Pour la deuxième fois en seulement deux mois, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de l’Aéronautique navale a été illuminé par un radar de conduite de tir alors qu’il survolait l’espace aérien international de la mer Baltique. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’une batterie terrestre mais bien d’un radar d’un bâtiment de guerre russe. Cette manœuvre, jugée très hostile, n’a pas empêché l’appareil français d’effectuer sa patrouille d’environ 4h40 sur la Baltique.
Ce 19 mars le compte X de l’État-major des Forces armées françaises (@EtatMajorFR) a annoncé dans la soirée du 19 mars dernier qu'un avion de patrouille maritime Atlantique 2 avait été visé par les Russes. L'appareil était déployé dans la région dans le cadre de l'opération Baltic Sentry. Elle permet de déployer des moyens aériens et navals en mer Baltique afin d'y surveiller les infrastructures sous-marines, tout particulièrement après plusieurs actes de sabotage dans la zone. Les sites de live tracking montraient d'ailleurs qu'un Atlantique 2 de l'Aéronautique navale (n°16) avait décollé le 19 mars peu après 6h40 du matin de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan, France). L'avion a pris un cap nord-est pour atterrir à 08h50 sur la base aéronavale allemande de Nordholz (Basse-Saxe, Allemagne). Exactement une heure après, l'appareil français redécollait pour effectuer sa patrouille en mer Baltique. Celle-ci n'a cependant pas pu être suivie, l'avion ayant disparu des sites de live tracking une fois en mer Baltique à 12h39. Après une patrouille d'environ 4h40, l'Atlantique 2 réapparaissait au même endroit en prenant un cap retour, cette fois-ci direct, vers sa base de départ, où il arrivera peu après 20h18.
L'État-major précise que l'avion de l'Aéronautique navale survolait les eaux internationales quand "une unité maritime russe l'a illuminé avec son radar de conduite de tir". Cet acte est extrêmement intimidant car contrairement au radar de veille, visant uniquement à surveiller l'espace aérien, le radar de conduite de tir permet de verrouiller la cible aérienne. Ainsi, lors du tir du missile antiaérien, ce dernier va se diriger uniquement sur la cible illuminée afin de la neutraliser en vol. De fait, cette action est donc le dernier acte avant l'ouverture du feu de la part du système antiaérien. Malgré cela, et comme précisé dans la publication, l'équipage français a continué sa mission.
Il faut noter que l'action du navire russe s'explique de plusieurs manières :
Cependant, pour les deux derniers points, le seul moyen de les confirmer sera par une déclaration d'officiels français et/ou russes ou encore la publication d'images et vidéos depuis l'avion de patrouille maritime et/ou les navires de surface russes.
Enfin, il faut rappeler que ce n'est pas la première fois cette année qu'un Atlantique 2 était illuminé par les Forces armées russes : le 17 janvier dernier, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, annonçait qu'un Atlantique 2 survolant la mer Baltique dans le cadre de Baltic Sentry avait lui aussi été illuminé par un radar de conduite de tir. La seule différence entre cette annonce et l'annonce du 19 mars étant le radar en question : l'Atlantique 2 avait été illuminé par le radar de conduite de tir d'une batterie antiaérienne sol-air S-400 russe, située dans l'exclave de Kaliningrad, contrairement au verrouillage de ce 19 mars, par un radar d'une unité de surface de la Marine russe.
Pour la deuxième fois en seulement deux mois, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de l’Aéronautique navale a été illuminé par un radar de conduite de tir alors qu’il survolait l’espace aérien international de la mer Baltique. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’une batterie terrestre mais bien d’un radar d’un bâtiment de guerre russe. Cette manœuvre, jugée très hostile, n’a pas empêché l’appareil français d’effectuer sa patrouille d’environ 4h40 sur la Baltique.
Ce 19 mars le compte X de l’État-major des Forces armées françaises (@EtatMajorFR) a annoncé dans la soirée du 19 mars dernier qu'un avion de patrouille maritime Atlantique 2 avait été visé par les Russes. L'appareil était déployé dans la région dans le cadre de l'opération Baltic Sentry. Elle permet de déployer des moyens aériens et navals en mer Baltique afin d'y surveiller les infrastructures sous-marines, tout particulièrement après plusieurs actes de sabotage dans la zone. Les sites de live tracking montraient d'ailleurs qu'un Atlantique 2 de l'Aéronautique navale (n°16) avait décollé le 19 mars peu après 6h40 du matin de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan, France). L'avion a pris un cap nord-est pour atterrir à 08h50 sur la base aéronavale allemande de Nordholz (Basse-Saxe, Allemagne). Exactement une heure après, l'appareil français redécollait pour effectuer sa patrouille en mer Baltique. Celle-ci n'a cependant pas pu être suivie, l'avion ayant disparu des sites de live tracking une fois en mer Baltique à 12h39. Après une patrouille d'environ 4h40, l'Atlantique 2 réapparaissait au même endroit en prenant un cap retour, cette fois-ci direct, vers sa base de départ, où il arrivera peu après 20h18.
L'État-major précise que l'avion de l'Aéronautique navale survolait les eaux internationales quand "une unité maritime russe l'a illuminé avec son radar de conduite de tir". Cet acte est extrêmement intimidant car contrairement au radar de veille, visant uniquement à surveiller l'espace aérien, le radar de conduite de tir permet de verrouiller la cible aérienne. Ainsi, lors du tir du missile antiaérien, ce dernier va se diriger uniquement sur la cible illuminée afin de la neutraliser en vol. De fait, cette action est donc le dernier acte avant l'ouverture du feu de la part du système antiaérien. Malgré cela, et comme précisé dans la publication, l'équipage français a continué sa mission.
Il faut noter que l'action du navire russe s'explique de plusieurs manières :
Cependant, pour les deux derniers points, le seul moyen de les confirmer sera par une déclaration d'officiels français et/ou russes ou encore la publication d'images et vidéos depuis l'avion de patrouille maritime et/ou les navires de surface russes.
Enfin, il faut rappeler que ce n'est pas la première fois cette année qu'un Atlantique 2 était illuminé par les Forces armées russes : le 17 janvier dernier, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, annonçait qu'un Atlantique 2 survolant la mer Baltique dans le cadre de Baltic Sentry avait lui aussi été illuminé par un radar de conduite de tir. La seule différence entre cette annonce et l'annonce du 19 mars étant le radar en question : l'Atlantique 2 avait été illuminé par le radar de conduite de tir d'une batterie antiaérienne sol-air S-400 russe, située dans l'exclave de Kaliningrad, contrairement au verrouillage de ce 19 mars, par un radar d'une unité de surface de la Marine russe.
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