Le navire sorti d'arrêt technique a appareillé ce 19 septembre. Durant quelques jours, les pilotes vont devoir se qualifier ou se requalifier à l'appontage. Cette phase technique passée, le Charles-de-Gaulle sera définitivement prêt à partir en mission.
Au printemps, le général Thierry Burkhard avait demandé à la marine de rendre le porte-avions Charles-de-Gaulle disponible au plus tôt, au vu de l'évolution de la situation internationale. L'alerte passée, l'arrêt technique est resté calé sur une période plus tôt que prévu (sortie début ou mi-septembre au lieu de novembre), et donc, a pu sortir des mains du service de soutien de la flotte (SSF) en cette mi-septembre. Ce 19 septembre, il avait quitté le quai Milhaud de la base de Toulon et franchi les passes en trente minutes chrono.
Son nouveau pacha, le capitaine de vaisseau Thomas Puga ne cachait pas son enthousiasme en prenant son commandement à l'été : ce pilote de Hawkeye, qui figure parmi les hauts potentiels de la marine, va mener son navire à un train d'enfer pour, "être prêt" avait-il expliqué alors, paraphrasant l'antienne préférée du chef d'état-major des armées. Comme à chaque fois, les marins du porte-avions jouent la crédibilité de leur outil, qui nécessite un arrêt au stand chaque année. Les deux prochaines sorties -possiblement dès l'automne en cas de besoin puis lors de l'exercice interarmées Orion 26 au printemps- sont déterminantes, car les dernières -a priori- avant le troisième arrêt technique majeur, prévu en 2027-2028, durant 15 mois au moins, peut-être 18.
Il faut donc marquer les esprits, ceux des compétiteurs -notamment les Russes-, des alliés, mais aussi des politiques français, à qui la marine demande de débourser 10 milliards d'euros pour le prochain porte-avions nucléaire de nouvelle génération (PANG). Soit la valeur de cinq escadrons de Rafale environ.. Pas une paille, même dans une loi de programmation militaire qui doit encore être renforcée... quand il y aura une majorité pour la voter. En outre, la marine cherche à financer une flottille supplémentaire de Rafale Marine, une addition supplémentaire de près d'un milliard et demi d'euros.
Sébastien Lecornu ministre des armées était un farouche partisan de ne rien toucher au calendrier ni à l'existence du PANG (attendu en service actif en 2038) mais désormais Premier ministre, il devra aussi gérer les priorités avec peut-être plus d'acuité. On ne connaît pas non plus l'avis du nouveau chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon. L'histoire retiendra néanmoins qu'un autre CEMA aviateur, le général Jean-Philippe Douin, n'avait pas retardé le calendrier du Charles-de-Gaulle, en son temps : ce sont les... politiques (de gauche) qui avaient retardé son entrée en service, pour des raisons budgétaires. Déjà !
Le navire sorti d'arrêt technique a appareillé ce 19 septembre. Durant quelques jours, les pilotes vont devoir se qualifier ou se requalifier à l'appontage. Cette phase technique passée, le Charles-de-Gaulle sera définitivement prêt à partir en mission.
Au printemps, le général Thierry Burkhard avait demandé à la marine de rendre le porte-avions Charles-de-Gaulle disponible au plus tôt, au vu de l'évolution de la situation internationale. L'alerte passée, l'arrêt technique est resté calé sur une période plus tôt que prévu (sortie début ou mi-septembre au lieu de novembre), et donc, a pu sortir des mains du service de soutien de la flotte (SSF) en cette mi-septembre. Ce 19 septembre, il avait quitté le quai Milhaud de la base de Toulon et franchi les passes en trente minutes chrono.
Son nouveau pacha, le capitaine de vaisseau Thomas Puga ne cachait pas son enthousiasme en prenant son commandement à l'été : ce pilote de Hawkeye, qui figure parmi les hauts potentiels de la marine, va mener son navire à un train d'enfer pour, "être prêt" avait-il expliqué alors, paraphrasant l'antienne préférée du chef d'état-major des armées. Comme à chaque fois, les marins du porte-avions jouent la crédibilité de leur outil, qui nécessite un arrêt au stand chaque année. Les deux prochaines sorties -possiblement dès l'automne en cas de besoin puis lors de l'exercice interarmées Orion 26 au printemps- sont déterminantes, car les dernières -a priori- avant le troisième arrêt technique majeur, prévu en 2027-2028, durant 15 mois au moins, peut-être 18.
Il faut donc marquer les esprits, ceux des compétiteurs -notamment les Russes-, des alliés, mais aussi des politiques français, à qui la marine demande de débourser 10 milliards d'euros pour le prochain porte-avions nucléaire de nouvelle génération (PANG). Soit la valeur de cinq escadrons de Rafale environ.. Pas une paille, même dans une loi de programmation militaire qui doit encore être renforcée... quand il y aura une majorité pour la voter. En outre, la marine cherche à financer une flottille supplémentaire de Rafale Marine, une addition supplémentaire de près d'un milliard et demi d'euros.
Sébastien Lecornu ministre des armées était un farouche partisan de ne rien toucher au calendrier ni à l'existence du PANG (attendu en service actif en 2038) mais désormais Premier ministre, il devra aussi gérer les priorités avec peut-être plus d'acuité. On ne connaît pas non plus l'avis du nouveau chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon. L'histoire retiendra néanmoins qu'un autre CEMA aviateur, le général Jean-Philippe Douin, n'avait pas retardé le calendrier du Charles-de-Gaulle, en son temps : ce sont les... politiques (de gauche) qui avaient retardé son entrée en service, pour des raisons budgétaires. Déjà !
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