Le démantèlement des C130H au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace commence plus tôt que prévu
Le démantèlement des C130H au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace commence plus tôt que prévu
© Armée de l'Air et de l'Espace

publié le 28 juillet 2025 à 15:05

315 mots

Le démantèlement des C130H au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace commence plus tôt que prévu

Le premier exemplaire a commencé sa fin de vie sur la base aérienne 105 d'Evreux mi-juillet. Les derniers appareils vivront jusqu'en 2030 soit moins tard que prévu.


Douze premiers C-130H en 1987

Ils sont arrivés dans l'armée en l'air en 1987 pour les douze premiers, puis 1997 pour deux exemplaires d'occasion (ex-Zaïrois) remis en état par Sogerma (Sabena Technics aujourd'hui). L'armée de l'air avait prévu de les tenir en service jusqu'en 2035, le temps d'acquérir leur relève. Mais aujourd'hui, l'urgence, plus que la relève, c'est de sortir de flotte ces engins pour... fournir de la pièce de rechange aux derniers survivants. Alors que ces pièces deviennent hors de prix : c'est cette réalité, conjugué à une très faible disponibilité (un tiers de la flotte en état de voler) qui a contraint l'armée de l'air a accélérer la fin de vie de l'appareil et réduire la flotte plus tôt que prévu.

Du Hercules à l'Atlas

L'armée de l'air et de l'espace avait envisagé de conserver 8 appareils sur les 14 d'origine, pour l'escadron de forces spéciales 3/61 Poitou, et à au GAM-56 Vaucluse, au service de la DGSE. Seulement, la faible disponibilité, les lenteurs du rétrofit « missions spéciales » (incluant notamment une boule optronique) et le fait que chaque opération de maintenance découvre de mauvaises surprises ont scellé prématurément le destin de l'avion comme Air et Cosmos l'avait révélé il y a plusieurs mois. Ces unités vont migrer sur Atlas -le Poitou l'a déjà commencé il y a plusieurs années-, restera à assurer les missions pour des zones où l'Atlas ne peut pas opérer.

4 C-130J

A ce stade, l'armée de l'air et de l'espace conservera ses quatre C-130J acquis il y a une dizaine d'années, et exploités en commun avec six appareils du même type de la Luftwaffe. L'acquisition d'Atlas supplémentaires est désormais essentielle pour permettre à l'armée de l'air et de l'espace de servir ses trois types d'utilisateurs : missions conventionnelles, opérations spéciales et clandestines. A ce stade, seulement 37 ont été commandés sur les 50 prévus à l'origine pour remplacer Transall et Hercules.

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28/07/2025 15:05
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Le démantèlement des C130H au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace commence plus tôt que prévu

Le premier exemplaire a commencé sa fin de vie sur la base aérienne 105 d'Evreux mi-juillet. Les derniers appareils vivront jusqu'en 2030 soit moins tard que prévu.

Le démantèlement des C130H au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace commence plus tôt que prévu
Le démantèlement des C130H au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace commence plus tôt que prévu

Douze premiers C-130H en 1987

Ils sont arrivés dans l'armée en l'air en 1987 pour les douze premiers, puis 1997 pour deux exemplaires d'occasion (ex-Zaïrois) remis en état par Sogerma (Sabena Technics aujourd'hui). L'armée de l'air avait prévu de les tenir en service jusqu'en 2035, le temps d'acquérir leur relève. Mais aujourd'hui, l'urgence, plus que la relève, c'est de sortir de flotte ces engins pour... fournir de la pièce de rechange aux derniers survivants. Alors que ces pièces deviennent hors de prix : c'est cette réalité, conjugué à une très faible disponibilité (un tiers de la flotte en état de voler) qui a contraint l'armée de l'air a accélérer la fin de vie de l'appareil et réduire la flotte plus tôt que prévu.

Du Hercules à l'Atlas

L'armée de l'air et de l'espace avait envisagé de conserver 8 appareils sur les 14 d'origine, pour l'escadron de forces spéciales 3/61 Poitou, et à au GAM-56 Vaucluse, au service de la DGSE. Seulement, la faible disponibilité, les lenteurs du rétrofit « missions spéciales » (incluant notamment une boule optronique) et le fait que chaque opération de maintenance découvre de mauvaises surprises ont scellé prématurément le destin de l'avion comme Air et Cosmos l'avait révélé il y a plusieurs mois. Ces unités vont migrer sur Atlas -le Poitou l'a déjà commencé il y a plusieurs années-, restera à assurer les missions pour des zones où l'Atlas ne peut pas opérer.

4 C-130J

A ce stade, l'armée de l'air et de l'espace conservera ses quatre C-130J acquis il y a une dizaine d'années, et exploités en commun avec six appareils du même type de la Luftwaffe. L'acquisition d'Atlas supplémentaires est désormais essentielle pour permettre à l'armée de l'air et de l'espace de servir ses trois types d'utilisateurs : missions conventionnelles, opérations spéciales et clandestines. A ce stade, seulement 37 ont été commandés sur les 50 prévus à l'origine pour remplacer Transall et Hercules.



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