Le long et épineux dossier de la constellation de satellites de télécommunications souveraine s’est enfin débloqué le 31 octobre, avec l’acceptation par la Commission européenne de l’offre présentée deux mois plus tôt par le consortium SpaceRISE.
Malgré le départ retentissant, le 16 septembre dernier, de son initiateur et farouche défenseur, le commissaire européen Thierry Breton (en charge du Marché intérieur et notamment des affaires spatiales), le dossier de constellation européenne Iris2 (Infrastructure for Resilience, Interconnectivity and Security by Satellite – Infrastructure pour la résilience, l'interconnectivité et la sécurité par satellite) pour les télécommunications continue d’avancer : rendue le 2 septembre, l’offre finale du consortium SpaceRISE (Space Consortium for a Resilient, Interconnected and Secure Europe – Consortium spatial pour une Europe résiliente, interconnectée et sécurisée) a été validée le 31 octobre par la Commission européenne, avec la promesse de passer un contrat avant fin décembre.
L’offre est portée par les trois grands opérateurs européens de télécommunications par satellites : Eutelsat (France), Hispasat (Espagne) et SES (Luxembourg).
Leurs partenaires sur ce projet sont Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space (qui ont renoncé cet été à être en tête de ligne), ainsi que Deutsche Telekom et OHB (Allemagne), Hisdesat (Espagne), Orange et Thales Six (France), et Telespazio (Italie).
Le projet repose sur 290 satellites placés sur des orbites basses et moyennes, et sur un segment terrestre permettant de fournir des services au début des années 2030.
Le contrat de concession, sur 12 ans, s'appuie sur un partenariat public-privé (PPP), dont environ 60 % seront à la charge du budget européen et 40 % à la charge des opérateurs.
Iris2 devrait ainsi servir de bouée de sauvetage pour Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space, frappés de plein fouet par la crise provoquée par la domination sans partage de SpaceX.
Le long et épineux dossier de la constellation de satellites de télécommunications souveraine s’est enfin débloqué le 31 octobre, avec l’acceptation par la Commission européenne de l’offre présentée deux mois plus tôt par le consortium SpaceRISE.
Malgré le départ retentissant, le 16 septembre dernier, de son initiateur et farouche défenseur, le commissaire européen Thierry Breton (en charge du Marché intérieur et notamment des affaires spatiales), le dossier de constellation européenne Iris2 (Infrastructure for Resilience, Interconnectivity and Security by Satellite – Infrastructure pour la résilience, l'interconnectivité et la sécurité par satellite) pour les télécommunications continue d’avancer : rendue le 2 septembre, l’offre finale du consortium SpaceRISE (Space Consortium for a Resilient, Interconnected and Secure Europe – Consortium spatial pour une Europe résiliente, interconnectée et sécurisée) a été validée le 31 octobre par la Commission européenne, avec la promesse de passer un contrat avant fin décembre.
L’offre est portée par les trois grands opérateurs européens de télécommunications par satellites : Eutelsat (France), Hispasat (Espagne) et SES (Luxembourg).
Leurs partenaires sur ce projet sont Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space (qui ont renoncé cet été à être en tête de ligne), ainsi que Deutsche Telekom et OHB (Allemagne), Hisdesat (Espagne), Orange et Thales Six (France), et Telespazio (Italie).
Le projet repose sur 290 satellites placés sur des orbites basses et moyennes, et sur un segment terrestre permettant de fournir des services au début des années 2030.
Le contrat de concession, sur 12 ans, s'appuie sur un partenariat public-privé (PPP), dont environ 60 % seront à la charge du budget européen et 40 % à la charge des opérateurs.
Iris2 devrait ainsi servir de bouée de sauvetage pour Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space, frappés de plein fouet par la crise provoquée par la domination sans partage de SpaceX.
Commentaires