Le drone YFQ-44A développé par Anduril a réalisé son baptême de l’air le 31 octobre dernier. C’est une étape clé dans le programme de flotte de chasseurs autonomes de l’US Air Force.
Voilà un vol inaugural que l’USAF surveillait de près. Le drone Fury est un élément clé du programme CCA – Collaborative Combat Aircraft – où les pilotes de F-22 ou de F-35 seront assistés pendant leur mission par des drones de combat, alias UCAV (Unmanned Combat Air Vehicle). Son premier vol est donc un événement important pour son constructeur Anduril, qui a récupéré la maîtrise d’œuvre en 2023 avec le rachat de Blue Force Technologies.
Nominal, ce premier vol test a eu lieu au Southern California Logistic Airport à Victorville. Le prototype était escorté de deux L-19 Delfin. Les vols à suivre dureront quelques dizaines de minutes et vont dans un premier temps servir à « dé-risquer » l’appareil. Il y a de nombreuses séquences à valider, du roulage à l’atterrissage automatisé, avant de tester son comportement en situation de combat (manœuvres, réactivité du logiciel de bord). Il est également prévu la démonstration d’opérations en équipages autonomes multiples.
Deux fois plus petit qu’un F-16, pesant 2.3 tonnes au décollage, le YFQ-44A peut voler à Mach 0.95, soutenir 9g, et voler jusqu’à 15 km d’altitude. Pour le CCA, son rôle est de soutenir les pilotes de l’USAF en pouvant prendre plus de risque. En plus du F-22 et du F-35, Fury devra aussi à l’avenir pouvoir partager des missions avec le bombardier furtif B-21 ainsi qu’avec le futur avion de combat de sixième génération (F-47).
Dès le début de la campagne d’essais de roulage ou en vol, Fury est semi-autonome (pas de télé-opération, juste une personne qui garde un œil sur lui). Son logiciel embarqué traite les données avec la célérité nécessaire pour les situations de combat, identifie les cibles de sorte à pouvoir augmenter la létalité de la mission. Au sol, la gestion de sa maintenance est également automatisée.
Dans son communiqué, Anduril ne cache pas sa fierté d’être passé de la feuille blanche au premier vol en seulement 556 jours. Le groupe appelle à la rapidité face à aux progrès fulgurants de la Chine dans le développement de son chasseur de nouvelle génération. Pour rester réactif, Anduril assure pouvoir démarrer la production du prototype CCA dès 2026 dans sa nouvelle usine de 465 500 m², nommée Arsenal-1. Mais la production du YFQ-44A a déjà commencé dans le but d’améliorer les process. Dès les premières commandes, le CCA pourrait demander 100 à 150 appareils.
Le drone YFQ-44A développé par Anduril a réalisé son baptême de l’air le 31 octobre dernier. C’est une étape clé dans le programme de flotte de chasseurs autonomes de l’US Air Force.
Voilà un vol inaugural que l’USAF surveillait de près. Le drone Fury est un élément clé du programme CCA – Collaborative Combat Aircraft – où les pilotes de F-22 ou de F-35 seront assistés pendant leur mission par des drones de combat, alias UCAV (Unmanned Combat Air Vehicle). Son premier vol est donc un événement important pour son constructeur Anduril, qui a récupéré la maîtrise d’œuvre en 2023 avec le rachat de Blue Force Technologies.
Nominal, ce premier vol test a eu lieu au Southern California Logistic Airport à Victorville. Le prototype était escorté de deux L-19 Delfin. Les vols à suivre dureront quelques dizaines de minutes et vont dans un premier temps servir à « dé-risquer » l’appareil. Il y a de nombreuses séquences à valider, du roulage à l’atterrissage automatisé, avant de tester son comportement en situation de combat (manœuvres, réactivité du logiciel de bord). Il est également prévu la démonstration d’opérations en équipages autonomes multiples.
Deux fois plus petit qu’un F-16, pesant 2.3 tonnes au décollage, le YFQ-44A peut voler à Mach 0.95, soutenir 9g, et voler jusqu’à 15 km d’altitude. Pour le CCA, son rôle est de soutenir les pilotes de l’USAF en pouvant prendre plus de risque. En plus du F-22 et du F-35, Fury devra aussi à l’avenir pouvoir partager des missions avec le bombardier furtif B-21 ainsi qu’avec le futur avion de combat de sixième génération (F-47).
Dès le début de la campagne d’essais de roulage ou en vol, Fury est semi-autonome (pas de télé-opération, juste une personne qui garde un œil sur lui). Son logiciel embarqué traite les données avec la célérité nécessaire pour les situations de combat, identifie les cibles de sorte à pouvoir augmenter la létalité de la mission. Au sol, la gestion de sa maintenance est également automatisée.
Dans son communiqué, Anduril ne cache pas sa fierté d’être passé de la feuille blanche au premier vol en seulement 556 jours. Le groupe appelle à la rapidité face à aux progrès fulgurants de la Chine dans le développement de son chasseur de nouvelle génération. Pour rester réactif, Anduril assure pouvoir démarrer la production du prototype CCA dès 2026 dans sa nouvelle usine de 465 500 m², nommée Arsenal-1. Mais la production du YFQ-44A a déjà commencé dans le but d’améliorer les process. Dès les premières commandes, le CCA pourrait demander 100 à 150 appareils.
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