Après le retrait de service célébré le 30 juin à Istres, l'appareil volera encore le 14 juillet, avant de rallier Nîmes le 16, puis les Etats-Unis.
Le défilé aérien du 14 juillet va célébrer trois partants : le Falcon 10 Mer, le Puma, et donc le KC-135G des FAS. Deux appareils étaient encore présents, le 30 juin, pour la mise en sommeil de l'escadron 4/31 Sologne et de l'escadron de soutien technique spécialisé (ESTS) 15/093. Il ne restait plus que 13 aviateurs dans le premier, et une cinquantaine de mécanos dans le second. Le KC-135 signe ainsi une durabilité incroyable puisque les appareils sont sortis de chez Boeing en 1962, un an avant les C-135FR livrés à partir de 1964 aux FAS. Les KC-135RG n'ont rejoint, eux, la France qu'en 1997, après que l'armée de l'air se soit rendue compte qu'onze appareils étaient un peu justes pour répondre à la dissuasion nucléaire et aux opérations extérieures.
Les KC-135RG (19 000 heures de vol en moyenne) avaient des différences prononcées par rapport aux C-135FR : plancher en bois (donc capacité de transport limitée), pas de bidons de ravitaillement d'ailes, et conduite à trois (perte du navigateur). C135FR et KC-135RG auront été de toutes les opex, de Lamentin (1977) à l'opération Hamilton (2018), partenaires indispensables des chasseurs, ce que résume parfaitement un patch : « no fuel no war » (pas de carburant, pas de guerre).
En 61 ans d'activité, un seul appareil aura été perdu en exploitation, le 30 juin 1972, lors d'un accident aérien en Polynésie, au large de Hao, lié à l'environnement salin. Les quatre membres d'équipage, de l'ERV 4/93 Aunis, et deux spécialistes météo présents à bord du n°473 avaient perdu la vie. La communauté des tankers ne les a pas oubliés : ce 30 juin encore, des vétérans et des aviateurs de la 31e EARTS se sont recueillis devant la stèle commémorative, sur la base aérienne 125. Au 16 juin, la 31e EARTS n'exploitera plus que des Phénix : 13 appareils (dont un A330 converti récemment livré), plus deux restant à livrer par Airbus, eux aussi convertis d'avions civils exploités jusqu'à présent comme transporteurs par la 31e EARTS.
Après le retrait de service célébré le 30 juin à Istres, l'appareil volera encore le 14 juillet, avant de rallier Nîmes le 16, puis les Etats-Unis.
Le défilé aérien du 14 juillet va célébrer trois partants : le Falcon 10 Mer, le Puma, et donc le KC-135G des FAS. Deux appareils étaient encore présents, le 30 juin, pour la mise en sommeil de l'escadron 4/31 Sologne et de l'escadron de soutien technique spécialisé (ESTS) 15/093. Il ne restait plus que 13 aviateurs dans le premier, et une cinquantaine de mécanos dans le second. Le KC-135 signe ainsi une durabilité incroyable puisque les appareils sont sortis de chez Boeing en 1962, un an avant les C-135FR livrés à partir de 1964 aux FAS. Les KC-135RG n'ont rejoint, eux, la France qu'en 1997, après que l'armée de l'air se soit rendue compte qu'onze appareils étaient un peu justes pour répondre à la dissuasion nucléaire et aux opérations extérieures.
Les KC-135RG (19 000 heures de vol en moyenne) avaient des différences prononcées par rapport aux C-135FR : plancher en bois (donc capacité de transport limitée), pas de bidons de ravitaillement d'ailes, et conduite à trois (perte du navigateur). C135FR et KC-135RG auront été de toutes les opex, de Lamentin (1977) à l'opération Hamilton (2018), partenaires indispensables des chasseurs, ce que résume parfaitement un patch : « no fuel no war » (pas de carburant, pas de guerre).
En 61 ans d'activité, un seul appareil aura été perdu en exploitation, le 30 juin 1972, lors d'un accident aérien en Polynésie, au large de Hao, lié à l'environnement salin. Les quatre membres d'équipage, de l'ERV 4/93 Aunis, et deux spécialistes météo présents à bord du n°473 avaient perdu la vie. La communauté des tankers ne les a pas oubliés : ce 30 juin encore, des vétérans et des aviateurs de la 31e EARTS se sont recueillis devant la stèle commémorative, sur la base aérienne 125. Au 16 juin, la 31e EARTS n'exploitera plus que des Phénix : 13 appareils (dont un A330 converti récemment livré), plus deux restant à livrer par Airbus, eux aussi convertis d'avions civils exploités jusqu'à présent comme transporteurs par la 31e EARTS.
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