Le 17 mai à Toulouse, la deuxième partie de la nouvelle opération pédagogique du CNES a rassemblé 50 collégiens pour d’amusantes joutes sportives qui se sont déroulées dans la solidarité et la bonne humeur. L’équipe gagnante a décroché son ticket pour un vol en zéro g le mois prochain.
« Je crois qu'ils ont bien intégré les consignes d'entraide et de bienveillance », nous commente avec un large sourire Damien Seze, le GO en chef de la journée, alors que les épreuves physiques et sportives de l'opération « Astronaute d'un jour – France » battent leur plein ce samedi 17 mai, à l’occasion de la deuxième édition du Toulouse Space Festival et du premier festival Education-Jeunesse du CNES.
De 14 à 16 heures, dans une aile transformée en gymnase du rutilant parc des expositions MEETT d'Aussonne, au nord-ouest de Toulouse, cinquante collégiens sont en pleine compétition, sous les encouragements de leurs encadrants et de leurs parents.
L'ambiance, très bon enfant, rappelle celle des olympiades de centres de loisirs ou de colonies de vacances.
Pour mémoire, l'opération « Astronaute d'un jour – France », initiée cette année scolaire par le département Education-Jeunesse du CNES en partenariat avec Novespace et le ministère de l'Education nationale et de la jeunesse, avait démarré au mois de mars dernier.
Celles-ci avaient rassemblé 760 élèves de 13/14 ans, issus de 47 collèges à travers trois académies (Montpellier, Toulouse et Versailles), et répartis de manière aléatoire en équipes de quatre, afin de favoriser la communication (par chat).
Au terme de cette première étape, dix équipes ont été sélectionnées et invitées à participer à l’étape suivante, organisée en Occitanie – certains élèves devant parfois être remplacés par d'autres en liste d'attente suite à divers empêchements.
Les quarante jeunes issus des épreuves théoriques ont donc fait physiquement connaissance lors de leur arrivée au MEETT, et la plupart des équipes a intégré un cinquième adolescent en situation de handicap.
Après avoir enfilé leur combinaison d'apprentis astronautes, découvert le programme des réjouissances et écouté les consignes générales, les jeunes ont d'abord eu droit à une séance d'échauffement animée par Arnaud Prost, astronaute de réserve de l’Agence spatiale européenne.
Puis les épreuves ont démarré, réparties cinq pôles, avec à chaque fois une manche à l’aveugle : « Contrôle de mission » (des énigmes à régler et des symboles à pointer sur un grand mur à l’aide d’un fleuret en plastique fixé au genou), « Opération amarrage » (un jeu inspiré de la boccia, qui fait son retour aux Jeux Paralympiques de Paris 2024), « Sortie extravéhiculaire » (une sinueuse course en fauteuil roulant), Retour échantillons (un parcours d’obstacle assez chaotique) et « Mission vol » (une course à plat ventre sur un petit chariot plat, avec uniquement les bras pour se mouvoir à l’aller puis l’utilisation d’une corde tirée par un partenaire au retour).
Agathe De Prada, autre cheville ouvrière de l’opération, nous confie : « J’ai personnellement testé toutes les épreuves avant l’arrivée des jeunes. Pour moi, la course sur la planche est la plus difficile physiquement ; et techniquement, c’est la boccia, notamment lors de la manche à l'aveugle… »
Outre les points attribués en fonction des résultats de chaque épreuve, d’autres points pouvaient être distribués pour le fair-play d’une équipe et sa capacité à se motiver ou encourager ses adversaires.
L’équipe victorieuse, qui s’était dénommée « Les spationautes », est composée de trois filles et deux garçons, originaires de Grisolles (Tarn-et-Garonne), Montpellier, Prayssac (Lot), Toulouse et Vielmur-sur-Agout (Tarn).
Ils vont pouvoir embarquer le 24 juin prochain à bord de l’Airbus Zéro G de Novespace pour participer à un vol parabolique organisé depuis l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, aux côtés d’autres jeunes de l’opération « Kid's Weightless Dream » (Rêve de gosses en apesanteur) de l’ESA.
Le coup de cœur du jury, coprésidé par Arnaud Prost et Sébastien Rouquette, responsable de l'activité vols paraboliques au CNES, est par ailleurs revenu à « L’équipe 11 » (ainsi rebaptisée suite à un bug informatique), 100 % féminine et pleine d’énergie, composée d’élèves du collège Jane Dieulafoy à Escalquens (Haute-Garonne)… et de la petite sœur d’un candidat d’une autre équipe (qui a pris la place en dernière minute d’un jeune en situation de handicap qui n’avait pas pu venir).
La voir s’efforcer à « mettre la pâtée » à son grand frère dans sa combinaison trop grande a beaucoup amusé la galerie.
Le 17 mai à Toulouse, la deuxième partie de la nouvelle opération pédagogique du CNES a rassemblé 50 collégiens pour d’amusantes joutes sportives qui se sont déroulées dans la solidarité et la bonne humeur. L’équipe gagnante a décroché son ticket pour un vol en zéro g le mois prochain.
« Je crois qu'ils ont bien intégré les consignes d'entraide et de bienveillance », nous commente avec un large sourire Damien Seze, le GO en chef de la journée, alors que les épreuves physiques et sportives de l'opération « Astronaute d'un jour – France » battent leur plein ce samedi 17 mai, à l’occasion de la deuxième édition du Toulouse Space Festival et du premier festival Education-Jeunesse du CNES.
De 14 à 16 heures, dans une aile transformée en gymnase du rutilant parc des expositions MEETT d'Aussonne, au nord-ouest de Toulouse, cinquante collégiens sont en pleine compétition, sous les encouragements de leurs encadrants et de leurs parents.
L'ambiance, très bon enfant, rappelle celle des olympiades de centres de loisirs ou de colonies de vacances.
Pour mémoire, l'opération « Astronaute d'un jour – France », initiée cette année scolaire par le département Education-Jeunesse du CNES en partenariat avec Novespace et le ministère de l'Education nationale et de la jeunesse, avait démarré au mois de mars dernier.
Celles-ci avaient rassemblé 760 élèves de 13/14 ans, issus de 47 collèges à travers trois académies (Montpellier, Toulouse et Versailles), et répartis de manière aléatoire en équipes de quatre, afin de favoriser la communication (par chat).
Au terme de cette première étape, dix équipes ont été sélectionnées et invitées à participer à l’étape suivante, organisée en Occitanie – certains élèves devant parfois être remplacés par d'autres en liste d'attente suite à divers empêchements.
Les quarante jeunes issus des épreuves théoriques ont donc fait physiquement connaissance lors de leur arrivée au MEETT, et la plupart des équipes a intégré un cinquième adolescent en situation de handicap.
Après avoir enfilé leur combinaison d'apprentis astronautes, découvert le programme des réjouissances et écouté les consignes générales, les jeunes ont d'abord eu droit à une séance d'échauffement animée par Arnaud Prost, astronaute de réserve de l’Agence spatiale européenne.
Puis les épreuves ont démarré, réparties cinq pôles, avec à chaque fois une manche à l’aveugle : « Contrôle de mission » (des énigmes à régler et des symboles à pointer sur un grand mur à l’aide d’un fleuret en plastique fixé au genou), « Opération amarrage » (un jeu inspiré de la boccia, qui fait son retour aux Jeux Paralympiques de Paris 2024), « Sortie extravéhiculaire » (une sinueuse course en fauteuil roulant), Retour échantillons (un parcours d’obstacle assez chaotique) et « Mission vol » (une course à plat ventre sur un petit chariot plat, avec uniquement les bras pour se mouvoir à l’aller puis l’utilisation d’une corde tirée par un partenaire au retour).
Agathe De Prada, autre cheville ouvrière de l’opération, nous confie : « J’ai personnellement testé toutes les épreuves avant l’arrivée des jeunes. Pour moi, la course sur la planche est la plus difficile physiquement ; et techniquement, c’est la boccia, notamment lors de la manche à l'aveugle… »
Outre les points attribués en fonction des résultats de chaque épreuve, d’autres points pouvaient être distribués pour le fair-play d’une équipe et sa capacité à se motiver ou encourager ses adversaires.
L’équipe victorieuse, qui s’était dénommée « Les spationautes », est composée de trois filles et deux garçons, originaires de Grisolles (Tarn-et-Garonne), Montpellier, Prayssac (Lot), Toulouse et Vielmur-sur-Agout (Tarn).
Ils vont pouvoir embarquer le 24 juin prochain à bord de l’Airbus Zéro G de Novespace pour participer à un vol parabolique organisé depuis l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, aux côtés d’autres jeunes de l’opération « Kid's Weightless Dream » (Rêve de gosses en apesanteur) de l’ESA.
Le coup de cœur du jury, coprésidé par Arnaud Prost et Sébastien Rouquette, responsable de l'activité vols paraboliques au CNES, est par ailleurs revenu à « L’équipe 11 » (ainsi rebaptisée suite à un bug informatique), 100 % féminine et pleine d’énergie, composée d’élèves du collège Jane Dieulafoy à Escalquens (Haute-Garonne)… et de la petite sœur d’un candidat d’une autre équipe (qui a pris la place en dernière minute d’un jeune en situation de handicap qui n’avait pas pu venir).
La voir s’efforcer à « mettre la pâtée » à son grand frère dans sa combinaison trop grande a beaucoup amusé la galerie.
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