Cette carte présente une collecte de données disponibles en source ouverte de la guerre en Ukraine, principalement sur les médias sociaux. Elle est un état des lieux incomplet de la situation et évolue en permanence en fonction des données collectées. Différents filtres (disponibles en haut à gauche de la carte) permettent d'afficher le déroulement de l'invasion depuis le 24 février.
La guerre en Ukraine se transforme désormais dans une course vers l'Est : chaque partie au conflit tente de redéployer ses troupes dans le Donbass. Au Nord-Est, les Russes continuent d'attaquer depuis Izium mais aucune grande percée n'est annoncée, les gains étant très lents. Des bombardements ont lieu sur Kharkiv que les Ukrainiens tiennent toujours. La ville représente un bastion et un nœud routier régional important pour les Ukrainiens mais aussi un point de départ pour une éventuelle contre-offensive sur les flancs russes. Des forces spéciales ukrainiennes ont tendu une embuscade à Borova, en pleine zone russe. Ils ont fait sauté un pont alors qu'un convoi russe passait dessus.
Au Sud-Ouest, les Ukrainiens avancent petit à petit vers Kherson. En dehors de la ville, les Russes contrôlent un seul pont au Nord mais ils ne parviennent pas à monter vers le Nord. La ville de Kryvyï Rih bloque toute avancée de Kherson dans cette direction puisque cette ville a redirigé son industrie pour l'effort de guerre afin de créer de très nombreux obstacles.
Au Sud-Est, les Russes sont toujours concentrés vers Marioupol où les combats sont toujours en cours. Depuis la contre-attaque ukrainienne de Zaporija, il n'y a plus de mouvement dans cette région.
Depuis quelques semaines, l'Ukraine peut compter sur un soutien en matériel lourd :
La Slovaquie offre un système de défense anti-aérienne de longue portée, la Pologne offre des chars de combat et des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), le Royaume-Uni annonce aussi 120 véhicules blindés de transport de troupes (VBTT), de même que l'Australie avec 20 VBTT (plus de précisions dans cet article). Les États-Unis ont récemment décidé d'offrir des obusiers d'artillerie, VBTT, hélicoptères et différents radars spécialisés (article centré sur la récente aide américaine). Des discussions sont aussi en cours pour des MiG-29 slovaques et l'achat de systèmes d'artillerie automoteur de ce même pays (plus d'informations dans cet article).
Le Royaume-Uni a également confirmé participer au partage d'informations via ses vols de RC-135W Rivet Joint. La Pologne serait aussi en train de livrer des BMP-1 en plus des chars déjà annoncés. La France a déjà donné 100 millions d'euros en équipement. Ce chiffre peut semblé faible mais à la demande du Président Zelensky, la France est chargée d'entretenir le contact diplomatique entre les deux parties au conflit. Ce statut oblige donc la France a ne pas lister ou insister sur les livraisons de matériels en Ukraine, lui permettant ainsi de mieux manœuvrer dans cette situation complexe.
Pour terminer, le croiseur russe Moskva, de la classe Slava, a été endommagé très tôt ce matin. Deux causes différentes sont données par les deux parties :
Aucune image n'est pour l'instant disponible pour affirmer l'une des deux hypothèses. Dans les deux cas, la Russie voit son navire amiral de la mer Noire hors de combat ou coulé (coup au moral) mais perd aussi un bâtiment disposant d'une capacité mer-air longue portée.
Cette carte présente une collecte de données disponibles en source ouverte de la guerre en Ukraine, principalement sur les médias sociaux. Elle est un état des lieux incomplet de la situation et évolue en permanence en fonction des données collectées. Différents filtres (disponibles en haut à gauche de la carte) permettent d'afficher le déroulement de l'invasion depuis le 24 février.
La guerre en Ukraine se transforme désormais dans une course vers l'Est : chaque partie au conflit tente de redéployer ses troupes dans le Donbass. Au Nord-Est, les Russes continuent d'attaquer depuis Izium mais aucune grande percée n'est annoncée, les gains étant très lents. Des bombardements ont lieu sur Kharkiv que les Ukrainiens tiennent toujours. La ville représente un bastion et un nœud routier régional important pour les Ukrainiens mais aussi un point de départ pour une éventuelle contre-offensive sur les flancs russes. Des forces spéciales ukrainiennes ont tendu une embuscade à Borova, en pleine zone russe. Ils ont fait sauté un pont alors qu'un convoi russe passait dessus.
Au Sud-Ouest, les Ukrainiens avancent petit à petit vers Kherson. En dehors de la ville, les Russes contrôlent un seul pont au Nord mais ils ne parviennent pas à monter vers le Nord. La ville de Kryvyï Rih bloque toute avancée de Kherson dans cette direction puisque cette ville a redirigé son industrie pour l'effort de guerre afin de créer de très nombreux obstacles.
Au Sud-Est, les Russes sont toujours concentrés vers Marioupol où les combats sont toujours en cours. Depuis la contre-attaque ukrainienne de Zaporija, il n'y a plus de mouvement dans cette région.
Depuis quelques semaines, l'Ukraine peut compter sur un soutien en matériel lourd :
La Slovaquie offre un système de défense anti-aérienne de longue portée, la Pologne offre des chars de combat et des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), le Royaume-Uni annonce aussi 120 véhicules blindés de transport de troupes (VBTT), de même que l'Australie avec 20 VBTT (plus de précisions dans cet article). Les États-Unis ont récemment décidé d'offrir des obusiers d'artillerie, VBTT, hélicoptères et différents radars spécialisés (article centré sur la récente aide américaine). Des discussions sont aussi en cours pour des MiG-29 slovaques et l'achat de systèmes d'artillerie automoteur de ce même pays (plus d'informations dans cet article).
Le Royaume-Uni a également confirmé participer au partage d'informations via ses vols de RC-135W Rivet Joint. La Pologne serait aussi en train de livrer des BMP-1 en plus des chars déjà annoncés. La France a déjà donné 100 millions d'euros en équipement. Ce chiffre peut semblé faible mais à la demande du Président Zelensky, la France est chargée d'entretenir le contact diplomatique entre les deux parties au conflit. Ce statut oblige donc la France a ne pas lister ou insister sur les livraisons de matériels en Ukraine, lui permettant ainsi de mieux manœuvrer dans cette situation complexe.
Pour terminer, le croiseur russe Moskva, de la classe Slava, a été endommagé très tôt ce matin. Deux causes différentes sont données par les deux parties :
Aucune image n'est pour l'instant disponible pour affirmer l'une des deux hypothèses. Dans les deux cas, la Russie voit son navire amiral de la mer Noire hors de combat ou coulé (coup au moral) mais perd aussi un bâtiment disposant d'une capacité mer-air longue portée.
L'argument selon lequel la France donne (très) peu de matériel militaire à L'Ukraine afin de sécuriser la ligne téléphonique entre les présidents russe et ... français me semble vraiment spécieux. On peut voir les conséquences sur le terrain de l'usage qui est fait par les soldats ukrainiens du matériel reçu. On cherche en vain les incidences positives des "parlotes" présidentielles. plus
L'argument selon lequel la France donne (très) peu de matériel militaire à L'Ukraine afin de sécuriser la ligne téléphonique entre les présidents russe et ... français me semble vraiment spécieux. On peut voir les conséquences sur le terrain de l'usage qui est fait par les soldats ukrainiens du matériel reçu. On cherche en vain les incidences positives des "parlotes" présidentielles. plus
Les chances de mettre fin à cette guerre via la voie diplomatique ne sont pas à enterrer, elle sont même probablement supérieure à l’hypothétique ... défaite militaire d'un des deux camps, qui finirait par se transformer en conflit larvé sur des décennies.. plus
L'argument selon lequel la France donne (très) peu de matériel militaire à L'Ukraine afin de sécuriser la ligne téléphonique entre les présidents russe et ... français me semble vraiment spécieux. On peut voir les conséquences sur le terrain de l'usage qui est fait par les soldats ukrainiens du matériel reçu. On cherche en vain les incidences positives des "parlotes" présidentielles. plus