBAA France alerte à son tour sur les menaces de décrochage en France

Le 11 octobre dernier, la Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers (FNAM), appuyée par l’IATA (Association internationale de transport aérien), alertait sur les conséquences graves de la très forte hausse de la TSBA sur le transport aérien en France. Dans un communiqué datant du 4 novembre, l’EBAA France rejoint l’appel et détaille les premiers impacts de la mesure sur l’aviation d’affaires, mise en place en mars dernier.

En 2025, les taxes françaises sur le secteur aérien se sont envolées, plaçant désormais la France sur le podium des pays de l’UE où le secteur est le plus taxé. Les taxes ont grimpé de 112% sur les voyages long-courriers en classe économique. En classe affaires, en vol long-courrier, les taxes ont augmenté de 67%.

Risque de décrochage des compagnies françaises

L’EBAA France déplore une application injuste des taxes, car elles concerneraient essentiellement les opérateurs français, les mettant en position de faiblesse face aux compagnies étrangères peu impactées. Par conséquent, l’EBAA France a annoncé un recul de 21.8 % des activités françaises tandis qu’on a une augmentation de 4 % pour les opérateurs étrangers, un dispositif fiscal qui « détruit le pavillon français ». En France, l’aviation d’affaires dessert 262 aéroports locaux et représente des milliers d’emplois, dont 3500 rien qu’au Bourget.

A l’heure où le gouvernement et le Parlement discutent du budget français pour 2026, l’EBAA a formulé trois vœux, dont la diminution du tarif de solidarité appliqué à l’aviation d’affaires pour qu’il soit aligné à celui appliqué à la classe affaires du transport aérien régulier. EBAA France souhaite aussi harmoniser la collecte entre opérateur français et étrangers, et orienter les recettes des taxes vers la décarbonation du secteur.



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