Le laboratoire de l'Armée de l'Air américaine a testé la nouvelle version navale de la bombe JDAM. Cet exercice, qualifié de réussi, doit permettre à l'USAF de disposer d'une solution à faible coût et flexible en vue de détruire un navire de surface.
Le 28 avril, le laboratoire de recherche de l'Armée de l'Air américaine (AFRL) a utilisé un F-15E pour larguer une bombe GBU-31 Joint Direct Attack Munition (JDAM) sur un navire-cible dans le golfe du Mexique. Cet essai a été effectué dans le cadre du programme QUICKSINK, qui vise à doter l'Armée de l'Air américaine (USAF) d'options rapidement disponibles, flexibles et dont le coût n'est pas trop élevé, en vue de détruire un navire de surface.
L'utilisation d'une bombe lourde doit permettre d'éviter l'emploi de torpilles lourdes, coûteuses à produire et seulement déployables par un nombre limité d'unités (principalement les sous-marins d'attaque). L'utilisation d'une bombe de 2.000 livres (soit un peu plus de 0,9 tonnes) permet d'augmenter la réactivité en cas de crise car elle est facilement déployable sur les appareils de combat de l'USAF, comme le confirme le Major Andrew Swanson (chef des programmes avancés de la 85ème division) :
"Les torpilles lourdes sont efficaces [pour couler de gros navires] mais sont coûteuses et utilisées par une petite parle des ressources navales. Avec QUICKSINK, nous avons démontré une solution peu coûteuse et plus agile qui a le potentiel d'être utilisée par la majorité des avions de combat de l'Armée de l'Air, offrant aux commandants de combat et aux combattants plus d'options."
L'AFRL a développé le capteur en utilisant un système d'arme en architecture ouverte (WOSA). Il doit permettre d'augmenter la précision de la bombe tout en réduisant les coûts en offrant une plus grande flexibilité d'utilisation de cette munition (plug-and-play). Un premier largage avait déjà été effectué par un F-15 de l'USAF en août 2021. L'avion était équipé de quatre bombes JDAM QUICKSINK : il s'agissait alors de valider le largage de ce type de bombe depuis un avion mais aussi de confirmer la létalité de la bombe en milieu maritime.
Le laboratoire de l'Armée de l'Air américaine a testé la nouvelle version navale de la bombe JDAM. Cet exercice, qualifié de réussi, doit permettre à l'USAF de disposer d'une solution à faible coût et flexible en vue de détruire un navire de surface.
Le 28 avril, le laboratoire de recherche de l'Armée de l'Air américaine (AFRL) a utilisé un F-15E pour larguer une bombe GBU-31 Joint Direct Attack Munition (JDAM) sur un navire-cible dans le golfe du Mexique. Cet essai a été effectué dans le cadre du programme QUICKSINK, qui vise à doter l'Armée de l'Air américaine (USAF) d'options rapidement disponibles, flexibles et dont le coût n'est pas trop élevé, en vue de détruire un navire de surface.
L'utilisation d'une bombe lourde doit permettre d'éviter l'emploi de torpilles lourdes, coûteuses à produire et seulement déployables par un nombre limité d'unités (principalement les sous-marins d'attaque). L'utilisation d'une bombe de 2.000 livres (soit un peu plus de 0,9 tonnes) permet d'augmenter la réactivité en cas de crise car elle est facilement déployable sur les appareils de combat de l'USAF, comme le confirme le Major Andrew Swanson (chef des programmes avancés de la 85ème division) :
"Les torpilles lourdes sont efficaces [pour couler de gros navires] mais sont coûteuses et utilisées par une petite parle des ressources navales. Avec QUICKSINK, nous avons démontré une solution peu coûteuse et plus agile qui a le potentiel d'être utilisée par la majorité des avions de combat de l'Armée de l'Air, offrant aux commandants de combat et aux combattants plus d'options."
L'AFRL a développé le capteur en utilisant un système d'arme en architecture ouverte (WOSA). Il doit permettre d'augmenter la précision de la bombe tout en réduisant les coûts en offrant une plus grande flexibilité d'utilisation de cette munition (plug-and-play). Un premier largage avait déjà été effectué par un F-15 de l'USAF en août 2021. L'avion était équipé de quatre bombes JDAM QUICKSINK : il s'agissait alors de valider le largage de ce type de bombe depuis un avion mais aussi de confirmer la létalité de la bombe en milieu maritime.
Si je comprends bien, il s’agit d’un kit de guidage pour bombe lisse qui n’est ni guidé gps, ni laser ? On en sait ... un peu plus la dessus ? C’est de l’optique embarqué directement sur la munition ? Autre chose ? plus
Si je comprends bien, il s’agit d’un kit de guidage pour bombe lisse qui n’est ni guidé gps, ni laser ? On en sait ... un peu plus la dessus ? C’est de l’optique embarqué directement sur la munition ? Autre chose ? plus
Merci à l’auteur pour cette information intéressante qui confirme, encore une fois, que l’amélioration à moindre coût du matériel existant est préférable à la ... politique du "tout sur les nouvelles technologies" qui conduit à des dépenses exorbitantes pour du matériel qui compte des centaines de défauts sans solution. Cela devrait conduire la France à améliorer sans cesse, comme elle est capable de le faire, ses moyens actuels qui lui permettent de conserver sa souveraineté plutôt que de se laisser tenter par des collaborations qui nuisent à sa grandeur. plus
(JB) Vous avez raison de souligner l’intelligence des américains.
(JP). L'AASM est une utilisation intelligente de corps de bombes standards "upgrades" d'un système propulsif et de différents systèmes de guidage.
(JB) Vous aussi.
Si je comprends bien, il s’agit d’un kit de guidage pour bombe lisse qui n’est ni guidé gps, ni laser ? On en sait ... un peu plus la dessus ? C’est de l’optique embarqué directement sur la munition ? Autre chose ? plus