Au début du mois de mars, le Secrétaire de l'Armée de l'Air américaine avait confirmé le futur de la flotte de combat de l'USAF. Outre un nouveau maintien des A-10, la surprise est venue de l'apparition de deux nouveaux drones de combat : l'un pour accompagner le chasseur de sixième génération NGAD, l'autre pour le bombardier stratégique furtif B-21 Raider.
Le plan 4+1 est encore une fois confirmé. Ce plan regroupe les appareils de combat qui équiperont l'USAF à l'horizon 2030-2035 :
Lors de son discours, le Secrétaire a émis des précisions sur le NGAD : l’appareil sera piloté mais il pourra être accompagné d’un drone beaucoup moins cher, autonome et sans équipage. Ce dernier pourra utiliser une large gamme de capteurs et d'armes, permettant la création d'un "système de systèmes".
L'USAF cherche aussi un drone pouvant accompagner les B-21 Raider. Il doit absolument être opérationnellement utile et rentable (les coûts d'achat et de maintenance sont très importants pour l'existence de ce futur drone). Il permettra aussi de compléter le B-21 pour des fonctions inaccessibles à un bombardier qui se veut furtif : reconnaissance et utilisateur de radars (ISR), relais de communication, encore guerre électronique offensive,... Il n'y a aujourd'hui pas encore de précisions quant aux capacité précises du drone ou ses spécifications, mais il sera nécessairement de grande taille pour accompagner le B-21 dans ses missions a plusieurs milliers de kilomètres. Les premiers fonds pour ce nouveau drone seront alloués en 2024.
Ce dernier agira donc comme un multiplicateur de force pour le B-21, dont une centaine d'exemplaires devaient être développés a l'origine : au vu des retards quasi inexistant dans le programme de développement et d'essai du B-21 Raider, le Secrétaire pense qu'il est possible pour l'USAF d'augmenter la flotte de B-21 prévue (à son entrée en fonction l'année dernière, il parlait déjà de 145 B-21). D'ailleurs, le premier B-21 Raider vient tout juste de commencer ses essais statiques (voir l'article sur ce sujet).
Au début du mois de mars, le Secrétaire de l'Armée de l'Air américaine avait confirmé le futur de la flotte de combat de l'USAF. Outre un nouveau maintien des A-10, la surprise est venue de l'apparition de deux nouveaux drones de combat : l'un pour accompagner le chasseur de sixième génération NGAD, l'autre pour le bombardier stratégique furtif B-21 Raider.
Le plan 4+1 est encore une fois confirmé. Ce plan regroupe les appareils de combat qui équiperont l'USAF à l'horizon 2030-2035 :
Lors de son discours, le Secrétaire a émis des précisions sur le NGAD : l’appareil sera piloté mais il pourra être accompagné d’un drone beaucoup moins cher, autonome et sans équipage. Ce dernier pourra utiliser une large gamme de capteurs et d'armes, permettant la création d'un "système de systèmes".
L'USAF cherche aussi un drone pouvant accompagner les B-21 Raider. Il doit absolument être opérationnellement utile et rentable (les coûts d'achat et de maintenance sont très importants pour l'existence de ce futur drone). Il permettra aussi de compléter le B-21 pour des fonctions inaccessibles à un bombardier qui se veut furtif : reconnaissance et utilisateur de radars (ISR), relais de communication, encore guerre électronique offensive,... Il n'y a aujourd'hui pas encore de précisions quant aux capacité précises du drone ou ses spécifications, mais il sera nécessairement de grande taille pour accompagner le B-21 dans ses missions a plusieurs milliers de kilomètres. Les premiers fonds pour ce nouveau drone seront alloués en 2024.
Ce dernier agira donc comme un multiplicateur de force pour le B-21, dont une centaine d'exemplaires devaient être développés a l'origine : au vu des retards quasi inexistant dans le programme de développement et d'essai du B-21 Raider, le Secrétaire pense qu'il est possible pour l'USAF d'augmenter la flotte de B-21 prévue (à son entrée en fonction l'année dernière, il parlait déjà de 145 B-21). D'ailleurs, le premier B-21 Raider vient tout juste de commencer ses essais statiques (voir l'article sur ce sujet).
Cet article est surtout intéressant dans la mesure où il précise le rôle de chaque avion US jusqu’en 2035. Les missions majeures seront exclusivement ... remplies (on comprend pourquoi!) par les avions de 5ème génération. Le F15EX (génération 4,5) grâce à sa fabuleuse capacité d’emport remplira les tâches de "bête de somme" en arrière des zones dangereuses. Les F16 modernisés (génération 4,5) n’auront plus qu’un rôle mineur, essentiellement en temps de paix. A l’export, pour les pays que n’ont que des moyens limités ou pour des missions de police du ciel et de conflits de basse intensité, le F16 modernisé restera évidemment un cheval de bataille commerciale pour les USA. Vu ses capacités et son prix ainsi que la poursuite de la sous traitance pour les industriels Européens du secteur de l’aéronautique, le F16 NG se présente comme un complément, pour les missions mineures, pour les pays de l’Otan qui ont déjà fait l’effort financier pour s’équiper d’un avion pour les conflits de haute intensité. plus
Cet article est surtout intéressant dans la mesure où il précise le rôle de chaque avion US jusqu’en 2035. Les missions majeures seront exclusivement ... remplies (on comprend pourquoi!) par les avions de 5ème génération. Le F15EX (génération 4,5) grâce à sa fabuleuse capacité d’emport remplira les tâches de "bête de somme" en arrière des zones dangereuses. Les F16 modernisés (génération 4,5) n’auront plus qu’un rôle mineur, essentiellement en temps de paix. A l’export, pour les pays que n’ont que des moyens limités ou pour des missions de police du ciel et de conflits de basse intensité, le F16 modernisé restera évidemment un cheval de bataille commerciale pour les USA. Vu ses capacités et son prix ainsi que la poursuite de la sous traitance pour les industriels Européens du secteur de l’aéronautique, le F16 NG se présente comme un complément, pour les missions mineures, pour les pays de l’Otan qui ont déjà fait l’effort financier pour s’équiper d’un avion pour les conflits de haute intensité. plus
On est toujours admiratif devant la panoplie américaine. L'auteur oublie d'ailleurs le B52 qui va subir une nouvelle modernisation avec, entre autres, des moteurs ... Rolls-Royce. La question qui se pose est : pour faire quoi.? L'annonce par Joe Biden, bien en amont de l'agression tragique de L'Ukraine par la Russie, que les américains n'interviendraient pas directement pour défendre une nation du monde libre conduit à s'interroger. La défense des seuls USA, compte tenu de sa situation géographique est parfaitement assurée par les Minuteman III et autres Poseidon. Enfin, au vu de toutes les déroutes subies par les armées de l'oncle Sam ces dernières décennies (Vietnam, Irak, Afghanistan), comment ne pas penser aux paroles prémonitoires de Mao Tse Toung qui nous faisaient tous rire à l'époque : "l'Amérique est un tigre de papier".? plus
Pour quoi faire??? Pour empêcher la guerre, Mister Petrau ! Si vis pacem, para bellum !
@julie petrau. Un ami, officier supérieur Otan, me suggère un commentaire. Les généraux français Lanata, Lavigne et Mille sont d’accord pour dire que les ... Rafale ante F5 sont condamnés à ne plus remplir que des missions de police aérienne. Le Rafale construit avant septembre 2020 ne pourra jamais être up gradé au standard 5. Macron et les militaires français ont donc raison de placer la France sous la protection de l’Otan. J’imagine la tête des pilotes F35 Néerlandais, Belges, Danois, Italiens quand ils devront défendre la France confrontée à une agression des F35 Suisses... plus
Cet article est surtout intéressant dans la mesure où il précise le rôle de chaque avion US jusqu’en 2035. Les missions majeures seront exclusivement ... remplies (on comprend pourquoi!) par les avions de 5ème génération. Le F15EX (génération 4,5) grâce à sa fabuleuse capacité d’emport remplira les tâches de "bête de somme" en arrière des zones dangereuses. Les F16 modernisés (génération 4,5) n’auront plus qu’un rôle mineur, essentiellement en temps de paix. A l’export, pour les pays que n’ont que des moyens limités ou pour des missions de police du ciel et de conflits de basse intensité, le F16 modernisé restera évidemment un cheval de bataille commerciale pour les USA. Vu ses capacités et son prix ainsi que la poursuite de la sous traitance pour les industriels Européens du secteur de l’aéronautique, le F16 NG se présente comme un complément, pour les missions mineures, pour les pays de l’Otan qui ont déjà fait l’effort financier pour s’équiper d’un avion pour les conflits de haute intensité. plus