Le retrait de 21 avions d’attaque A-10 Thunderbolt II, sonne le début de la fin pour celui qui se fait appeler le "Warthog".
L’Armée de l’air américaine a annoncé le retrait du service opérationnel de 21 de ses avions d’attaque A-10 Thunderbolt II. Cette nouvelle sonne le début de la fin pour l’ensemble de la flotte américaine qui, selon le général CQ Brown, chef d'état-major de l’U.S. Air Force, devrait avoir entièrement disparu d’ici cinq à six ans. La raison avancée pour le retrait de l’avion surnommé le « Warthog » est son incapacité à survivre face aux défenses aériennes modernes. Il est par ailleurs, un avion à mission unique, bien en dessous des attentes opérationnelles actuelles qui font pencher la balance vers des avions multi-rôles.
Mis en service dans les années 1980, il a été conçu dans la perspective d’un conflit sur le sol européen lors de la guerre froide. Son canon GAU-8/A de 30 mm aurait eu pour objectif de contrer les colonnes blindées envoyées par Moscou. Avec l’écroulement du bloc soviétique, la flotte a considérablement diminué, mais il réalise de nombreuses missions d'appui aérien rapproché en l'Irak et en Afghanistan, ce qui lui a valu la reconnaissance de nombreuses troupes au sol.
Dès 1991, l’U.S. Air Force avait tenté de retirer l’A-10 du service pour les mêmes raisons qui sont aujourd’hui avancées. Cependant le Warthog a résisté à son éviction grâce au soutien de vétérans et de représentants du Congrès. L’annonce de son retrait fait suite à plusieurs tentatives de la part de l’armée de l’air dans une lutte qui aura duré un peu plus de 30 ans.
Initialement l'Air Force avait l’ambition de remplacer l'A-10 par le F-16, mais les questionnements et la projection sur les capacités aériennes du futur ont fait évoluer cette perspective avec le temps. À l’image du F-16, il sera désormais remplacé par le F-35 Lightning II. Le retrait des Warthog du service opérationnel apparaît à quelques jours de la présentation de la proposition de budget pour l'année fiscale 2024 aux États-Unis.
Le retrait de 21 avions d’attaque A-10 Thunderbolt II, sonne le début de la fin pour celui qui se fait appeler le "Warthog".
L’Armée de l’air américaine a annoncé le retrait du service opérationnel de 21 de ses avions d’attaque A-10 Thunderbolt II. Cette nouvelle sonne le début de la fin pour l’ensemble de la flotte américaine qui, selon le général CQ Brown, chef d'état-major de l’U.S. Air Force, devrait avoir entièrement disparu d’ici cinq à six ans. La raison avancée pour le retrait de l’avion surnommé le « Warthog » est son incapacité à survivre face aux défenses aériennes modernes. Il est par ailleurs, un avion à mission unique, bien en dessous des attentes opérationnelles actuelles qui font pencher la balance vers des avions multi-rôles.
Mis en service dans les années 1980, il a été conçu dans la perspective d’un conflit sur le sol européen lors de la guerre froide. Son canon GAU-8/A de 30 mm aurait eu pour objectif de contrer les colonnes blindées envoyées par Moscou. Avec l’écroulement du bloc soviétique, la flotte a considérablement diminué, mais il réalise de nombreuses missions d'appui aérien rapproché en l'Irak et en Afghanistan, ce qui lui a valu la reconnaissance de nombreuses troupes au sol.
Dès 1991, l’U.S. Air Force avait tenté de retirer l’A-10 du service pour les mêmes raisons qui sont aujourd’hui avancées. Cependant le Warthog a résisté à son éviction grâce au soutien de vétérans et de représentants du Congrès. L’annonce de son retrait fait suite à plusieurs tentatives de la part de l’armée de l’air dans une lutte qui aura duré un peu plus de 30 ans.
Initialement l'Air Force avait l’ambition de remplacer l'A-10 par le F-16, mais les questionnements et la projection sur les capacités aériennes du futur ont fait évoluer cette perspective avec le temps. À l’image du F-16, il sera désormais remplacé par le F-35 Lightning II. Le retrait des Warthog du service opérationnel apparaît à quelques jours de la présentation de la proposition de budget pour l'année fiscale 2024 aux États-Unis.
Commentaires