À seulement une semaine d’écart, la Marine nationale a enchainé les interceptions de cibles aériennes complexes. La première cible simulait réellement un missile supersonique volant à plus de 4 fois la vitesse du son. La deuxième simulait une menace rapide et à faible signature radar. Dans les deux cas, les cibles ont été interceptées avec succès par un missile antiaérien longue portée Aster 30.
Ce 15 octobre 2025, l'équipage de la frégate de défense aérienne Forbin (D620, classe Horizon) était au poste de combat. S'il s'agissait d'un entrainement, la cible visée n'était pas du tout évidente : une bombe propulsée AASM, larguée par un Rafale français. De manière presque totalement automatisée, le système Principal Anti-Air Missile System (PAAMS) a détecté, identifié la cible comme une menace et engagé celle-ci avec un tir de missile antiaérien longue portée Aster 30.
Cet entrainement, effectué en coopération avec la Direction Générale de l'Armement, confirme que les capacités de détection, suivi et d'interception du navire d'une cible aérienne véloce (rapide) et présentant en même temps une faible signature radar. Pour rappel, le système antiaérien maritime PAAMS a été développé et est produit par Eurosam (France et Italie) et UKAMS (Royaume-Uni). Il comprend un radar multi-fonction (diffère en fonction des marines), des consoles au sein du poste de commandement du bâtiment équipé, de cellules lance-missiles verticales Sylver et bien évidemment, des missiles Aster en tant qu'intercepteurs. Il permet à un navire équipé de détecter, suivre et détruire une large gamme de menaces aériennes, y compris l'engagement quasi-simultané de plusieurs cibles (8 missiles lancés en moins de 10 secondes).
Cette interception réussie fait suite à une autre interception, effectuée le mardi 7 octobre 2025 par la frégate multi-missions de défense aérienne renforcée Alsace (D656, classe Aquitaine/FREMM DA). Dans un communiqué de presse, la Marine nationale a annoncé qu'elle avait réussi à détecter, suivre et neutraliser une menace aérienne supersonique, également à l'aide d'un Aster 30.
Les informations officielles ne précisaient pas la cible utilisée, en dehors du fait qu'elle avait été tirée par un Rafale Marine. Une analyse de la vidéo par Étienne Marcuz (@Etienne_Marcuz), chercheur associé à la FRS sur les armements stratégiques et la dissuasion, a permis d'identifier la cible en question. Il s'agissait d'un missile air-air MICA. Pour rappel, la vitesse de ce missile est estimée à plus de Mach 4, soit plus de 4 939 km/h.
Ces interceptions multiples confirment à nouveau que les frégates de la Marine nationale sont capables de faire face à une large gamme de menaces. Cette capacité avait même fait la une de l'actualité suite à différents engagements mais cette fois-ci, bien réels suite à la crise en mer Rouge. Déjà à la fin de l'année 2023, la frégate Languedoc (D653, classe Aquitaine/FREMM ASM) abattait d'abord deux drones et ensuite, un troisième drone, tous lancés par les rebelles yéménites houthis vers des navires civils en mer Rouge. En mars 2024, l'hélicoptère Panther de la frégate Alsace détruisait à son tour un drone houthi en mer Rouge. Moins de 24 heures plus tard, l'Aster 30 démontrait sa capacité à détruire des missiles balistiques : la frégate Alsace avait tiré des Aster 30 afin de détruire des missiles balistiques houthis. Enfin, tout en continuant à nouveau avec la frégate Alsace, celle-ci a aussi démontré la capacité anti-drone de son canon de 76 mm en abattant à nouveau un drone houthi en avril 2025.
À seulement une semaine d’écart, la Marine nationale a enchainé les interceptions de cibles aériennes complexes. La première cible simulait réellement un missile supersonique volant à plus de 4 fois la vitesse du son. La deuxième simulait une menace rapide et à faible signature radar. Dans les deux cas, les cibles ont été interceptées avec succès par un missile antiaérien longue portée Aster 30.
Ce 15 octobre 2025, l'équipage de la frégate de défense aérienne Forbin (D620, classe Horizon) était au poste de combat. S'il s'agissait d'un entrainement, la cible visée n'était pas du tout évidente : une bombe propulsée AASM, larguée par un Rafale français. De manière presque totalement automatisée, le système Principal Anti-Air Missile System (PAAMS) a détecté, identifié la cible comme une menace et engagé celle-ci avec un tir de missile antiaérien longue portée Aster 30.
Cet entrainement, effectué en coopération avec la Direction Générale de l'Armement, confirme que les capacités de détection, suivi et d'interception du navire d'une cible aérienne véloce (rapide) et présentant en même temps une faible signature radar. Pour rappel, le système antiaérien maritime PAAMS a été développé et est produit par Eurosam (France et Italie) et UKAMS (Royaume-Uni). Il comprend un radar multi-fonction (diffère en fonction des marines), des consoles au sein du poste de commandement du bâtiment équipé, de cellules lance-missiles verticales Sylver et bien évidemment, des missiles Aster en tant qu'intercepteurs. Il permet à un navire équipé de détecter, suivre et détruire une large gamme de menaces aériennes, y compris l'engagement quasi-simultané de plusieurs cibles (8 missiles lancés en moins de 10 secondes).
Cette interception réussie fait suite à une autre interception, effectuée le mardi 7 octobre 2025 par la frégate multi-missions de défense aérienne renforcée Alsace (D656, classe Aquitaine/FREMM DA). Dans un communiqué de presse, la Marine nationale a annoncé qu'elle avait réussi à détecter, suivre et neutraliser une menace aérienne supersonique, également à l'aide d'un Aster 30.
Les informations officielles ne précisaient pas la cible utilisée, en dehors du fait qu'elle avait été tirée par un Rafale Marine. Une analyse de la vidéo par Étienne Marcuz (@Etienne_Marcuz), chercheur associé à la FRS sur les armements stratégiques et la dissuasion, a permis d'identifier la cible en question. Il s'agissait d'un missile air-air MICA. Pour rappel, la vitesse de ce missile est estimée à plus de Mach 4, soit plus de 4 939 km/h.
Ces interceptions multiples confirment à nouveau que les frégates de la Marine nationale sont capables de faire face à une large gamme de menaces. Cette capacité avait même fait la une de l'actualité suite à différents engagements mais cette fois-ci, bien réels suite à la crise en mer Rouge. Déjà à la fin de l'année 2023, la frégate Languedoc (D653, classe Aquitaine/FREMM ASM) abattait d'abord deux drones et ensuite, un troisième drone, tous lancés par les rebelles yéménites houthis vers des navires civils en mer Rouge. En mars 2024, l'hélicoptère Panther de la frégate Alsace détruisait à son tour un drone houthi en mer Rouge. Moins de 24 heures plus tard, l'Aster 30 démontrait sa capacité à détruire des missiles balistiques : la frégate Alsace avait tiré des Aster 30 afin de détruire des missiles balistiques houthis. Enfin, tout en continuant à nouveau avec la frégate Alsace, celle-ci a aussi démontré la capacité anti-drone de son canon de 76 mm en abattant à nouveau un drone houthi en avril 2025.
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