SCAF : Paris précise son engagement
SCAF : Paris précise son engagement
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publié le 07 octobre 2022 à 10:00

345 mots

SCAF : Paris précise son engagement

Dans le cadre d’une intervention à l’Assemblée nationale, le ministre des Armées a donné plus de précisions sur le programme SCAF. Il a insisté sur le besoin de coopération tout en gardant comme objectif de créer une coopération avantageuse pour tous mais aussi pour la France, qui se doit de garder une autonomie de mouvement mais aussi une autonomie stratégique.


Le 4 octobre, lors d’un échange à l’Assemblée nationale, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’est exprimé sur le SCAF et tout particulièrement sur la coopération avec l’Allemagne.

Il a ainsi rappelé que la France détient une industrie de pointe en matière d’aéronautique militaire, notamment grâce à Airbus et Dassault. Il a d’ailleurs présenté en exemple la réussite à l’exportation du Rafale (Croatie, EAU, Egypte, Grèce, Inde, Indonésie, Qatar).

En ce qui concerne la coopération avec l’Allemagne ;

« … [ces coopérations] sont permises aussi parce que la France est chef de file et Dassault est chef de file sur le projet du SCAF. »

Il a insisté aussi sur le caractère principal du SCAF en tant qu’avion de combat de 6ème génération : c’est un système de systèmes, avec un avion mais aussi des drones interconnectés. Le budget nécessaire pour le développement de ces systèmes serait beaucoup trop élevé pour la France à elle seule, d’où le besoin de coopérer avec d’autres pays. Il rassure toutefois en précisant qu’il y a aussi des objectifs à atteindre afin que cette coopération ne devienne un poids pour la France :

« Nous devons regarder le calendrier avec beaucoup de fermeté car il s’agit d’affirmer l’autonomie stratégique française car nous avons besoin d’un avion de chasse pour le futur, pour notre dissuasion nucléaire, pour notre autonomie. »

La France, en tant que grande puissance mondiale se doit de garder une capacité aérienne de premier ordre afin de pouvoir garder une mobilité de ses moyens à travers le monde. Le développement d’un avion de combat de 6ème génération (et de ses drones) est devenu capital dès lors que d’autres pays comme la Chine (plus d’infos dans cet article) ou les États-Unis développent également des systèmes de 6ème génération.

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07/10/2022 10:00
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SCAF : Paris précise son engagement

Dans le cadre d’une intervention à l’Assemblée nationale, le ministre des Armées a donné plus de précisions sur le programme SCAF. Il a insisté sur le besoin de coopération tout en gardant comme objectif de créer une coopération avantageuse pour tous mais aussi pour la France, qui se doit de garder une autonomie de mouvement mais aussi une autonomie stratégique.

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Le 4 octobre, lors d’un échange à l’Assemblée nationale, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’est exprimé sur le SCAF et tout particulièrement sur la coopération avec l’Allemagne.

Il a ainsi rappelé que la France détient une industrie de pointe en matière d’aéronautique militaire, notamment grâce à Airbus et Dassault. Il a d’ailleurs présenté en exemple la réussite à l’exportation du Rafale (Croatie, EAU, Egypte, Grèce, Inde, Indonésie, Qatar).

En ce qui concerne la coopération avec l’Allemagne ;

« … [ces coopérations] sont permises aussi parce que la France est chef de file et Dassault est chef de file sur le projet du SCAF. »

Il a insisté aussi sur le caractère principal du SCAF en tant qu’avion de combat de 6ème génération : c’est un système de systèmes, avec un avion mais aussi des drones interconnectés. Le budget nécessaire pour le développement de ces systèmes serait beaucoup trop élevé pour la France à elle seule, d’où le besoin de coopérer avec d’autres pays. Il rassure toutefois en précisant qu’il y a aussi des objectifs à atteindre afin que cette coopération ne devienne un poids pour la France :

« Nous devons regarder le calendrier avec beaucoup de fermeté car il s’agit d’affirmer l’autonomie stratégique française car nous avons besoin d’un avion de chasse pour le futur, pour notre dissuasion nucléaire, pour notre autonomie. »

La France, en tant que grande puissance mondiale se doit de garder une capacité aérienne de premier ordre afin de pouvoir garder une mobilité de ses moyens à travers le monde. Le développement d’un avion de combat de 6ème génération (et de ses drones) est devenu capital dès lors que d’autres pays comme la Chine (plus d’infos dans cet article) ou les États-Unis développent également des systèmes de 6ème génération.



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