Jeju Air : Des sarcelles Baïkal dans les turboréacteurs du Boeing 737-800
Jeju Air : Des sarcelles Baïkal dans les turboréacteurs du Boeing 737-800
© DR-Namoroka

publié le 27 janvier 2025 à 13:06

466 mots

Jeju Air : Des sarcelles Baïkal dans les turboréacteurs du Boeing 737-800

Des traces de collision avec des oiseaux ont été trouvées dans les deux moteurs du Boeing 737-800 de Jeju Air, impliqué dans l'accident d'atterrissage mortel à l'aéroport de Muan, par les enquêteurs sud-coréens .


Des restes et de l'ADN de sarcelles Baïkal retrouvées dans les turboréacteurs 

Les deux turboréacteurs du Boeing 737-800 de Jeju Air qui s'est écrasé le 29 décembre 2024 contenaient des restes de canards. Plus exactement de Sarcelle Baïkal, dont la présence dans l’environnement proche de l'aéroport de Muan est due aux migrations à cette époque de l'année. C'est ce que mentionne le rapport préliminaire publié lundi 27 janvier 2025, mis en ligne par le gouvernement sud-coréen. Les autorités tentent toujours de déterminer ce qui a causé la catastrophe aérienne la plus meurtrière sur le sol sud-coréen. L'heure exacte à laquelle les pilotes ont signalé l'impact d'oiseau n'a pas été confirmée, selon le rapport d'accident, mais l'avion « a fait une déclaration d'urgence ("Mayday" répété trois fois) pour un impact d'oiseau au cours d'une remise des gaz ».

Pas d'explications concernant le non enregistrement des CVR et FDR

Le rapport de six pages publié par les autorités sud-coréennes un mois après le crash indique que les deux moteurs du Boeing 737-800 contenaient de l'ADN de sarcelles du Baïkal, mais il ne fournit aucune conclusion initiale sur ce qui a pu provoquer l'atterrissage de l'avion sans que son train d'atterrissage ne soit déployé. Il n'explique pas non plus pour quelle(s) raison(s) les enregistreurs de données de vol ont cessé d'enregistrer au cours des quatre dernières minutes du vol. Le rapport ne précise pas ce qui a pu conduire l'enregistreur de la parole dans le cockpit (CVR) et l'enregistreur de données de vol (FDR) à cesser d'enregistrer simultanément juste avant que les pilotes ne déclarent l'urgence. L'avion se trouvait à une altitude de 152 mètres, à une vitesse de 298 km/h, à environ 2 km de la piste au moment où les enregistreurs de vol ont cessé d'enregistrer.

L'avant du fuselage dispersé sur 200 m

Le 29 décembre 2024, l'avion de Jeju Air en provenance de Bangkok a réalisé un atterrissage d'urgence sur la piste de l'aéroport de Muan à contresens train rentré et en conséquence sur le ventre. L'appareil s'est ensuite écrasé sur un talus contenant des équipements de navigation, appelés localizers, tuant les 181 personnes et membres d'équipage à bord, à l'exception de deux d'entre eux. « Après le crash dans le talus, un incendie et une explosion partielle se sont produits. Les deux moteurs ont été enterrés dans le monticule de terre du remblai. L'avant du fuselage a été dispersé à une distance de 30 à 200 mètres du remblai », indique le rapport, qui fournit de nouvelles photos du site de l'accident. Le radiophare ILS d'alignement et d'aide à la navigation d'un avion en approche de la piste, et la structure en béton armé et en terre de l'aéroport de Muan, qui supporte les antennes du système, a probablement contribué au nombre élevé de victimes. 

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27/01/2025 13:06
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Jeju Air : Des sarcelles Baïkal dans les turboréacteurs du Boeing 737-800

Des traces de collision avec des oiseaux ont été trouvées dans les deux moteurs du Boeing 737-800 de Jeju Air, impliqué dans l'accident d'atterrissage mortel à l'aéroport de Muan, par les enquêteurs sud-coréens .

Jeju Air : Des sarcelles Baïkal dans les turboréacteurs du Boeing 737-800
Jeju Air : Des sarcelles Baïkal dans les turboréacteurs du Boeing 737-800

Des restes et de l'ADN de sarcelles Baïkal retrouvées dans les turboréacteurs 

Les deux turboréacteurs du Boeing 737-800 de Jeju Air qui s'est écrasé le 29 décembre 2024 contenaient des restes de canards. Plus exactement de Sarcelle Baïkal, dont la présence dans l’environnement proche de l'aéroport de Muan est due aux migrations à cette époque de l'année. C'est ce que mentionne le rapport préliminaire publié lundi 27 janvier 2025, mis en ligne par le gouvernement sud-coréen. Les autorités tentent toujours de déterminer ce qui a causé la catastrophe aérienne la plus meurtrière sur le sol sud-coréen. L'heure exacte à laquelle les pilotes ont signalé l'impact d'oiseau n'a pas été confirmée, selon le rapport d'accident, mais l'avion « a fait une déclaration d'urgence ("Mayday" répété trois fois) pour un impact d'oiseau au cours d'une remise des gaz ».

Pas d'explications concernant le non enregistrement des CVR et FDR

Le rapport de six pages publié par les autorités sud-coréennes un mois après le crash indique que les deux moteurs du Boeing 737-800 contenaient de l'ADN de sarcelles du Baïkal, mais il ne fournit aucune conclusion initiale sur ce qui a pu provoquer l'atterrissage de l'avion sans que son train d'atterrissage ne soit déployé. Il n'explique pas non plus pour quelle(s) raison(s) les enregistreurs de données de vol ont cessé d'enregistrer au cours des quatre dernières minutes du vol. Le rapport ne précise pas ce qui a pu conduire l'enregistreur de la parole dans le cockpit (CVR) et l'enregistreur de données de vol (FDR) à cesser d'enregistrer simultanément juste avant que les pilotes ne déclarent l'urgence. L'avion se trouvait à une altitude de 152 mètres, à une vitesse de 298 km/h, à environ 2 km de la piste au moment où les enregistreurs de vol ont cessé d'enregistrer.

L'avant du fuselage dispersé sur 200 m

Le 29 décembre 2024, l'avion de Jeju Air en provenance de Bangkok a réalisé un atterrissage d'urgence sur la piste de l'aéroport de Muan à contresens train rentré et en conséquence sur le ventre. L'appareil s'est ensuite écrasé sur un talus contenant des équipements de navigation, appelés localizers, tuant les 181 personnes et membres d'équipage à bord, à l'exception de deux d'entre eux. « Après le crash dans le talus, un incendie et une explosion partielle se sont produits. Les deux moteurs ont été enterrés dans le monticule de terre du remblai. L'avant du fuselage a été dispersé à une distance de 30 à 200 mètres du remblai », indique le rapport, qui fournit de nouvelles photos du site de l'accident. Le radiophare ILS d'alignement et d'aide à la navigation d'un avion en approche de la piste, et la structure en béton armé et en terre de l'aéroport de Muan, qui supporte les antennes du système, a probablement contribué au nombre élevé de victimes. 



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