A l'occasion des deux premières phases de l'exercice interarmes Orion 2023, différents moyens ont été projetés afin de simuler plusieurs missions qui pourraient se reproduire dans le cadre de futures opérations de haute intensité : tarpon afin de se rendre sur un bâtiment en pleine mer, parachutage en masse pour contrôler rapidement une zone et opérations amphibies pour déployer de nombreux moyens à partir de la mer.
Le 18 février, dans le cadre de la première phase (montée en puissance des éléments engagés) de l'exercice Orion 2023, un C-130H Hercules de l'Armée de l'Air et de l'Espace a décollé à 08h40 (GMT+1) depuis sa base d'Orléans-Bricy (BA123, Loiret, France). Ce dernier s'est alors dirigé au large de Toulon. Sa mission est simple : il doit permettre à 21 commandos marine, 4 embarcations légères Futura et plusieurs caisses de matériels d'effectuer un tarpon (aérolargage en mer). Les différents composants ont été récupérés par la frégate Courbet (F712, classe La Fayette). Après presque 9 heures de vol, l'appareil s'est posé vers 17h35 (GMT+1) à Orléans.
Cette mission démontre les capacités de montée en puissance en cas de crise : des éléments non présents sur les bateaux de la Marine ou dans les ports peuvent rejoindre les navires en question par voie aérienne sans devoir dérouter les navires ou un hélicoptères vers un port.
Alors que la deuxième phase bat son plein depuis le 21 février, des deux sous-groupements de commandos parachutistes sécurisent aux premières heures du matin du 25 février une zone non loin de Castres (Tarn, France). Leur action permet de sécuriser une zone de saut pour près de 600 parachutistes de la 11ème brigade parachutiste de l'Armée de Terre. Les parachutistes ont été projetés grâce aux C-130J et A400M de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Il leur aura fallu deux rotations avant de larguer la totalité des paras et leurs matériels, en ce compris ;
Une fois sur zone, les parachutistes ont eu comme mission de se déployer, de détruire ou mettre en déroute l'ennemi (matérialisé par d'autres unités des Forces armées françaises) tout en élargissant le périmètre sous leur contrôle.
Le 26 février, les éléments maritimes effectuaient des opérations de débarquement à Sètes et Frontignan (Hérault, France). Ce fut l'occasion d'apercevoir une grande panoplie des capacités de débarquement de la Marine, représentés par les PHA Mistral et Tonnerre (L9013 et L9014, classe Mistral, LHD). Les militaires, leurs véhicules et autres matériels étaient alors débarqués à terre à l'aide des trois types d'embarcations de débarquement en service dans la Marine ;
Des groupements ont aussi été déployés grâce à des hélicoptères de l'ALAT (Aviation légère de l'Armée de Terre). Ce sont près de 700 hommes et leurs véhicules qui ont ainsi été déployé dans l'Hérault. Il faut noter que les LHD n'étaient pas seulement utilisés comme plateforme maritime ou centre de commandement : des blessés fictifs ont également été acheminés afin d'entrainer la filière médicale du bord. Pour rappel, chaque bâtiment de la classe Mistral comprend un hôpital de rang 3 (totalement équipé, forte capacité d’accueil, 2 blocs opératoires,...).
Le troisième et dernier LHD de la Marine était absent de cet exercice car il est actuellement déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2023.
Ces différentes actions ne sont que la partie émergée des deux premières phases d'Orion 2023. Un groupement appartenant aux Forces Spéciales a notamment neutralisé un lanceur ASMP/T Mamba grâce à l'ajout d'un implant électronique (article sur le sujet). Cet exercice est interarmes ; la capacité cyber est prise en compte et utilisée dans le même cadre que les unités déployées sur le terrain, de même que des combats aériens simulés, des tirs de missiles en profondeur, etc.
A l'occasion des deux premières phases de l'exercice interarmes Orion 2023, différents moyens ont été projetés afin de simuler plusieurs missions qui pourraient se reproduire dans le cadre de futures opérations de haute intensité : tarpon afin de se rendre sur un bâtiment en pleine mer, parachutage en masse pour contrôler rapidement une zone et opérations amphibies pour déployer de nombreux moyens à partir de la mer.
Le 18 février, dans le cadre de la première phase (montée en puissance des éléments engagés) de l'exercice Orion 2023, un C-130H Hercules de l'Armée de l'Air et de l'Espace a décollé à 08h40 (GMT+1) depuis sa base d'Orléans-Bricy (BA123, Loiret, France). Ce dernier s'est alors dirigé au large de Toulon. Sa mission est simple : il doit permettre à 21 commandos marine, 4 embarcations légères Futura et plusieurs caisses de matériels d'effectuer un tarpon (aérolargage en mer). Les différents composants ont été récupérés par la frégate Courbet (F712, classe La Fayette). Après presque 9 heures de vol, l'appareil s'est posé vers 17h35 (GMT+1) à Orléans.
Cette mission démontre les capacités de montée en puissance en cas de crise : des éléments non présents sur les bateaux de la Marine ou dans les ports peuvent rejoindre les navires en question par voie aérienne sans devoir dérouter les navires ou un hélicoptères vers un port.
Alors que la deuxième phase bat son plein depuis le 21 février, des deux sous-groupements de commandos parachutistes sécurisent aux premières heures du matin du 25 février une zone non loin de Castres (Tarn, France). Leur action permet de sécuriser une zone de saut pour près de 600 parachutistes de la 11ème brigade parachutiste de l'Armée de Terre. Les parachutistes ont été projetés grâce aux C-130J et A400M de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Il leur aura fallu deux rotations avant de larguer la totalité des paras et leurs matériels, en ce compris ;
Une fois sur zone, les parachutistes ont eu comme mission de se déployer, de détruire ou mettre en déroute l'ennemi (matérialisé par d'autres unités des Forces armées françaises) tout en élargissant le périmètre sous leur contrôle.
Le 26 février, les éléments maritimes effectuaient des opérations de débarquement à Sètes et Frontignan (Hérault, France). Ce fut l'occasion d'apercevoir une grande panoplie des capacités de débarquement de la Marine, représentés par les PHA Mistral et Tonnerre (L9013 et L9014, classe Mistral, LHD). Les militaires, leurs véhicules et autres matériels étaient alors débarqués à terre à l'aide des trois types d'embarcations de débarquement en service dans la Marine ;
Des groupements ont aussi été déployés grâce à des hélicoptères de l'ALAT (Aviation légère de l'Armée de Terre). Ce sont près de 700 hommes et leurs véhicules qui ont ainsi été déployé dans l'Hérault. Il faut noter que les LHD n'étaient pas seulement utilisés comme plateforme maritime ou centre de commandement : des blessés fictifs ont également été acheminés afin d'entrainer la filière médicale du bord. Pour rappel, chaque bâtiment de la classe Mistral comprend un hôpital de rang 3 (totalement équipé, forte capacité d’accueil, 2 blocs opératoires,...).
Le troisième et dernier LHD de la Marine était absent de cet exercice car il est actuellement déployé dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2023.
Ces différentes actions ne sont que la partie émergée des deux premières phases d'Orion 2023. Un groupement appartenant aux Forces Spéciales a notamment neutralisé un lanceur ASMP/T Mamba grâce à l'ajout d'un implant électronique (article sur le sujet). Cet exercice est interarmes ; la capacité cyber est prise en compte et utilisée dans le même cadre que les unités déployées sur le terrain, de même que des combats aériens simulés, des tirs de missiles en profondeur, etc.
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