Spécialiste du blindage CEM, la société francilienne Getelec réalise un quart de son activité dans le secteur aéronautique. La PME de 50 salariés vise 11 M€ de chiffre d’affaires cette année et 15 M€ dans quatre ans.
Fondée en 1968, la société Getelec, basée à Buc, dans les Yvelines, conçoit et fabrique dans une unité de 3 500 m2 des solutions sur mesure d’étanchéité technique, de protection électromagnétique (CEM), d’absorption hyperfréquences et de dissipation thermique. Des produits particulièrement adaptés à la protection des équipements de haute technologie placés sous contraintes environnementales sévères.
"Notre marché historique est celui de la Défense", explique Olivier Dusailly, directeur général de la société de 50 salariés. "Mais nous sommes également présents dans d’autres secteurs où sont mis en œuvre des produits de très haute performance". En particulier l’aéronautique, pour lequel la société francilienne déploie sa maîtrise de la chaîne de valeur des composants élastomères, jusqu’à la réalisation de produits finis.
"Nous travaillons sur des cahiers des charges extrêmement complexes, intégrant des contraintes liées aux tenues électromagnétiques et environnementales, mais aussi – bien entendu - des contraintes budgétaires", indique le dirigeant, qui mise sur un processus continu en matière d’innovation. "Nous structurons cette stratégie au travers de fonctions expertes, d’ingénieurs dédiés à des missions spécifiques et de la mise en œuvre de projets de rupture technologiques importants, en particulier en termes d’impact environnemental", précise-t-il.
La feuille de route de l’entreprise est claire : non contente de répondre à des problématiques actuelles rencontrées par ses clients, elle fait le choix de réinjecter 12 % de son chiffre d’affaires annuel dans ses efforts de recherche et développement en vue d’anticiper les innovations dont le marché pourrait avoir besoin dans le futur.
Une stratégie payante, puisque Getelec devrait enregistrer cette année 11 M€ de chiffre d’affaires - contre 10,5 M€ l’an dernier – et vise le cap des 15 M€ "dans quatre ans, avec un effectif d’une soixantaine de personnes", anticipe le dirigeant. Pour cela, l’entreprise compte, outre ses efforts en matière de R&D, sur la dynamique des secteurs sur lesquels elle évolue. Au premier rang desquels la Défense, qui représente la moitié de son volume d’activité, le spatial (8 %), l’industrie au sens large (énergie, automobile, médical…, 17 %).
Mais, aussi l’aéronautique, qui pèse un quart de son chiffre d’affaires, avec des clients comme Thales, Safran, Airbus et Dassault Aviation. "Sur ce dernier marché, qui monte actuellement en puissance, nous sommes présents à la fois sur l’électronique cockpit, la gestion des calculateurs, les interfaces multimédias, l’aménagement des cabines et la gestion radar",précise Olivier Dusailly. "Au fond, nos solutions, qu’il s’agisse de produits avec fonction d’étanchéité électromagnétique ou d’étanchéité fluides, se retrouvent un peu partout à l’intérieur des avions".
Sur ce front, Getelec a développé une nouvelle gamme d’élastomères conducteurs FLEX alliant conductivité électrique et souplesse, en conformité avec les normes militaires aérospatiales en vigueur. "Tout en conservant les mêmes performances de blindage, nous divisons par deux la densité des produits", soutient Olivier Dusailly, qui y voit un argument massue "dans un secteur où le poids est un facteur stratégique, que ce soit pour les avions d’aujourd’hui et ceux de demain".
Dans ce contexte, l’entreprise est positivement impactée par la montée en cadence aéronautique actuelle, en particulier dans l’aménagement des cabines. "Nos capacités de production sont en phase avec le ramp-up", assure le dirigeant. "Nous maîtrisons parfaitement notre outil de production, avec des machines conçues pour répondre à nos besoins spécifiques. Que ce soit en capacités productives ou en trésorerie, nous pouvons assumer la montée en puissance".
Spécialiste du blindage CEM, la société francilienne Getelec réalise un quart de son activité dans le secteur aéronautique. La PME de 50 salariés vise 11 M€ de chiffre d’affaires cette année et 15 M€ dans quatre ans.
Fondée en 1968, la société Getelec, basée à Buc, dans les Yvelines, conçoit et fabrique dans une unité de 3 500 m2 des solutions sur mesure d’étanchéité technique, de protection électromagnétique (CEM), d’absorption hyperfréquences et de dissipation thermique. Des produits particulièrement adaptés à la protection des équipements de haute technologie placés sous contraintes environnementales sévères.
"Notre marché historique est celui de la Défense", explique Olivier Dusailly, directeur général de la société de 50 salariés. "Mais nous sommes également présents dans d’autres secteurs où sont mis en œuvre des produits de très haute performance". En particulier l’aéronautique, pour lequel la société francilienne déploie sa maîtrise de la chaîne de valeur des composants élastomères, jusqu’à la réalisation de produits finis.
"Nous travaillons sur des cahiers des charges extrêmement complexes, intégrant des contraintes liées aux tenues électromagnétiques et environnementales, mais aussi – bien entendu - des contraintes budgétaires", indique le dirigeant, qui mise sur un processus continu en matière d’innovation. "Nous structurons cette stratégie au travers de fonctions expertes, d’ingénieurs dédiés à des missions spécifiques et de la mise en œuvre de projets de rupture technologiques importants, en particulier en termes d’impact environnemental", précise-t-il.
La feuille de route de l’entreprise est claire : non contente de répondre à des problématiques actuelles rencontrées par ses clients, elle fait le choix de réinjecter 12 % de son chiffre d’affaires annuel dans ses efforts de recherche et développement en vue d’anticiper les innovations dont le marché pourrait avoir besoin dans le futur.
Une stratégie payante, puisque Getelec devrait enregistrer cette année 11 M€ de chiffre d’affaires - contre 10,5 M€ l’an dernier – et vise le cap des 15 M€ "dans quatre ans, avec un effectif d’une soixantaine de personnes", anticipe le dirigeant. Pour cela, l’entreprise compte, outre ses efforts en matière de R&D, sur la dynamique des secteurs sur lesquels elle évolue. Au premier rang desquels la Défense, qui représente la moitié de son volume d’activité, le spatial (8 %), l’industrie au sens large (énergie, automobile, médical…, 17 %).
Mais, aussi l’aéronautique, qui pèse un quart de son chiffre d’affaires, avec des clients comme Thales, Safran, Airbus et Dassault Aviation. "Sur ce dernier marché, qui monte actuellement en puissance, nous sommes présents à la fois sur l’électronique cockpit, la gestion des calculateurs, les interfaces multimédias, l’aménagement des cabines et la gestion radar",précise Olivier Dusailly. "Au fond, nos solutions, qu’il s’agisse de produits avec fonction d’étanchéité électromagnétique ou d’étanchéité fluides, se retrouvent un peu partout à l’intérieur des avions".
Sur ce front, Getelec a développé une nouvelle gamme d’élastomères conducteurs FLEX alliant conductivité électrique et souplesse, en conformité avec les normes militaires aérospatiales en vigueur. "Tout en conservant les mêmes performances de blindage, nous divisons par deux la densité des produits", soutient Olivier Dusailly, qui y voit un argument massue "dans un secteur où le poids est un facteur stratégique, que ce soit pour les avions d’aujourd’hui et ceux de demain".
Dans ce contexte, l’entreprise est positivement impactée par la montée en cadence aéronautique actuelle, en particulier dans l’aménagement des cabines. "Nos capacités de production sont en phase avec le ramp-up", assure le dirigeant. "Nous maîtrisons parfaitement notre outil de production, avec des machines conçues pour répondre à nos besoins spécifiques. Que ce soit en capacités productives ou en trésorerie, nous pouvons assumer la montée en puissance".
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