Rafale français et F-16 belges en soutien à un AWACS français sur la mer Noire
Rafale français et F-16 belges en soutien à un AWACS français sur la mer Noire
© Belgian Defence

publié le 27 août 2025 à 18:27

1402 mots

Rafale français et F-16 belges en soutien à un AWACS français sur la mer Noire

Un avion de guet aérien avancé et de commandement E-3F Sentry français, surnommé AWACS, a effectué une mission de reconnaissance sur la mer Noire. Cet avion pouvait compter sur le soutien de Rafale B français, appartenant aux Forces Aériennes Stratégiques, ainsi que sur des F-16AM Fighting Falcon belges. Les différents avions déployés étaient également soutenus par des ravitailleurs A330 MRTT.


E-3F AWACS de l'Armée de l'Air et de l'Espace sur la base aérienne 702 d'Avord.
E-3F AWACS de l'Armée de l'Air et de l'Espace sur la base aérienne 702 d'Avord. © AAE
E-3F AWACS de l'Armée de l'Air et de l'Espace sur la base aérienne 702 d'Avord.

AWACS français sur la mer Noire

Ce 26 août peu après 10 heures du matin (heure de Paris), un avion de guet aérien avancé et de commandement E-3F Sentry de l'Armée de l'Air et de l'Espace (AAE) décollait de sa base aérienne d'Avord (Cher, France). Cet avion allait devenir la pièce maitresse d'un dispositif aérien international avec pour mission une reconnaissance sur la mer Noire. L'objectif parait simple mais hautement stratégique : utiliser les capteurs de l'AWACS pour obtenir un maximum de renseignements sur les moyens russes dans la zone. Pour ce faire, le Sentry compte sur son capteur principal, situé au-dessus de son fuselage : son radar Westinghouse AN/APY-2. Ce radar permet de surveiller efficacement un espace aérien très large, avec une capacité de détection d'une cible en haute altitude à 520 kilomètres et en basse altitude à 400 kilomètres. Il peut aussi être utilisé dans une optique de surveillance maritime, l'AN/APY-2 étant capable de détecter et suivre des navires. Mais en plus du radar, l'AWACS français dispose aussi d'une suite dite Electronic Support Measures (ESM), permettant notamment la détection des radars adverses.

Portée de détection basse (rouge) et plus haute altitude (vert) d'un E-3 Sentry au-dessus de la ville roumaine de Constanta.
Portée de détection basse (rouge) et plus haute altitude (vert) d'un E-3 Sentry au-dessus de la ville roumaine de Constanta. © Air&Cosmos, Google Earth, ADS-B
Portée de détection basse (rouge) et plus haute altitude (vert) d'un E-3 Sentry au-dessus de la ville roumaine de Constanta.

Les FAS en couverture

S'il n'est pas armé et ne représente donc pas une menace directe pour les Forces armées russes, les avions de combat russes ont déjà démontré par le passé qu'ils furent responsables de manœuvres aériennes dangereuses. L'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 n'a pas amélioré cette situation et a par exemple vu la perte d'un drone MALE MQ-9A Reaper américain suite à la collision volontaire d'un avion de combat russe Su-27 Flanker... au-dessus de l'espace aérien international de la mer Noire. Toujours dans ce même espace aérien international, une catastrophe avait même été évitée lorsqu'un autre Flanker russe avait cette fois-ci tiré sur un avion de reconnaissance électromagnétique RC-135W Rivet Joint de la Royal Air Force. Heureusement, suite à une défaillance technique, le missile tiré n'a jamais atteint sa cible.

Depuis ces événements, les avions de reconnaissances déployés en mer Noire sont toujours escortés par des avions de combat. Ce fut le cas ce 26 août, l'E-3F français pouvait compter sur la présence de deux avions de combat Rafale B de la base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute Marne, France). Ces deux avions font partie des Forces Aériennes Stratégiques (FAS), dont les unités sont les seules qualifiées pour tirer le missile à tête nucléaire ASMPA-R. Mais ce déploiement en mer Noire était bien conventionnel, les FAS étant aussi capables d'assurer les missions de chasse aérienne ou encore de bombardement conventionnel. Ces deux capacités, certes conventionnelles, sont obligatoirement maitrisées par les FAS : pour s'approcher ou même rentrer dans un espace aérien ennemi pour y larguer un ASMPA-R, il faut pouvoir nettoyer le ciel de tout avion ennemi ainsi que des cibles terrestres pouvant mettre en danger le raid aérien nucléaire.

Ces deux avions pouvaient compter sur un autre membre des FAS : un ravitailleur A330 MRTT Phénix. Ce dernier avait décollé de sa base aérienne 125 d'Istres-le Tubé (Bouches-du-Rhône, France) et avait assuré le ravitaillement nécessaire aux avions engagés. Au total, l'opération aura duré environ 10 heures (entre le décollage et l'atterrissage de l'AWACS à Avord).

Fin de la mission de reconnaissance sur la mer Noire d'un E-3F français escorté par des Rafale B français et des F-16AM belges (26 août 2025).
Fin de la mission de reconnaissance sur la mer Noire d'un E-3F français escorté par des Rafale B français et des F-16AM belges (26 août 2025). © Air&Cosmos, ADS-B
Fin de la mission de reconnaissance sur la mer Noire d'un E-3F français escorté par des Rafale B français et des F-16AM belges (26 août 2025).

Les Belges à nouveau de la partie

Mais le Sentry français pouvait aussi compter sur deux avions de combat F-16AM Fighting Falcon belges. Ces derniers étaient partis de leur base aérienne de Florennes et ont rejoint les Français au-dessus de la mer Noire. Les premières images, publiées par les Forces armées belges (publication ci-dessous), montrent les Fighting Falcon équipés de deux missiles air-air moyenne portée AIM-120B AMRAAM ainsi que de deux missiles air-air courte portée Sidewinder. À noter que dans la photo "selfie" de la publication, il est possible d'apercevoir un missile AIM-9L/M Sidewinder sous l'aile tribord/droite du F-16 ainsi qu'un AIM-9X dernière génération sous l'aile bâbord/gauche de l'avion belge.

Sous chaque aile, entre le fuselage et les Sidewinder, les avions belges emportaient aussi un pylône PIDS+. Ce dernier offre au pilote une capacité de détection par l'image d'un départ missile vers son avion mais aussi la possibilité de déployer automatiquement ou manuellement des leurres radars (chaffs) ou infrarouges (flares) si le missile tiré utilise respectivement un guidage radar ou infrarouge.

Par ailleurs, sous le ventre de l'avion, deux pods sont visibles sur l'image montrant le décollage d'un des F-16AM. Le premier est légèrement excentré et situé à l'avant du ventre de l'avion. Il s'agit d'un pod de reconnaissance AN/AAQ-33 Sniper Advanced Targeting Pod. Il offre au pilote une capacité à suivre une cible au sol et la désigner par son laser pour guider sur celle-ci des munitions à guidage laser. En air-air, il offre une capacité de détection passive contrairement au radar actif : un avion hostile filmé à longue distance par le pod n'est pas au courant qu'il est suivi par le F-16AM en question. Il permet aussi au pilote d'identifier la cible grâce aux images fournies par le pod Sniper. Enfin, le deuxième pod, situé au centre du ventre de l'appareil est un pod de guerre électronique AN/ALQ-131. Ce pod est modulaire et peut, en fonction des menaces attendues sur la zone d'opération, brouiller les menaces radars, qu'elles soient directes (missiles à guidage radar) ou indirectes (radar d'une batterie antiaérienne).

Ce n'est pas la première fois qu'une mission multinationale a lieu au-dessus de la mer Noire. Le 23 juillet, un avion de reconnaissance RC-135W Rivet Joint de la Royal Air Force pouvait compter sur l'escorte de F-16 belges et Rafale B français, le tout, soutenu par deux A330 MRTT français et un A330 MRTT de la MRTT Fleet. Pour rappel, le Rivet Joint est un avion de reconnaissance électromagnétique capable de détecter, identifier et géolocaliser un radar à longue distance (capacité ELINT) ainsi que détecter, capter et géolocaliser les émissions de communication (capacité COMINT).

MRTT Fleet

À noter que contrairement à l'Armée de l'Air et de l'Espace, la Force aérienne belge ne dispose pas d'avion ravitailleur pour ses avions de combat. Pour pallier à ce manque, elle fait partie de la Multinational MRTT (MMF), qui comprend également l'Allemagne, le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la République tchèque et la Suède. Ces pays partagent entre eux les coûts d'utilisation des appareils en finançant chacun un certain nombre d'heures de vol pour leur force aérienne. Ce partage permet alors d'économiser une somme importante pour ces différents pays qui n'auraient pas pu acquérir mais aussi entretenir un ou plusieurs A330 MRTT au sein de leur force aérienne. Au fur et à mesure de l'agrandissement de l'initiative avec de nouveaux pays et de fait, d'un besoin d'utiliser de plus en plus les appareils déjà acquis, la flotte s'est agrandie. Par exemple, la récente arrivée du Danemark et de la Suède dans l'initiative a demandé l'acquisition de deux avions supplémentaires. Aujourd'hui, neuf A330 MRTT sont opérationnels mais la flotte devrait comprendre 12 MRTT après la livraison de 3 avions supplémentaires en 2026, 2028 et 2029.

Dans le cas des deux récents déploiements belges, présentés dans cet article, ces avions furent utilisés comme ravitailleurs en vol. Toutefois, la flotte d'A330 MRTT de la MMF peut aussi être utilisée pour des missions de transport de personnel et de cargo, de même que pour des évacuations médicales.

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27/08/2025 18:27
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Rafale français et F-16 belges en soutien à un AWACS français sur la mer Noire

Un avion de guet aérien avancé et de commandement E-3F Sentry français, surnommé AWACS, a effectué une mission de reconnaissance sur la mer Noire. Cet avion pouvait compter sur le soutien de Rafale B français, appartenant aux Forces Aériennes Stratégiques, ainsi que sur des F-16AM Fighting Falcon belges. Les différents avions déployés étaient également soutenus par des ravitailleurs A330 MRTT.

Rafale français et F-16 belges en soutien à un AWACS français sur la mer Noire
Rafale français et F-16 belges en soutien à un AWACS français sur la mer Noire

E-3F AWACS de l'Armée de l'Air et de l'Espace sur la base aérienne 702 d'Avord.
E-3F AWACS de l'Armée de l'Air et de l'Espace sur la base aérienne 702 d'Avord. © AAE
E-3F AWACS de l'Armée de l'Air et de l'Espace sur la base aérienne 702 d'Avord.

AWACS français sur la mer Noire

Ce 26 août peu après 10 heures du matin (heure de Paris), un avion de guet aérien avancé et de commandement E-3F Sentry de l'Armée de l'Air et de l'Espace (AAE) décollait de sa base aérienne d'Avord (Cher, France). Cet avion allait devenir la pièce maitresse d'un dispositif aérien international avec pour mission une reconnaissance sur la mer Noire. L'objectif parait simple mais hautement stratégique : utiliser les capteurs de l'AWACS pour obtenir un maximum de renseignements sur les moyens russes dans la zone. Pour ce faire, le Sentry compte sur son capteur principal, situé au-dessus de son fuselage : son radar Westinghouse AN/APY-2. Ce radar permet de surveiller efficacement un espace aérien très large, avec une capacité de détection d'une cible en haute altitude à 520 kilomètres et en basse altitude à 400 kilomètres. Il peut aussi être utilisé dans une optique de surveillance maritime, l'AN/APY-2 étant capable de détecter et suivre des navires. Mais en plus du radar, l'AWACS français dispose aussi d'une suite dite Electronic Support Measures (ESM), permettant notamment la détection des radars adverses.

Portée de détection basse (rouge) et plus haute altitude (vert) d'un E-3 Sentry au-dessus de la ville roumaine de Constanta.
Portée de détection basse (rouge) et plus haute altitude (vert) d'un E-3 Sentry au-dessus de la ville roumaine de Constanta. © Air&Cosmos, Google Earth, ADS-B
Portée de détection basse (rouge) et plus haute altitude (vert) d'un E-3 Sentry au-dessus de la ville roumaine de Constanta.

Les FAS en couverture

S'il n'est pas armé et ne représente donc pas une menace directe pour les Forces armées russes, les avions de combat russes ont déjà démontré par le passé qu'ils furent responsables de manœuvres aériennes dangereuses. L'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 n'a pas amélioré cette situation et a par exemple vu la perte d'un drone MALE MQ-9A Reaper américain suite à la collision volontaire d'un avion de combat russe Su-27 Flanker... au-dessus de l'espace aérien international de la mer Noire. Toujours dans ce même espace aérien international, une catastrophe avait même été évitée lorsqu'un autre Flanker russe avait cette fois-ci tiré sur un avion de reconnaissance électromagnétique RC-135W Rivet Joint de la Royal Air Force. Heureusement, suite à une défaillance technique, le missile tiré n'a jamais atteint sa cible.

Depuis ces événements, les avions de reconnaissances déployés en mer Noire sont toujours escortés par des avions de combat. Ce fut le cas ce 26 août, l'E-3F français pouvait compter sur la présence de deux avions de combat Rafale B de la base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute Marne, France). Ces deux avions font partie des Forces Aériennes Stratégiques (FAS), dont les unités sont les seules qualifiées pour tirer le missile à tête nucléaire ASMPA-R. Mais ce déploiement en mer Noire était bien conventionnel, les FAS étant aussi capables d'assurer les missions de chasse aérienne ou encore de bombardement conventionnel. Ces deux capacités, certes conventionnelles, sont obligatoirement maitrisées par les FAS : pour s'approcher ou même rentrer dans un espace aérien ennemi pour y larguer un ASMPA-R, il faut pouvoir nettoyer le ciel de tout avion ennemi ainsi que des cibles terrestres pouvant mettre en danger le raid aérien nucléaire.

Ces deux avions pouvaient compter sur un autre membre des FAS : un ravitailleur A330 MRTT Phénix. Ce dernier avait décollé de sa base aérienne 125 d'Istres-le Tubé (Bouches-du-Rhône, France) et avait assuré le ravitaillement nécessaire aux avions engagés. Au total, l'opération aura duré environ 10 heures (entre le décollage et l'atterrissage de l'AWACS à Avord).

Fin de la mission de reconnaissance sur la mer Noire d'un E-3F français escorté par des Rafale B français et des F-16AM belges (26 août 2025).
Fin de la mission de reconnaissance sur la mer Noire d'un E-3F français escorté par des Rafale B français et des F-16AM belges (26 août 2025). © Air&Cosmos, ADS-B
Fin de la mission de reconnaissance sur la mer Noire d'un E-3F français escorté par des Rafale B français et des F-16AM belges (26 août 2025).

Les Belges à nouveau de la partie

Mais le Sentry français pouvait aussi compter sur deux avions de combat F-16AM Fighting Falcon belges. Ces derniers étaient partis de leur base aérienne de Florennes et ont rejoint les Français au-dessus de la mer Noire. Les premières images, publiées par les Forces armées belges (publication ci-dessous), montrent les Fighting Falcon équipés de deux missiles air-air moyenne portée AIM-120B AMRAAM ainsi que de deux missiles air-air courte portée Sidewinder. À noter que dans la photo "selfie" de la publication, il est possible d'apercevoir un missile AIM-9L/M Sidewinder sous l'aile tribord/droite du F-16 ainsi qu'un AIM-9X dernière génération sous l'aile bâbord/gauche de l'avion belge.

Sous chaque aile, entre le fuselage et les Sidewinder, les avions belges emportaient aussi un pylône PIDS+. Ce dernier offre au pilote une capacité de détection par l'image d'un départ missile vers son avion mais aussi la possibilité de déployer automatiquement ou manuellement des leurres radars (chaffs) ou infrarouges (flares) si le missile tiré utilise respectivement un guidage radar ou infrarouge.

Par ailleurs, sous le ventre de l'avion, deux pods sont visibles sur l'image montrant le décollage d'un des F-16AM. Le premier est légèrement excentré et situé à l'avant du ventre de l'avion. Il s'agit d'un pod de reconnaissance AN/AAQ-33 Sniper Advanced Targeting Pod. Il offre au pilote une capacité à suivre une cible au sol et la désigner par son laser pour guider sur celle-ci des munitions à guidage laser. En air-air, il offre une capacité de détection passive contrairement au radar actif : un avion hostile filmé à longue distance par le pod n'est pas au courant qu'il est suivi par le F-16AM en question. Il permet aussi au pilote d'identifier la cible grâce aux images fournies par le pod Sniper. Enfin, le deuxième pod, situé au centre du ventre de l'appareil est un pod de guerre électronique AN/ALQ-131. Ce pod est modulaire et peut, en fonction des menaces attendues sur la zone d'opération, brouiller les menaces radars, qu'elles soient directes (missiles à guidage radar) ou indirectes (radar d'une batterie antiaérienne).

Ce n'est pas la première fois qu'une mission multinationale a lieu au-dessus de la mer Noire. Le 23 juillet, un avion de reconnaissance RC-135W Rivet Joint de la Royal Air Force pouvait compter sur l'escorte de F-16 belges et Rafale B français, le tout, soutenu par deux A330 MRTT français et un A330 MRTT de la MRTT Fleet. Pour rappel, le Rivet Joint est un avion de reconnaissance électromagnétique capable de détecter, identifier et géolocaliser un radar à longue distance (capacité ELINT) ainsi que détecter, capter et géolocaliser les émissions de communication (capacité COMINT).

MRTT Fleet

À noter que contrairement à l'Armée de l'Air et de l'Espace, la Force aérienne belge ne dispose pas d'avion ravitailleur pour ses avions de combat. Pour pallier à ce manque, elle fait partie de la Multinational MRTT (MMF), qui comprend également l'Allemagne, le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la République tchèque et la Suède. Ces pays partagent entre eux les coûts d'utilisation des appareils en finançant chacun un certain nombre d'heures de vol pour leur force aérienne. Ce partage permet alors d'économiser une somme importante pour ces différents pays qui n'auraient pas pu acquérir mais aussi entretenir un ou plusieurs A330 MRTT au sein de leur force aérienne. Au fur et à mesure de l'agrandissement de l'initiative avec de nouveaux pays et de fait, d'un besoin d'utiliser de plus en plus les appareils déjà acquis, la flotte s'est agrandie. Par exemple, la récente arrivée du Danemark et de la Suède dans l'initiative a demandé l'acquisition de deux avions supplémentaires. Aujourd'hui, neuf A330 MRTT sont opérationnels mais la flotte devrait comprendre 12 MRTT après la livraison de 3 avions supplémentaires en 2026, 2028 et 2029.

Dans le cas des deux récents déploiements belges, présentés dans cet article, ces avions furent utilisés comme ravitailleurs en vol. Toutefois, la flotte d'A330 MRTT de la MMF peut aussi être utilisée pour des missions de transport de personnel et de cargo, de même que pour des évacuations médicales.



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