Le 26 novembre, le porte-avions américain et son escadre transitaient par le détroit d’Ormuz afin de rentrer dans le golfe Persique. Suite aux tensions au Moyen-Orient, l’escadre américaine avait été renforcée par une frégate de la Marine nationale. Un Hawkeye et des Rafale français avaient aussi été déployés, afin de sécuriser l’espace aérien au-dessus des navires.
Le 26 novembre, l'US Navy publiait des images du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower et de son escadre (Carrier Strike Group 2, CSG 2) lors de leur passage dans le détroit d'Ormuz. Ce détroit est stratégique car il est le seul point d'accès maritime permettant de naviguer dans le golfe persique... et d'accéder aux ports des pays environnants pour pouvoir commercer leurs nombreuses ressources naturelles (pétrole, gaz,...). Cependant, l'Iran a, par le passé, déjà effectué de nombreuses opérations offensives dans le détroit : attaques de milices, capture de tankers, mines marines,... Or, la guerre entre Israël et le Hamas, le soutien iranien au Hamas et le soutien américain envers Israël rendent le transit de ces navires extrêmement sensibles. Il n'y a bien évidemment peu de chances qu'une attaque iranienne, directe ou indirecte, contre l'escadre américaine soit lancée mais l'option est bien évidemment envisagée par l'US Navy.
La France et les États-Unis coopèrent justement dans cette région afin de soutenir les déplacements d'unités navales. Pour l'occasion, la frégate Languedoc (D 653, classe FREMM) s'est intégrée au CSG 2 afin de renforcer le groupe aéronaval américain. Ce navire est spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, avec notamment un sonar remorqué CAPTAS 4, des torpilles ou encore un hélicoptère NFH-90 Caïman équipé en lutte anti-sous-marine. Ces capacités avaient déjà été fortement appréciées par l'US Navy car en 2020, la Vème flotte a décerné le "Hook'em Award" reconnaissant l'excellence du travail effectué par la frégate en ce qui concerne la lutte anti-sous-marine (ASM).
En plus de sa spécialité ASM, la frégate Languedoc est également multi-missions et de fait, emporte un armement varié en plus des torpilles :
À noter que le radar de mat Héraklès (azimut à 360°, élévation de 0 à 70°) peut suivre jusqu'à 400 cibles aériennes sur une portée de 250 kilomètres mais également des cibles maritimes dans un rayon de 80 kilomètres.
L'US Navy précise aussi que d'autres moyens français ont été déployés dans les airs. Il s'agissait d'avions de combat Rafale, appartenant probablement à l'Armée de l'Air et de l'Espace. Ils étaient également soutenus par un avion de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C) E-2C Hawkeye de l'Aéronautique navale française. Pour rappel, le radar du Hawkeye peut suivre simultanément plus de 2.000 sur une zone de 250 nautiques (463 km) autour de l'appareil. Grâce à l'interopérabilité entre les Forces françaises et américaines, les données recueillies pouvaient être transmise directement auprès des unités navales du CSG 2. L'avion appartient à la 4F et opère au Moyen-Orient depuis la base aérienne d'Al Dhafra (BA 104, Abou Dhabi, Émirats arabes unis).
Aucune image ou précision sur les Rafale n'existe. Cependant, il s'agit probablement de Rafale du 1/7 Provence, également déployés sur la BA 104. Il faut également envisager la présence d'un avion ravitailleur de l'Armée de l'Air et de l'Espace ou de l'US Navy afin de ravitailler les avions de combat.
En plus des moyens français, au moins deux hélicoptères du CSG 2 étaient mobilisés, comme démontré dans les images ci-dessous :
Il faut bien évidemment compter sur les navires de combat de l'escadre, à savoir :
Enfin, afin d'éviter tout dérapage, le Commandement central (CENTCOM), en charge des unités américaines déployées notamment au Moyen-Orient, avait annoncé l'arrivée sous son commandement du sous-marin nucléaire lance-missiles USS Florida (SSGN 728, classe Ohio). Avec 154 missiles Tomahawk et peut-être un important contingent de forces spéciales, ce sous-marin représente ainsi un moyen de dissuasion conventionnelle de poids dans la région.
Le 26 novembre, le porte-avions américain et son escadre transitaient par le détroit d’Ormuz afin de rentrer dans le golfe Persique. Suite aux tensions au Moyen-Orient, l’escadre américaine avait été renforcée par une frégate de la Marine nationale. Un Hawkeye et des Rafale français avaient aussi été déployés, afin de sécuriser l’espace aérien au-dessus des navires.
Le 26 novembre, l'US Navy publiait des images du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower et de son escadre (Carrier Strike Group 2, CSG 2) lors de leur passage dans le détroit d'Ormuz. Ce détroit est stratégique car il est le seul point d'accès maritime permettant de naviguer dans le golfe persique... et d'accéder aux ports des pays environnants pour pouvoir commercer leurs nombreuses ressources naturelles (pétrole, gaz,...). Cependant, l'Iran a, par le passé, déjà effectué de nombreuses opérations offensives dans le détroit : attaques de milices, capture de tankers, mines marines,... Or, la guerre entre Israël et le Hamas, le soutien iranien au Hamas et le soutien américain envers Israël rendent le transit de ces navires extrêmement sensibles. Il n'y a bien évidemment peu de chances qu'une attaque iranienne, directe ou indirecte, contre l'escadre américaine soit lancée mais l'option est bien évidemment envisagée par l'US Navy.
La France et les États-Unis coopèrent justement dans cette région afin de soutenir les déplacements d'unités navales. Pour l'occasion, la frégate Languedoc (D 653, classe FREMM) s'est intégrée au CSG 2 afin de renforcer le groupe aéronaval américain. Ce navire est spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, avec notamment un sonar remorqué CAPTAS 4, des torpilles ou encore un hélicoptère NFH-90 Caïman équipé en lutte anti-sous-marine. Ces capacités avaient déjà été fortement appréciées par l'US Navy car en 2020, la Vème flotte a décerné le "Hook'em Award" reconnaissant l'excellence du travail effectué par la frégate en ce qui concerne la lutte anti-sous-marine (ASM).
En plus de sa spécialité ASM, la frégate Languedoc est également multi-missions et de fait, emporte un armement varié en plus des torpilles :
À noter que le radar de mat Héraklès (azimut à 360°, élévation de 0 à 70°) peut suivre jusqu'à 400 cibles aériennes sur une portée de 250 kilomètres mais également des cibles maritimes dans un rayon de 80 kilomètres.
L'US Navy précise aussi que d'autres moyens français ont été déployés dans les airs. Il s'agissait d'avions de combat Rafale, appartenant probablement à l'Armée de l'Air et de l'Espace. Ils étaient également soutenus par un avion de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C) E-2C Hawkeye de l'Aéronautique navale française. Pour rappel, le radar du Hawkeye peut suivre simultanément plus de 2.000 sur une zone de 250 nautiques (463 km) autour de l'appareil. Grâce à l'interopérabilité entre les Forces françaises et américaines, les données recueillies pouvaient être transmise directement auprès des unités navales du CSG 2. L'avion appartient à la 4F et opère au Moyen-Orient depuis la base aérienne d'Al Dhafra (BA 104, Abou Dhabi, Émirats arabes unis).
Aucune image ou précision sur les Rafale n'existe. Cependant, il s'agit probablement de Rafale du 1/7 Provence, également déployés sur la BA 104. Il faut également envisager la présence d'un avion ravitailleur de l'Armée de l'Air et de l'Espace ou de l'US Navy afin de ravitailler les avions de combat.
En plus des moyens français, au moins deux hélicoptères du CSG 2 étaient mobilisés, comme démontré dans les images ci-dessous :
Il faut bien évidemment compter sur les navires de combat de l'escadre, à savoir :
Enfin, afin d'éviter tout dérapage, le Commandement central (CENTCOM), en charge des unités américaines déployées notamment au Moyen-Orient, avait annoncé l'arrivée sous son commandement du sous-marin nucléaire lance-missiles USS Florida (SSGN 728, classe Ohio). Avec 154 missiles Tomahawk et peut-être un important contingent de forces spéciales, ce sous-marin représente ainsi un moyen de dissuasion conventionnelle de poids dans la région.
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