publié le 15 juin 2024 à 10:00
678 mots
Six ans après sa reprise par le groupe ENERGIE METAL, la société APRRES Industries fourmille de projets de développement. Outre sa volonté de participer au MCO du programme Scorpion, l’entreprise auvergnate-rhônalpine s’installera sur un nouveau site roannais, au plus près de Nexter, courant 2026.
APRRES Industries fait partie de ces sociétés qui exposeront pour la première fois à Eurosatory 2024. Vingt-quatre ans après sa création au Côteau (Loire), l’entreprise montre par là qu’elle entend occuper une place grandissante dans le secteur du maintien en condition opérationnelle (MCO). Spécialisée dans la maintenance et la rénovation des engins militaires terrestres et autres équipements mobiles, la société filiale du groupe ENERGIE METAL souhaite tout à la fois, et comme l’explique son président directeur général, Jocelyn Lardet, « rencontrer l’ensemble de ses clients sur une période réduite et chercher du développement affaires pur ».
Car au-delà des engins de l’Armée de Terre, de l’armée de l’Air et de l’Espace et de l’Aéronavale dont elle assure l’entretien, la réparation/rénovation, la modernisation et le traitement des obsolescences (VAB, VBL, VBCI, AMX 10RC, tracteurs, porteurs, P4, etc), elle veut, à présent, se positionner sur de nouveaux programmes. Le plus emblématique d’entre eux est le Scorpion.
La PME va, à cette fin, s’en donner les moyens en investissant 5 M€ dans la création d’un nouveau site à Roanne. Avec l’aide de l’Agence Economique Auvergne-Rhône-Alpes, elle a fait l’acquisition d’un terrain au plus près d’un de ses clients principaux, Nexter. Pensé dans une logique pendulaire, permettant d’atteindre une surface couverte de 10 000 m² à terme, ce nouveau site permettra de regrouper sur un lieu unique les deux sites existants du Côteau. Surtout, cet atelier développé sur une surface initiale de 2 à 3 000 m² sera doté de moyens de levage lourds.
« Cela nous permettra de réaliser des démontages complets que nous ne faisons pas aujourd’hui. Nos moyens de levage sont limités à quatre à cinq tonnes actuellement. Lorsque le nouveau site deviendra opérationnel courant 2026, nous serons, ainsi, en mesure de lever plus de 10 tonnes. Cela nous positionnera donc idéalement sur le Scorpion et sur d’autres engins dont la masse est inférieure à 20 t. Cela nous apportera, en outre, de nouvelles capacités d’intervention car nous sommes désormais à l’étroit dans nos installations actuelles », détaille le dirigeant.
Avant cela, la PME de 30 personnes se doit de trouver son futur directeur de site qui mènera à bien ce projet. Les recrutements porteront aussi sur 10 à 20 personnes. La société a, en effet, besoin de compléter ses effectifs avec des techniciens de maintenance et méthodes et des logisticiens. « Le nouvel atelier de Roanne viendra s’intégrer à celui de Montataire (Oise) et à celui de Chauffailles (Saône-et-Loire). Pour ce dernier, nous mettons à disposition de nos clients une surface de stockage longue durée de pièces de 12 000 m² », ajoute Jocelyn Lardet.
Résolument en phase avec son plan stratégique à cinq ans qui prévoit un doublement du chiffre d’affaires à 10 M€ et des effectifs, APRRES Industries pourrait être tentée de réaliser une opération de croissance externe. Cette acquisition pourrait, soit lui permettre d’aller chercher de la taille critique, soit de rajouter des compétences dont elle ne dispose pas encore. L’horizon de cette opération pourrait être 2025. La société n’exclut pas également de réaliser des développements à l’export en fonction des opportunités et des projets. Mais ce serait plutôt sur une forme d’accompagnement d’un de ses clients à l’étranger.
Estimant que le « terrain de jeu » pour les véhicules terrestres est suffisamment important, la société ne souhaite pas, en revanche, monter sur le MCO aérien. Jocelyn Lardet explique en effet que, « la contrainte dans la partie aéro, ce sont toutes les certifications qu’il faut obtenir à cette fin. Nous préférons plutôt travailler avec nos grands clients que sont Nexter et Arquus et de leur apporter la réactivité dont ils ont besoin pour être compétitifs ».
En attendant, et au travers de ses autres filiales, Jet Cut (Yssingeaux et Clermont-Ferrand) et SOTIAG (Amplepuis), le groupe ENERGIE METAL possède aussi une activité de production de pièces de structures et de protection. Elle adresse les besoins de programmes d’hélicoptères militaires et ceux de l’A400M. Jet Cut assure aussi la fourniture de pièces de rechange commandées par les constructeurs.
Six ans après sa reprise par le groupe ENERGIE METAL, la société APRRES Industries fourmille de projets de développement. Outre sa volonté de participer au MCO du programme Scorpion, l’entreprise auvergnate-rhônalpine s’installera sur un nouveau site roannais, au plus près de Nexter, courant 2026.
APRRES Industries fait partie de ces sociétés qui exposeront pour la première fois à Eurosatory 2024. Vingt-quatre ans après sa création au Côteau (Loire), l’entreprise montre par là qu’elle entend occuper une place grandissante dans le secteur du maintien en condition opérationnelle (MCO). Spécialisée dans la maintenance et la rénovation des engins militaires terrestres et autres équipements mobiles, la société filiale du groupe ENERGIE METAL souhaite tout à la fois, et comme l’explique son président directeur général, Jocelyn Lardet, « rencontrer l’ensemble de ses clients sur une période réduite et chercher du développement affaires pur ».
Car au-delà des engins de l’Armée de Terre, de l’armée de l’Air et de l’Espace et de l’Aéronavale dont elle assure l’entretien, la réparation/rénovation, la modernisation et le traitement des obsolescences (VAB, VBL, VBCI, AMX 10RC, tracteurs, porteurs, P4, etc), elle veut, à présent, se positionner sur de nouveaux programmes. Le plus emblématique d’entre eux est le Scorpion.
La PME va, à cette fin, s’en donner les moyens en investissant 5 M€ dans la création d’un nouveau site à Roanne. Avec l’aide de l’Agence Economique Auvergne-Rhône-Alpes, elle a fait l’acquisition d’un terrain au plus près d’un de ses clients principaux, Nexter. Pensé dans une logique pendulaire, permettant d’atteindre une surface couverte de 10 000 m² à terme, ce nouveau site permettra de regrouper sur un lieu unique les deux sites existants du Côteau. Surtout, cet atelier développé sur une surface initiale de 2 à 3 000 m² sera doté de moyens de levage lourds.
« Cela nous permettra de réaliser des démontages complets que nous ne faisons pas aujourd’hui. Nos moyens de levage sont limités à quatre à cinq tonnes actuellement. Lorsque le nouveau site deviendra opérationnel courant 2026, nous serons, ainsi, en mesure de lever plus de 10 tonnes. Cela nous positionnera donc idéalement sur le Scorpion et sur d’autres engins dont la masse est inférieure à 20 t. Cela nous apportera, en outre, de nouvelles capacités d’intervention car nous sommes désormais à l’étroit dans nos installations actuelles », détaille le dirigeant.
Avant cela, la PME de 30 personnes se doit de trouver son futur directeur de site qui mènera à bien ce projet. Les recrutements porteront aussi sur 10 à 20 personnes. La société a, en effet, besoin de compléter ses effectifs avec des techniciens de maintenance et méthodes et des logisticiens. « Le nouvel atelier de Roanne viendra s’intégrer à celui de Montataire (Oise) et à celui de Chauffailles (Saône-et-Loire). Pour ce dernier, nous mettons à disposition de nos clients une surface de stockage longue durée de pièces de 12 000 m² », ajoute Jocelyn Lardet.
Résolument en phase avec son plan stratégique à cinq ans qui prévoit un doublement du chiffre d’affaires à 10 M€ et des effectifs, APRRES Industries pourrait être tentée de réaliser une opération de croissance externe. Cette acquisition pourrait, soit lui permettre d’aller chercher de la taille critique, soit de rajouter des compétences dont elle ne dispose pas encore. L’horizon de cette opération pourrait être 2025. La société n’exclut pas également de réaliser des développements à l’export en fonction des opportunités et des projets. Mais ce serait plutôt sur une forme d’accompagnement d’un de ses clients à l’étranger.
Estimant que le « terrain de jeu » pour les véhicules terrestres est suffisamment important, la société ne souhaite pas, en revanche, monter sur le MCO aérien. Jocelyn Lardet explique en effet que, « la contrainte dans la partie aéro, ce sont toutes les certifications qu’il faut obtenir à cette fin. Nous préférons plutôt travailler avec nos grands clients que sont Nexter et Arquus et de leur apporter la réactivité dont ils ont besoin pour être compétitifs ».
En attendant, et au travers de ses autres filiales, Jet Cut (Yssingeaux et Clermont-Ferrand) et SOTIAG (Amplepuis), le groupe ENERGIE METAL possède aussi une activité de production de pièces de structures et de protection. Elle adresse les besoins de programmes d’hélicoptères militaires et ceux de l’A400M. Jet Cut assure aussi la fourniture de pièces de rechange commandées par les constructeurs.
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