Face à des menaces croissantes qui vont frapper un jour ou l'autre le territoire national, l'armée de l'air et de l'espace a densifié ses couches de détection et de riposte, en diversifiant se effecteurs.
En moins d'une demi-douzaine d'heures et sans préavis, l'armée de l'air et de l'espace a répondu à l'ordre du président de la République de se déployer au Danemark, pour contribuer à la sécurisation de l'espace aérien danois. Le mérite en revient à une organisation agile et éprouvée, celle de la posture permanente de sûreté (PPS), qui visait à l'origine les avions de combat russes, et s'adapte parfaitement aux drones de toutes tailles.
A l'instar de son chef d'état-major ou de son second -le major général de l'armée de l'air, le général Dominique Tardif-, le général Olivier Poncet, du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a reconnu la nécessité de rester humble sur la lutte antidrones, mais a aussi longuement détaillé les efforts déployés depuis plus de 20 ans.
L'armée de l'air les a mises en oeuvre sur les grands événements sportifs : coupe du monde de rugby (deux fois), mondial de foot (2008) et systématiquement pour les sommets politiques. Au total, une quinzaine de dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA), dont certains uniquement pour lutter contre les drones. Le matériel s'est diversifié : BASSALT (ADP/Hologarde) reste la référence en France et à l'étranger, avec des modules de défense sur toutes les bases aériennes à vocation nucléaire (BAVN) dotées de Parades et de Milad. Les fusiliers commandos de l'air mettent en oeuvre des fusils brouilleurs en France et en opex.
L'armée de l'air et de l'espace, qui a réalisé un tir laser réel en agglomération, à Saint-Denis (un tir de validation, la veille de la cérémonie d'ouverture) a pu démontrer le fonctionnement du système entier. Les armes à micro-ondes, fournies vraisemblablement par Thales, ont aussi démontré leur efficacité. Pour économiser ses missiles Mica IR, l'armée de l'air et de l'espace est en train d'étudier la dotation d'avions en roquettes laser. Des protections passives sont aussi mises en oeuvre depuis plus de 10 ans, notamment en opérations extérieures.
Des compléments doivent aussi être financés par l'augmentation de la loi de programmation militaires, permettant de protéger en permanence plus de bases aériennes, et potentiellement, plus de sites sensibles. La LAD des prisons et centrales nucléaires étant, elle, assurée par les administrations d'origine, mais, rappelle le général Olicier Poncet, l'armée de l'air et de l'espace doit pouvoir bénéficier en temps réel (ou légèrement différé) des détections, et reste à même de venir renforcer ces sites en cas de besoin, ou d'effectuer une intervention.
Face à des menaces croissantes qui vont frapper un jour ou l'autre le territoire national, l'armée de l'air et de l'espace a densifié ses couches de détection et de riposte, en diversifiant se effecteurs.
En moins d'une demi-douzaine d'heures et sans préavis, l'armée de l'air et de l'espace a répondu à l'ordre du président de la République de se déployer au Danemark, pour contribuer à la sécurisation de l'espace aérien danois. Le mérite en revient à une organisation agile et éprouvée, celle de la posture permanente de sûreté (PPS), qui visait à l'origine les avions de combat russes, et s'adapte parfaitement aux drones de toutes tailles.
A l'instar de son chef d'état-major ou de son second -le major général de l'armée de l'air, le général Dominique Tardif-, le général Olivier Poncet, du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a reconnu la nécessité de rester humble sur la lutte antidrones, mais a aussi longuement détaillé les efforts déployés depuis plus de 20 ans.
L'armée de l'air les a mises en oeuvre sur les grands événements sportifs : coupe du monde de rugby (deux fois), mondial de foot (2008) et systématiquement pour les sommets politiques. Au total, une quinzaine de dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA), dont certains uniquement pour lutter contre les drones. Le matériel s'est diversifié : BASSALT (ADP/Hologarde) reste la référence en France et à l'étranger, avec des modules de défense sur toutes les bases aériennes à vocation nucléaire (BAVN) dotées de Parades et de Milad. Les fusiliers commandos de l'air mettent en oeuvre des fusils brouilleurs en France et en opex.
L'armée de l'air et de l'espace, qui a réalisé un tir laser réel en agglomération, à Saint-Denis (un tir de validation, la veille de la cérémonie d'ouverture) a pu démontrer le fonctionnement du système entier. Les armes à micro-ondes, fournies vraisemblablement par Thales, ont aussi démontré leur efficacité. Pour économiser ses missiles Mica IR, l'armée de l'air et de l'espace est en train d'étudier la dotation d'avions en roquettes laser. Des protections passives sont aussi mises en oeuvre depuis plus de 10 ans, notamment en opérations extérieures.
Des compléments doivent aussi être financés par l'augmentation de la loi de programmation militaires, permettant de protéger en permanence plus de bases aériennes, et potentiellement, plus de sites sensibles. La LAD des prisons et centrales nucléaires étant, elle, assurée par les administrations d'origine, mais, rappelle le général Olicier Poncet, l'armée de l'air et de l'espace doit pouvoir bénéficier en temps réel (ou légèrement différé) des détections, et reste à même de venir renforcer ces sites en cas de besoin, ou d'effectuer une intervention.
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