Selon l'UAF (Union des aéroports français), près de 35,6 millions de passagers ont transité par des plateformes françaises, avec un trafic qui a chuté de moitié en mars, avant de s'effondrer en avril.
L'UAF (Union des aéroports français) a officialisé les statistiques des aéroports français pour le premier semestre 2020. De janvier à juin, seulement 37,6 millions de passagers ont été accueilli sur les plateformes françaises, soit une baisse de trafic de 62,9% par rapport à la même période de 2019. Par mois, l'UAF rappelle que le premiers mois de l'année étaient bons, avec des hausses de trafic de +3,1% et +2,8% en janvier et février. En mars, le trafic a chuté de 57,5%, avant de s'effondrer totalement en avril (-99%) époque du confinement où Orly a été fermé au trafic commercial. Les mois de mai (-98,3%) et juin (-93,4%), étaient encore très bas.
Les aéroports de proximité les plus touchés
Par type d'aéroports, le trafic de Paris Aéroport (Orly et Roissy) ont connu la chute la moins forte (-62,2%), contre -64,7% pour les grands aéroports régionaux de plus de cinq millions de trafic, -65,2% pour les aéroports régionaux de plus petite taille et -68,8% pour les aéroports de proximité (dont le trafic en temps normal est compris entre 100 000 et 1 million de passagers). Par type de trafic, c'est logiquement le trafic international qui a été le plus touché (-64,5%), devant le trafic métropolitain transversal (province-province)(-64%), le trafic métropolitain radial (Paris-province)(-60,5%), le trafic intérieur global (-59%) et le trafic métropole-Outremer (-45,8%). Le trafic passagers total Europe a lui baissé de 64,2%, avec une plus forte baisse pour les liaisons à destination des pays intra Union Européenne (-65,6%), comparativement aux aéroports européens des pays non membres de l'Union européenne (-59,8%).