Lockheed Martin a reçu un contrat de 270 millions de dollars de l'US air Force pour l'intégration d'un système de capteurs défensifs infrarouges de nouvelle génération sur le F-22 Raptor.
Lockheed Martin va moderniser le système d'autoprotection du F-22 Raptor, qui n'est plus de première jeunesse. En effet, le développement du biréacteur furtif remonte à la fin des années 1980-début des années 1990, juste avant l'effondrement de l'URSS. La période post thérapie de choc vit une réduction successive du nombre de F-22 par décréments, pour finir à 183 biréacteurs en 2004 (187 exactement produits)-et à des coûts qui n'ont jamais été totalement mentionnés-.
Quoi qu'il en soit, malgré ses atouts technologiques, le F-22 est aujourd'hui un appareil qui vieillit lentement mais qui vieillit quand même. En 2016, les F-22 les plus modernes -soit ceux du dernier Block, sortis d'usine à la fin 2011- avaient été déployés à Al Dhafra, afin d'intervenir contre les forces d'ISIS. Ces appareils avaient alors été dotés de la capacité à larguer des bombes GBU-39 Small-Diameter Bomb (SDB), d'une masse de 110 kg. Aujourd'hui, la menace est plutôt d'ordre asiatique et le rafraichissement du système d'autoprotection n'est peut-être pas sans lien avec la suspicion de la détection possible d'au moins un F-22 par la Chine, voici déjà quelques années. Si cette information est difficilement vérifiable, reste le F-22 est désormais une plate-forme dont les premiers exemplaires produits vont avoir 20 ans à la fin de cette année et qui, progrès des radars et autres systèmes de contre-furtivité aidant, devient moins furtif qu'à l'origine et en conséquence un peu plus détectable.
Reste que si le F-22 doit être retiré du service à l'horizon 2030, cela ne se fera effectivement qu'une fois son successeur trouvé, autrement dit le NGAD (Next Generation Air Dominance, ce qui peut se traduire par [avion de] supériorité aérienne de nouvelle génération) ou avion de chasse de sixième génération. En attendant ce dernier, il est devenu nécessaire de réaliser une cure de jouvence sur le F-22 visant certains équipement. « Les efforts essentiels de modernisation du Raptor, tirent parti de notre expertise en matière d'avions de 5e génération et de systèmes de domination aérienne pour intégrer des capacités qui garantissent la supériorité aérienne », a commenté Justin Taylor, vice-président du programme F-22 chez Lockheed Martin.
L'avionneur américain a ainsi reçu un contrat de 270 millions de dollars de l'armée de l'air américaine pour l'intégration d'un système de capteurs défensifs infrarouges de nouvelle génération sur le F-22 Raptor. Le F-22 sera bientôt équipé d'un nouvel ensemble distribué de capteurs TacIRST intégrés, mis au point par Lockheed Martin pour améliorer la survivabilité et la létalité de l'avion, connu sous le nom de système défensif infrarouge (IRDS). Outre la gestion de l'intégration de l'IRDS sur le F-22, la société prendra également en charge l'intégration sur d'autres plates-formes. « Le besoin de systèmes infrarouges avancés et polyvalents tels que l'IRDS permettront de rendre les missions des pilotes plus faciles à [réaliser] et plus létales face aux adversaires actuels et futurs », a déclaré Hank Tucker, vice-président des systèmes de mission chez Lockheed Martin.
Lockheed Martin a reçu un contrat de 270 millions de dollars de l'US air Force pour l'intégration d'un système de capteurs défensifs infrarouges de nouvelle génération sur le F-22 Raptor.
Lockheed Martin va moderniser le système d'autoprotection du F-22 Raptor, qui n'est plus de première jeunesse. En effet, le développement du biréacteur furtif remonte à la fin des années 1980-début des années 1990, juste avant l'effondrement de l'URSS. La période post thérapie de choc vit une réduction successive du nombre de F-22 par décréments, pour finir à 183 biréacteurs en 2004 (187 exactement produits)-et à des coûts qui n'ont jamais été totalement mentionnés-.
Quoi qu'il en soit, malgré ses atouts technologiques, le F-22 est aujourd'hui un appareil qui vieillit lentement mais qui vieillit quand même. En 2016, les F-22 les plus modernes -soit ceux du dernier Block, sortis d'usine à la fin 2011- avaient été déployés à Al Dhafra, afin d'intervenir contre les forces d'ISIS. Ces appareils avaient alors été dotés de la capacité à larguer des bombes GBU-39 Small-Diameter Bomb (SDB), d'une masse de 110 kg. Aujourd'hui, la menace est plutôt d'ordre asiatique et le rafraichissement du système d'autoprotection n'est peut-être pas sans lien avec la suspicion de la détection possible d'au moins un F-22 par la Chine, voici déjà quelques années. Si cette information est difficilement vérifiable, reste le F-22 est désormais une plate-forme dont les premiers exemplaires produits vont avoir 20 ans à la fin de cette année et qui, progrès des radars et autres systèmes de contre-furtivité aidant, devient moins furtif qu'à l'origine et en conséquence un peu plus détectable.
Reste que si le F-22 doit être retiré du service à l'horizon 2030, cela ne se fera effectivement qu'une fois son successeur trouvé, autrement dit le NGAD (Next Generation Air Dominance, ce qui peut se traduire par [avion de] supériorité aérienne de nouvelle génération) ou avion de chasse de sixième génération. En attendant ce dernier, il est devenu nécessaire de réaliser une cure de jouvence sur le F-22 visant certains équipement. « Les efforts essentiels de modernisation du Raptor, tirent parti de notre expertise en matière d'avions de 5e génération et de systèmes de domination aérienne pour intégrer des capacités qui garantissent la supériorité aérienne », a commenté Justin Taylor, vice-président du programme F-22 chez Lockheed Martin.
L'avionneur américain a ainsi reçu un contrat de 270 millions de dollars de l'armée de l'air américaine pour l'intégration d'un système de capteurs défensifs infrarouges de nouvelle génération sur le F-22 Raptor. Le F-22 sera bientôt équipé d'un nouvel ensemble distribué de capteurs TacIRST intégrés, mis au point par Lockheed Martin pour améliorer la survivabilité et la létalité de l'avion, connu sous le nom de système défensif infrarouge (IRDS). Outre la gestion de l'intégration de l'IRDS sur le F-22, la société prendra également en charge l'intégration sur d'autres plates-formes. « Le besoin de systèmes infrarouges avancés et polyvalents tels que l'IRDS permettront de rendre les missions des pilotes plus faciles à [réaliser] et plus létales face aux adversaires actuels et futurs », a déclaré Hank Tucker, vice-président des systèmes de mission chez Lockheed Martin.
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