Une zone de MCO est planifiée sur l’Aéroport de Marseille Provence (AMP) englobant Airbus Helicopters et ouverte à d’autres partenaires. L’Armée de l’Air et de l’Espace va développer ses bases aériennes d’Istres et de Salon-de-Provence.
Une fois de plus, la région Sud, la plus marquée par la défense après l'Île-de-France, montre sa capacité à fédérer les énergies autour de plans structurants et globaux, allant de la formation à la facilitation des opérations futures.
Symptomatique, le lancement de l'opération d'intérêt régional (OIR) le 16 décembre au conseil régional de Marseillle a réuni le ban et l'arrière-ban de ce que compte la région en termes de gros et petits comptes de l'industrie aéronautique et de défense, ainsi que les hauts responsables des armées, réunis autour de Renaud Muselier, le président de la région, et de son bras droit pour le sujet défense, François de Canson, aussi maire de la Londe-des-Maures (où Naval group veut installer son nouveau centre drones avec 550 collaborateurs à terme).
L'élu, qui a pris la suite de son président (le président de la République était à Marseille ce jour-là) explique à Air et Cosmos que la région veut « accélérer » sur ce secteur essentiel pour elle, et draîne dans son sillage les universités et grandes écoles pour éviter que les meilleurs ne quittent la région pour alimenter les effectifs d'autres domaines. Dans la région sud, en sport comme en économie, on peut être chauvins et ne pas aimer perdre, les euros sont déjà sur la table avec une cinquantaine de millions d'euros pour un plan défense, et jusqu'à 10 fois plus d'investissements possibles dans les années à venir.
L'Armée de l'Air et de l'Espace, fortement implanté sur place avec Orange (déjà un escadron Rafale, le 1/5 Vendée, bientôt deux), la base à vocation nucléaire d'Istres et son écosystème industriel en très forte expansion (Dassault à l'origine, désormais rejoint par Stratobus, Sabena Technics, Safran qui veut implanter un centre d'assemblage M88, etc), tout en incarnant un pôle de projection stratégique majeur. Enfin, Salon-de-Provence, qui va consolider sa place d'incubateur à projets de l'armée de l'air et de l'espace, tout en développant encore sa vocation académique. Des projets détaillés par les intéressés, et qui n'ont pas manqué, dès la fin de la mise sur orbite, d'attirer des partenaires potentiels industriels et financiers. Mission remplie, donc, pour ce lancement de l'OIR, dès le soir même.
Une zone de MCO est planifiée sur l’Aéroport de Marseille Provence (AMP) englobant Airbus Helicopters et ouverte à d’autres partenaires. L’Armée de l’Air et de l’Espace va développer ses bases aériennes d’Istres et de Salon-de-Provence.
Une fois de plus, la région Sud, la plus marquée par la défense après l'Île-de-France, montre sa capacité à fédérer les énergies autour de plans structurants et globaux, allant de la formation à la facilitation des opérations futures.
Symptomatique, le lancement de l'opération d'intérêt régional (OIR) le 16 décembre au conseil régional de Marseillle a réuni le ban et l'arrière-ban de ce que compte la région en termes de gros et petits comptes de l'industrie aéronautique et de défense, ainsi que les hauts responsables des armées, réunis autour de Renaud Muselier, le président de la région, et de son bras droit pour le sujet défense, François de Canson, aussi maire de la Londe-des-Maures (où Naval group veut installer son nouveau centre drones avec 550 collaborateurs à terme).
L'élu, qui a pris la suite de son président (le président de la République était à Marseille ce jour-là) explique à Air et Cosmos que la région veut « accélérer » sur ce secteur essentiel pour elle, et draîne dans son sillage les universités et grandes écoles pour éviter que les meilleurs ne quittent la région pour alimenter les effectifs d'autres domaines. Dans la région sud, en sport comme en économie, on peut être chauvins et ne pas aimer perdre, les euros sont déjà sur la table avec une cinquantaine de millions d'euros pour un plan défense, et jusqu'à 10 fois plus d'investissements possibles dans les années à venir.
L'Armée de l'Air et de l'Espace, fortement implanté sur place avec Orange (déjà un escadron Rafale, le 1/5 Vendée, bientôt deux), la base à vocation nucléaire d'Istres et son écosystème industriel en très forte expansion (Dassault à l'origine, désormais rejoint par Stratobus, Sabena Technics, Safran qui veut implanter un centre d'assemblage M88, etc), tout en incarnant un pôle de projection stratégique majeur. Enfin, Salon-de-Provence, qui va consolider sa place d'incubateur à projets de l'armée de l'air et de l'espace, tout en développant encore sa vocation académique. Des projets détaillés par les intéressés, et qui n'ont pas manqué, dès la fin de la mise sur orbite, d'attirer des partenaires potentiels industriels et financiers. Mission remplie, donc, pour ce lancement de l'OIR, dès le soir même.
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