Avec le début de l'offensive, les différents avions cargos ne pouvaient plus directement atterrir en Ukraine. La Pologne a donc mis à disposition l'un de ses aéroports. Ce dernier offre plusieurs avantages clés pour la bonne continuation des aides militaires mais aussi humanitaires à l'Ukraine. La sécurité de cet aéroport a d'ailleurs été fortement augmentée face aux différentes menaces de la Russie.
Bien avant le début du conflit, de nombreux pays ont transféré des armes à l'Ukraine. Ces transports étaient très majoritairement effectués par des avions de transport militaire tactiques, stratégiques, ou encore par des avions cargo civils. Cependant, depuis le 24 février, l'espace aérien ukrainien est entièrement fermé : aucun vol ou atterrissage n'est possible. C'est aussi le cas pour les décollages : les avions encore stationnés en Ukraine et qui n'ont pas eu l'occasion de décoller avec les hostilités, ne peuvent reprendre les airs, comme le démontre les deux avions de transport A400M turcs encore présents à Kiev (plus de précisions dans cet article). Cette fermeture implique donc une redirection des aides aérotransportées vers un aéroport proche de l'Ukraine.
La ville de Rzeszow est située en Pologne, dans la région des Basses-Carpates. D'un point de vue géostratégique, la ville offre plusieurs avantages :
Les limites capacitaires de l'aéroport lui permet tout de même d’accueillir simultanément 3 avions de transport tactiques. Un pont aérien est donc rapidement établi : à cause du manque de place pour de grands appareils militaires, les rotations sont étalées en fonction de la taille et de la demande des Forces aériennes.
Ce "petit" aéroport ne se limite pas à des appareils tactiques puisque le 20 avril dernier en début de soirée, il était possible d'apercevoir un avion de transport stratégique C-5 Galaxy américain qui se posait à Rzeszow. Celui-ci a décollé depuis les États-Unis en effectuant une escale technique au Canada. Il s'agit du plus gros transporteur en service au sein de l'USAF : à lui seul, il peut emporter 129 tonnes d'équipements divers, en ce compris des hélicoptères ou des chars de combat.
Un peu plus d'une heure après, l'A400M belge redécollait. Celui-ci effectuait un vol humanitaire puisqu'il transportait vers la Belgique 70 jeunes ukrainiens de Boutcha. L'image ci-dessous montre également un autre vol assez rare : l'A310 espagnol était présent sur l'aéroport pour transporter le Premier Ministre espagnol depuis l'Espagne. Celui-ci a ensuite continué son trajet vers Kiev par voie terrestre afin de rencontrer le Président ukrainien Zelensky.
Une fois les avions à terre, le matériel est déchargé sur des camions ukrainiens qui transportent alors directement leur précieuse marchandise vers les zones de conflit (matériels militaires) ou vers les zones dans le besoin (aide humanitaire). Cependant, cet aéroport est aussi devenu une cible potentielle d'un sabotage russe et la sécurité a été drastiquement relevée. Un détachement polonais et américain est sur place afin d'aider au déchargement des avions mais aussi pour sécuriser la zone. D'ailleurs, la base sert aussi de hub logistique pour le contingent de la 82ème division aéroportée américaine, positionnée à 45 km au Nord-Ouest de cet aéroport (aéroport de Milec).
Cette sécurisation devient rapidement insuffisante lorsque le Président russe Poutine menace ouvertement de lancer des missiles de croisières sur les centres logistiques des aides allouées à l'Ukraine. Ainsi, au début du mois de mars, les Américains décident de déployer deux batteries anti-aériennes longue portée MIM-104 Patriot. Ces deux batteries permettent d'établir une défense aérienne et anti-missile à longue distance. D'après plusieurs médias américains, l'aéroport est aussi protégé par d'autres "équipements militaires stratégiquement positionnés sur les collines avoisinantes". Enfin, la Pologne dispose d'une couverture aérienne consolidée : le balais constant de ravitailleurs sur la Pologne indique clairement que des chasseurs Eurofighter allemands, F-15 américains, Rafale français,... patrouillent dans le ciel polonais aux côtés des avions de la Forces aérienne polonaise.
Avec le début de l'offensive, les différents avions cargos ne pouvaient plus directement atterrir en Ukraine. La Pologne a donc mis à disposition l'un de ses aéroports. Ce dernier offre plusieurs avantages clés pour la bonne continuation des aides militaires mais aussi humanitaires à l'Ukraine. La sécurité de cet aéroport a d'ailleurs été fortement augmentée face aux différentes menaces de la Russie.
Bien avant le début du conflit, de nombreux pays ont transféré des armes à l'Ukraine. Ces transports étaient très majoritairement effectués par des avions de transport militaire tactiques, stratégiques, ou encore par des avions cargo civils. Cependant, depuis le 24 février, l'espace aérien ukrainien est entièrement fermé : aucun vol ou atterrissage n'est possible. C'est aussi le cas pour les décollages : les avions encore stationnés en Ukraine et qui n'ont pas eu l'occasion de décoller avec les hostilités, ne peuvent reprendre les airs, comme le démontre les deux avions de transport A400M turcs encore présents à Kiev (plus de précisions dans cet article). Cette fermeture implique donc une redirection des aides aérotransportées vers un aéroport proche de l'Ukraine.
La ville de Rzeszow est située en Pologne, dans la région des Basses-Carpates. D'un point de vue géostratégique, la ville offre plusieurs avantages :
jmarc G. Y aurait-il d'autres aéroports, dans cet usage, en Slovaquie, en Roumanie, voire plus petits...,???
Les limites capacitaires de l'aéroport lui permet tout de même d’accueillir simultanément 3 avions de transport tactiques. Un pont aérien est donc rapidement établi : à cause du manque de place pour de grands appareils militaires, les rotations sont étalées en fonction de la taille et de la demande des Forces aériennes.
Ce "petit" aéroport ne se limite pas à des appareils tactiques puisque le 20 avril dernier en début de soirée, il était possible d'apercevoir un avion de transport stratégique C-5 Galaxy américain qui se posait à Rzeszow. Celui-ci a décollé depuis les États-Unis en effectuant une escale technique au Canada. Il s'agit du plus gros transporteur en service au sein de l'USAF : à lui seul, il peut emporter 129 tonnes d'équipements divers, en ce compris des hélicoptères ou des chars de combat.
Un peu plus d'une heure après, l'A400M belge redécollait. Celui-ci effectuait un vol humanitaire puisqu'il transportait vers la Belgique 70 jeunes ukrainiens de Boutcha. L'image ci-dessous montre également un autre vol assez rare : l'A310 espagnol était présent sur l'aéroport pour transporter le Premier Ministre espagnol depuis l'Espagne. Celui-ci a ensuite continué son trajet vers Kiev par voie terrestre afin de rencontrer le Président ukrainien Zelensky.
Une fois les avions à terre, le matériel est déchargé sur des camions ukrainiens qui transportent alors directement leur précieuse marchandise vers les zones de conflit (matériels militaires) ou vers les zones dans le besoin (aide humanitaire). Cependant, cet aéroport est aussi devenu une cible potentielle d'un sabotage russe et la sécurité a été drastiquement relevée. Un détachement polonais et américain est sur place afin d'aider au déchargement des avions mais aussi pour sécuriser la zone. D'ailleurs, la base sert aussi de hub logistique pour le contingent de la 82ème division aéroportée américaine, positionnée à 45 km au Nord-Ouest de cet aéroport (aéroport de Milec).
Cette sécurisation devient rapidement insuffisante lorsque le Président russe Poutine menace ouvertement de lancer des missiles de croisières sur les centres logistiques des aides allouées à l'Ukraine. Ainsi, au début du mois de mars, les Américains décident de déployer deux batteries anti-aériennes longue portée MIM-104 Patriot. Ces deux batteries permettent d'établir une défense aérienne et anti-missile à longue distance. D'après plusieurs médias américains, l'aéroport est aussi protégé par d'autres "équipements militaires stratégiquement positionnés sur les collines avoisinantes". Enfin, la Pologne dispose d'une couverture aérienne consolidée : le balais constant de ravitailleurs sur la Pologne indique clairement que des chasseurs Eurofighter allemands, F-15 américains, Rafale français,... patrouillent dans le ciel polonais aux côtés des avions de la Forces aérienne polonaise.
jmarc G. Y aurait-il d'autres aéroports, dans cet usage, en Slovaquie, en Roumanie, voire plus petits...,???
@jmarc G. Aucune idée : le choix semble porté sur une concentration des moyens sur une zone bien protégée et bien positionnée. Il existe ... peut-être d'autres aéroports mais le trafic doit y être très faible en comparaison à Reszow. plus
(JP) Au delà de la sécurisation de l'aéroport de Rzeszow lui-même, qu'en est-il de la sécurisation des axes routiers ou ferroviaires au départ de ... l'aéroport par lesquels transite le matériel apporté par avion ? plus
jmarc G. Merci à vous, Gaetan.Powis, au bout du compte, je pense qu'il vaut mieux rester discret à ce sujet, ne pas rentrer dans les détails ... tant que le conflit dure. plus
(JP) @jmarc.G. Vous avez raison, nous sommes sans doute trop curieux. Bien cordialement.
Le balais d'avion cargos c'est plutôt un BALLET D'AVIONS ..... merci d'écrire correctement, au moins dans les titres ...
@jmarc G. je vous invite à regarder le site OPEX360, la dernière info, au sujet d'un drone chinois sur des sites anglais.
(JP) @jmarc.G. Bonjour. J'ai écrit un long message en commentaire de l'article relatif au paiement par les Émirats du premier accompte au paiement du ... contrat pour 80 Rafale F4. J'aimerais avoir votre avis. Bien cordialement. plus
à @JP: Bonjour à vous, je viens de prendre connaissance de vos craintes et remarques, je souhaite vous apporter mes propres réflexions, les points que ... vous soulevez sont très intéressants, même si je n'ai pas de formation d'ingénieur. Afin de ne pas encombrer Air et Cosmos, joignez-moi, s'il vous plait, à guillonjmarc(a)orange.fr plus
(JP). @jmarc.G. Je vous remercie de votre confiance. J'ai subi dans le passé les pires "emm..." pour avoir confié de bonne foi mon adresse ... mail. Nous pouvons continuer à échanger via A&C. Si X. Tytelman nous trouve encombrants, nous verrons disparaître nos messages. Cela m'est déjà arrivé lorsque j'ai émis quelques propos iconoclastes sur l'Eurodrone. Et puis, les autres participants à ce forum sont bienvenus à enrichir nos échanges de leurs propres réflexions. Bien cordialement. plus
jm G. @JP Je vous livre mon adresse: guillonjmarc(a)orange.fr je n'ai pas l'esprit tordu, malveillant. Bien à vous !!
(JP). J'ai poursuivi mes élucubrations à la suite de l'article sur l'acompte emirati pour l'achat de Rafale. Bonne soirée.
jmarc G. à JP: Cher JP je vous ai répondu, mais sur la page " acompte émirati ...80 Rafales "
@jmarc.G. J'ai essayé de poursuive un peu, sur la même page. Bien cordialement.
jmarc G. à JP Cher JP, le mot Paradigme est important. Pour revenir sur votre réflexion au sujet des technologies de rupture comme des briques sur certains ... avions, ne garantissent pas un avion fiable et performant, le F35 en est la preuve. Ces briques technologiques sont aussi mises au point dans le cadre de Blacks Programms pour lesquelles les USA consacrent de fortes sommes. A ce sujet certains ouvrages, comme celui de Jpierre.PETIT- scientifique controversé,certes - dévoiles des études-projets faramineux, ça ne veut pas dire qu'ils aboutissent. Le F35 possèdent des briques technologiques que bien des pays souhaitent acquérir, mais l'avion ne supporte pas la mousse carbonique des pompiers néerlandais, ou le froid norvégien à partir de -8°-10°, il ne décolle pas. Je reviens au projet SCAF, je vois avec l'Espagne une collaboration intéressante, voire aussi la coopération Patrouilleurs maritimes; tant que les socialistes espagnols resteront au pouvoir, les engagements seront tenus, si la droite espagnole revient, elle est réputée pour acheter américain, toucher des commissions et financer les élections suivantes. La droite espagnole n'est pas coopérante, ni vraiment européenne, elle a la fâcheuse manie de ratiboiser les budgets Recherches. Les coopérations aéronautiques et spatiales espagnoles ne sont jamais à l'initiative de la droite espagnole. Maintenant le gouvernement a demandé, depuis 2018, à Airbus hélico des Nh90 marines, fin de non recevoir d'Airbus ..." premières livraisons....2035 ". Alors le gouvernement espagnol achète des hélicos Boeing Mh60 black hawk, je ne comprends pas cette situation et le comportement d'Airbus dans cette affaire. plus
@jmarc.G. Merci pour ces échanges très intéressants. Dans mon esprit, les briques de base doivent valider les concepts de rupture technologique à même d'être ... utilisés au moment opportun si le choix en est fait. Il faut accepter de prendre des risques et ainsi que des études afférentes ne débouchent sur rien. Un bon exemple dans le passé est le programme franco-anglo-allemand AMSAR qui en son temps avait permis de développer les cellules AsGa que Thales a utilisées pour construire son radar AESA RBE2, Leonardo développant de son côté son propre radar. Pour ce qui est du F35, tout a été dit. Les meilleures sources d'informations à son sujet sont américaines : le GAO, le Department of Defense, le congrès. Tous extrêmement critique. Cette machine, aux États-Unis, appartient déjà au passé. plus
@jmarc.G (suite). Je pense comme vous qu'il existe un vrai potentiel de coopération avec l'Espagne. Je ne suis pas au fait de la ... politique intérieure espagnole, je n'en dirai donc rien. Je pense toutefois qu'une coopération n'est viable que si elle n'est pas soumise à des aléas partisans ou idéologiques. Cela vaut aussi pour la France. Je regrette que l'on ait laissé dépérir les accords franco-anglais de Lancaster House, au bénéfice d'une coopération franco-allemande plus idéologique que basée sur des réalités industrielles. Bien cordialement. plus
@ Gaetan Powis. Vous êtes bienvenu dans ces échanges avec Jmarc G.
jmarc G.@JP: Xavier.Tytelman et Gaetan.POwis, chez Air et Cosmos vous devriez nous inviter pour l'Apéro.................. le banquet avec les sangliers, on verra plus tard. Effectivement, j'ai suivi des ... cycles d'étude en Espagne. plus
Le troll "Âne ne sait" sévit toujours.
jmarc G. Y aurait-il d'autres aéroports, dans cet usage, en Slovaquie, en Roumanie, voire plus petits...,???