Cette incompréhension fait suite à une interview récente d'Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui a réaffirmé que la hausse de la TSBA était une "mesure de justice sociale et écologique".
Dans les pas du SCARA (Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes), c'est au tour de la FNAM (Fédération nationale de l'Aviation et ses Métiers) et de l'UAF (Union des Aéroports Français) de s'étonner de la reprise de compte du projet de hausse de la TSBA (Taxe de solidarité sur les billets d'avion) dans le prochain projet de loi de finances. "La FNAM et l’Union des aéroports français (UAF) regrettent la volonté affichée du nouveau gouvernement de reprendre à son compte, sans la moindre concertation ou étude d’impact, le projet d’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) dans le cadre du projet de Loi de Finances 2025. Cette mesure aura pour conséquence immédiate d'augmenter le prix des billets d’avion, affectant directement le pouvoir d’achat des Français. Elle contredit ainsi l'engagement du gouvernement de protéger les ménages alors que 80% des Français ont déjà pris l’avion et que plus d’un tiers de la population le prend sur une base régulière", déclarent les deux organisations dans un communiqué de presse.
"De même, l’attractivité touristique de la France souffrira de cette mesure qui favorisera les autres destinations de l’Union européenne où les niveaux de taxation du transport aérien sont inférieurs ou inexistants. Certaines compagnies aériennes ont d’ores et déjà annoncé qu’elles cesseraient toute expansion en France pour 2025, certaines envisageant même la suppression de liaisons existantes. Une telle perspective est particulièrement préoccupante pour les régions françaises qui dépendent du tourisme pour leur développement économique. 37% des recettes des touristes internationaux en France, soit 23 milliards d’euros, sont ainsi le fait de voyageurs arrivés en avion. Enfin, cette nouvelle taxation menace très directement l’avenir de l’aviation d’affaires française et fragilise encore un peu plus les compagnies aériennes françaises qui perdent chaque année un point de part de marché en nombre de passagers transportés (37% de part de marché en France en 2024)"
Thomas Juin, président de l'UAF déclare : « Contrairement à ce que l’on a pu entendre ici ou là, cette hausse envisagée de la taxe de solidarité sur les billets d’avion n’est ni une décision de justice sociale, ni une décision écologique. Elle va éloigner du transport aérien les catégories les moins aisées comme les classes moyennes ou les étudiants. Les avions qui se détourneront des aéroports français iront de toutes les façons voler ailleurs, dans d’autres pays. Nous appelons le gouvernement à reconsidérer cette mesure dans le cadre des nouvelles discussions autour du PLF 2025 pour ne pas compromettre le pouvoir d’achat des Français et le développement économique et social des territoires ».
« Une hausse pérenne de la taxe de solidarité sur les billets d’avion en France, au-delà de pénaliser une économie française en grande difficulté, fragilisera structurellement encore un peu plus un transport aérien français dont les besoins financiers pour accompagner sa transition écologique sont pourtant massifs. Une telle mesure va ainsi à la fois à l’encontre de la démocratisation du transport aérien en France et de sa décarbonation. Un dialogue et une concertation entre l’Etat et le secteur nous semblent plus que jamais nécessaires afin d’assurer que les bonnes décisions seront prises dans le cadre du projet de Loi de Finances 2025. », a déclaré quant à lui Pascal de Izaguirre, président de la FNAM.
Cette incompréhension fait suite à une interview récente d'Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui a réaffirmé que la hausse de la TSBA était une "mesure de justice sociale et écologique".
Dans les pas du SCARA (Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes), c'est au tour de la FNAM (Fédération nationale de l'Aviation et ses Métiers) et de l'UAF (Union des Aéroports Français) de s'étonner de la reprise de compte du projet de hausse de la TSBA (Taxe de solidarité sur les billets d'avion) dans le prochain projet de loi de finances. "La FNAM et l’Union des aéroports français (UAF) regrettent la volonté affichée du nouveau gouvernement de reprendre à son compte, sans la moindre concertation ou étude d’impact, le projet d’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) dans le cadre du projet de Loi de Finances 2025. Cette mesure aura pour conséquence immédiate d'augmenter le prix des billets d’avion, affectant directement le pouvoir d’achat des Français. Elle contredit ainsi l'engagement du gouvernement de protéger les ménages alors que 80% des Français ont déjà pris l’avion et que plus d’un tiers de la population le prend sur une base régulière", déclarent les deux organisations dans un communiqué de presse.
"De même, l’attractivité touristique de la France souffrira de cette mesure qui favorisera les autres destinations de l’Union européenne où les niveaux de taxation du transport aérien sont inférieurs ou inexistants. Certaines compagnies aériennes ont d’ores et déjà annoncé qu’elles cesseraient toute expansion en France pour 2025, certaines envisageant même la suppression de liaisons existantes. Une telle perspective est particulièrement préoccupante pour les régions françaises qui dépendent du tourisme pour leur développement économique. 37% des recettes des touristes internationaux en France, soit 23 milliards d’euros, sont ainsi le fait de voyageurs arrivés en avion. Enfin, cette nouvelle taxation menace très directement l’avenir de l’aviation d’affaires française et fragilise encore un peu plus les compagnies aériennes françaises qui perdent chaque année un point de part de marché en nombre de passagers transportés (37% de part de marché en France en 2024)"
Thomas Juin, président de l'UAF déclare : « Contrairement à ce que l’on a pu entendre ici ou là, cette hausse envisagée de la taxe de solidarité sur les billets d’avion n’est ni une décision de justice sociale, ni une décision écologique. Elle va éloigner du transport aérien les catégories les moins aisées comme les classes moyennes ou les étudiants. Les avions qui se détourneront des aéroports français iront de toutes les façons voler ailleurs, dans d’autres pays. Nous appelons le gouvernement à reconsidérer cette mesure dans le cadre des nouvelles discussions autour du PLF 2025 pour ne pas compromettre le pouvoir d’achat des Français et le développement économique et social des territoires ».
« Une hausse pérenne de la taxe de solidarité sur les billets d’avion en France, au-delà de pénaliser une économie française en grande difficulté, fragilisera structurellement encore un peu plus un transport aérien français dont les besoins financiers pour accompagner sa transition écologique sont pourtant massifs. Une telle mesure va ainsi à la fois à l’encontre de la démocratisation du transport aérien en France et de sa décarbonation. Un dialogue et une concertation entre l’Etat et le secteur nous semblent plus que jamais nécessaires afin d’assurer que les bonnes décisions seront prises dans le cadre du projet de Loi de Finances 2025. », a déclaré quant à lui Pascal de Izaguirre, président de la FNAM.
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