L'armée de l'air proche de gagner encore quatre A400M (au moins) dans l'actualisation de la LPM
L'armée de l'air proche de gagner encore quatre A400M (au moins) dans l'actualisation de la LPM
© Jean-Marc Tanguy

publié le 30 septembre 2025 à 21:52

315 mots

L'armée de l'air proche de gagner encore quatre A400M (au moins) dans l'actualisation de la LPM

L'Armée de l'Air et de l'Espace doit remplacer rapidement les C130H utilisés par la DGSE (d'ici 2029) et le commandement des opérations spéciales (d'ici 2026-2027).


Financer la modernisation des ailes des forces spéciales

C'est encore un scénario à affermir budgétairement (avec un vote des parlementaires) mais l'armée de l'air et de l'espace va vraisemblablement profiter de ressources supplémentaires pour financer la modernisation des ailes de ses forces spéciales (avec l'escadron de transport 3/61 Poitou d'Orléans) et clandestines (avec le GAM-56 d'Evreux).

Retrait accéléré du C130H

Le major général de l'armée de l'air (MGAAE), le général Dominique Tardif a en effet décidé début juin le retrait accéléré du C130H, un vieil avion dont le MCO devient coûteux, pour une disponibilité famélique. L'armée de l'air et de l'espace arrête donc l'acharnement térapeutique, qui subventionne l'industrie aéronautique américaine, au profit d'achats complémentaires d'A400M, construits, eux, en Europe, majoritairement en France. 

Quatre exemplaires de l'A400 M supplémentaires 

Elle avait déjà pu grapiller deux avions supplémentaires grâce à une action proactive de Sébastien Lecornu, ministre des armées, portant de 35 à 37 la cible en programmation. La nouvelle actualisation de la LPM, annoncée par Emmanuel Macron le 13 juillet dernier, pourrait donc financer quatre exemplaires de plus (soit une cible désormais à 41 en programmation, sur une cible de 50 au début du programme...).

Adaptation réactive de l'appareil aux besoins spécifiques

Ces avions permettront à la fois la transformation des deux unités évoquées plus haut, mais aussi l'adaptation réactive de l'appareil pour leurs besoins spécifiques. Des PME dynamiques, l'ESTS (escadron de soutien technique spécialisé) du centre d'expertise aérienne militaire (CEAM), et au final forcément Airbus, vont être mobilisés dans ce coup de reins qui doit accompagner l'effort budgétaire. Pour un A400M qui fait de plus en plus : larguer une Ecume de la marine à 7 tonnes ou des groupes action à 10 000 mètres d'altitude, mais aussi demain (et non après-demain), des munitions téléopérées, des armements guidés, tout en sachant toujours poser sur une bande de sable, sur une plage ou dans le désert.

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30/09/2025 21:52
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L'armée de l'air proche de gagner encore quatre A400M (au moins) dans l'actualisation de la LPM

L'Armée de l'Air et de l'Espace doit remplacer rapidement les C130H utilisés par la DGSE (d'ici 2029) et le commandement des opérations spéciales (d'ici 2026-2027).

L'armée de l'air proche de gagner encore quatre A400M (au moins) dans l'actualisation de la LPM
L'armée de l'air proche de gagner encore quatre A400M (au moins) dans l'actualisation de la LPM

Financer la modernisation des ailes des forces spéciales

C'est encore un scénario à affermir budgétairement (avec un vote des parlementaires) mais l'armée de l'air et de l'espace va vraisemblablement profiter de ressources supplémentaires pour financer la modernisation des ailes de ses forces spéciales (avec l'escadron de transport 3/61 Poitou d'Orléans) et clandestines (avec le GAM-56 d'Evreux).

Retrait accéléré du C130H

Le major général de l'armée de l'air (MGAAE), le général Dominique Tardif a en effet décidé début juin le retrait accéléré du C130H, un vieil avion dont le MCO devient coûteux, pour une disponibilité famélique. L'armée de l'air et de l'espace arrête donc l'acharnement térapeutique, qui subventionne l'industrie aéronautique américaine, au profit d'achats complémentaires d'A400M, construits, eux, en Europe, majoritairement en France. 

Quatre exemplaires de l'A400 M supplémentaires 

Elle avait déjà pu grapiller deux avions supplémentaires grâce à une action proactive de Sébastien Lecornu, ministre des armées, portant de 35 à 37 la cible en programmation. La nouvelle actualisation de la LPM, annoncée par Emmanuel Macron le 13 juillet dernier, pourrait donc financer quatre exemplaires de plus (soit une cible désormais à 41 en programmation, sur une cible de 50 au début du programme...).

Adaptation réactive de l'appareil aux besoins spécifiques

Ces avions permettront à la fois la transformation des deux unités évoquées plus haut, mais aussi l'adaptation réactive de l'appareil pour leurs besoins spécifiques. Des PME dynamiques, l'ESTS (escadron de soutien technique spécialisé) du centre d'expertise aérienne militaire (CEAM), et au final forcément Airbus, vont être mobilisés dans ce coup de reins qui doit accompagner l'effort budgétaire. Pour un A400M qui fait de plus en plus : larguer une Ecume de la marine à 7 tonnes ou des groupes action à 10 000 mètres d'altitude, mais aussi demain (et non après-demain), des munitions téléopérées, des armements guidés, tout en sachant toujours poser sur une bande de sable, sur une plage ou dans le désert.



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